tag:blogger.com,1999:blog-1814402688733971462024-03-13T19:45:35.577-07:00Le Blog-Note de PetrusUnknownnoreply@blogger.comBlogger33125tag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-84369453045563284082017-02-25T11:27:00.002-08:002017-02-25T11:27:39.701-08:00Bernard Fellay, le saint de Menzingen<div style="text-align: justify;">
A chaque époque ses saints, ses héros et confesseurs de la foi. Les catholiques qui ont vécu au XIXe siècle ont ainsi eu la grâce d’être les contemporains d’un curé d’Ars, d’une sainte Bernadette et d’une sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Les catholiques d’aujourd’hui ont la grâce et le privilège — mais s’en rendent-ils seulement compte ? — d’être les contemporains de Bernard Fellay, le saint de Menzingen. Au début du XXe siècle, nous eûmes un saint Pie X. Au début du XXIème, nous avons un saint Fellay. L’orthographe a son importance : pas un saint fêlé, non, un saint Fellay. Pas le saint Môret, le produit du fromager. Non. Le saint Fellay, le produit de la Fraternité. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Tout en effet respire la sainteté chez ce petit Suisse 100 % matière grâce. Là aussi la graphie est essentielle, comme dans Lactel : c’est grâce avec un accent circonflexe qu’il faut écrire et non avec deux “s”.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Encore enfant, le petit Bernard aimait à contempler l’usine électrique d’Ecône que dirigeait son géniteur. Le jeune homme, qui était passé de la voie illuminative à la voie unitive avant même que sa voix ne mue et que n’apparaisse cette fossette sur son menton qui le rend si intelligent et lui donne un air si pénétré, avait-il déjà conscience qu’il était une lumière, une étoile, une étincelle divine, un astre pur né parmi les hommes pour les irradier de ce feu dévorant d’amour, un brasier vivant de charité ? Le jeune Bernard (que ses condisciples surnommaient avec affection Nanard, gentil sobriquet s’il en est) savait-il déjà qu’un jour sa parole électriserait les foules, réchaufferait les cœurs, irradierait les âmes, ressusciterait les morts (spirituels s’entend) ? Des recherches plus poussées dans une prochaine hagiographie du saint de Menzingen nous permettront peut-être de répondre à cette légitime interrogation des fidèles. Mais l’aurait-il su, il n’en aurait rien dit tant ce qui frappe chez Bernard Fellay, c’est son incomparable humilité. C’est en vain qu’on chercherait chez lui la moindre colère, le moindre emportement, la moindre trace d’orgueil ou de suffisance alors même qu’il dirige depuis près d’un quart de siècle une forme de multinationale présente sur les cinq continents et qui fait du chiffre, en termes de millions, en dépôts bancaires, en possessions mobilières et immobilières et surtout, car c’est l’essentiel, en bouquets spirituels avec ces millions de chapelets débouchant invariablement sur d’étonnants miracles. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La sainteté, on le sait, c’est l’équilibre parfait. Et en effet chez saint Bernard du Valais tout est calme. Ecoutez ses sermons où jamais sa voix ne s’élève et ne s’abaisse. C’est toujours le même rythme, une semblable intonation qui permet aux nourrissons les plus récalcitrants de s’endormir, aux insomniaques chroniques de se reposer enfin dans les bras de Morphée. Ces paroles toutes d’or sont seulement ponctuées de longs silences où son âme contemple les réalités célestes, où son cœur se dilate, où son esprit se complaît dans ce qui est comme un avant-goût de la vision béatifique, du cœur à cœur, du face à face avec son Divin Maître. Même quand il prêche, Bernard Fellay est en oraison. Il fallait le voir interrogé par Jean-Pierre Maugendre le 29 janvier sur TV-Libertés, il fermait les paupières puis les ouvrait à nouveau avant de répondre des propos directement tombés du Ciel, une manne céleste : « il manque le tampon ». D’évidence, tout au long de cet entretien, le futur chef à vie de la Prélature Saint-Pie X était en prière. En extase disent certaines âmes privilégiées qui ont eu la grâce de le côtoyer de près et qui confient que parfois, au cours de ces oraisons, elles l’ont vu brièvement léviter. Tel Tryphon Tournesol et son huile Lesieur. Pas d’erreur, ce n’est pas un leurre. D’où l’importance pour lui de ne se déplacer que dans des pièces hautes de peur que sa tête — et non son pied — ne heurte la pierre du… plafond.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce qui frappe aussi chez le saint de Menzingen, c’est sa dévotion mariale. Tous les élus ont été des dévots à la Sainte Vierge. Mais qui plus que le supérieur de la sainte Fraternité Saint-Pie X aime et vénère la Mère de Dieu ? Et Celle-ci le lui rend bien. Chacune de ses croisades du Rosaire depuis plus d’une décennie s’est invariablement achevée par un grand miracle récompensant la sainteté, l’héroïsme de l’héritier légitime de saint Mgr Lefebvre. La première croisade du Rosaire que l’abbé Alain Lorans, directement inspiré du Ciel avait appelée avec modestie « la nouvelle bataille de Lépante » (numéro 100 de Nouvelles de Chrétienté, septembre-octobre 2006), avait débouché sur un premier miracle, la libération de la messe en vigueur sous saint Jean XXIII. Saint Benoît XVI, dans un Motu Proprio du 7 juillet 2007 qui fit la joie de saint Fellay et de ses disciples, parla, sous la dictée lui aussi du Saint-Esprit, de « la forme extraordinaire du rite romain ». Et de l’extraordinaire, on en a tous les jours grâce au petit saint du Valais.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La seconde croisade du Rosaire du saint, trois fois saint de Menzingen déboucha sur un second miracle, la levée des excommunications des quatre évêques sacrés par le saint fondateur d’Ecône. L’impensable se produisait, l’impossible devenait possible. Merci qui ? Merci Bernard !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Oui n’en doutons pas, n’en doutons jamais, Bernard Fellay est un athlète de la foi, le lieutenant de Dieu sur terre, l’instrument que la Providence s’est choisie pour les hommes de notre temps afin qu’il sauve l’Eglise, assure la gloire de Dieu et le salut des âmes. Et nous savons d’ores et déjà que l’actuelle croisade du Rosaire que Mgr Fellay a voulue pour le centenaire des apparitions de Notre-Dame à Fatima et qui s’achève pour la fête du Cœur immaculé de Marie le 22 août (quelle délicatesse fellaysienne, quelle magnifique dévotion mariale, comment ne pas en avoir la chair de poule et les yeux embués de larmes ? ) débouchera sur un miracle encore plus grand que les deux premiers : l’érection d’une prélature personnelle pour la Fraternité Saint-Pie X dirigée à vie par saint Bernard Fellay lui-même. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le saint de Menzingen était allé à Lourdes en octobre 2008 pour la fête du Christ-Roi lors du cent-cinquantième anniversaire des apparitions de la Sainte Vierge à sainte Bernadette pour lancer sa seconde croisade du Rosaire. Notre-Dame de Lourdes lui répondra en deux temps : d’abord par le miracle (la levée des excommunications) puis par l’épreuve (Dieu n’éprouve-t-il pas ceux qu’Il aime ?) avec la mort subite le jour même de la fête de Notre-Dame de Lourdes, le 11 février 2009, de trois séminaristes écôniens victimes, lors d’une randonnée en raquettes, d’une avalanche tout aussi subite. On admirera la discrétion de l’abbé de Cacqueray et de l’abbé Lorans qui, pourtant parfaitement au courant de cette tragédie, n’en souffleront mot le soir même dans la conférence qu’ils tinrent à la Mutualité à Paris pour célébrer avec transport cette divine levée des excommunications. A aucun moment ils n’en parleront à l ’assistance venue nombreuse, pas même pour l’inviter à prier pour les trois défunts. Quelle admirable délicatesse !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Après le miracle de Notre-Dame de Lourdes qui lève les sanctions canoniques, c’est au tour de Notre-Dame de Fatima de permettre l’érection d’une prélature. Il y eut le 13 octobre 1917 le grand miracle solaire. En 2017 il y aura le grand miracle de la prélature. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ne saviez-vous pas que c’était cela, et rien d’autre, le troisième secret de Fatima ? L’érection d’une prélature personnelle dirigée par un saint qui sauverait l’Eglise et qui multiplie les miracles ? Notre-Seigneur multipliait les pains, Bernard Fellay multiplie les millions. Avec son associé ami de Tsahal, saint Maximilien Krah, ils répètent en chœur avec Jean-Pierre Foucault : « Qui veut gagner des millions ? » Partout des églises, des séminaires, des chapelles s’élèvent de terre et montent vers le ciel en une admirable symphonie. Les nobles bâtiments de la prélature personnelle achetés par la FSSPX jouxtent le Vatican. Avec son compère et complice, saint François-Bergoglio, le saint de Menzingen fera marcher les aveugles, rendra la vue aux paralytiques, donnera la parole aux sourds et des oreilles aux muets, bénira les sodomites, les concubins et les divorcés remariés, visitera les mosquées et les synagogues, recevra avec déférence le B’nai B’rith, les francs-maçons, les adorateurs de la lune et de l’oignon. Au XIIIe siècle nous eûmes saint François et saint Dominique. Au XXIème nous avons saint François Bergoglio et saint Bernard Fellay ! Ah quelle merveille, près d’un demi-siècle de combats traditionalistes pour en arriver là ! Tant de sermons, de processions, de pèlerinages, de retraites et d’exercices spirituels, tant de dons et de legs, tant d’héritages captés pour en arriver à ce triomphe à nul autre pareil !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et ce qui est encore plus merveilleux, c’est l’unanimisme des troupes du saint de Menzingen. Pas un seul des 613 prêtres de cette sainte Fraternité pour s’opposer publiquement à cette prélature placée directement sous la dépendance de saint François-Bergoglio, l’ami des transsexuels, des juifs et des mahométans, des invertis, des divorcés et des fornicateurs. On voit là le travail de l’oraison, la qualité de leur vie intérieure, le témoignage de leur bravoure, l’excellence de leur formation à Ecône, le résultat impressionnant de leur vie de prière, de pénitence, de mortification et de sanctification, les grâces innombrables obtenues par la célébration quotidienne du saint sacrifice de la messe una cum famulo tuo Papa nostro Francesco, la force des prières de Mgr Lefebvre qui du Ciel comme sainte Thérèse n’a de cesse de faire du bien sur la terre et de veiller sur son œuvre si sainte. Ces âmes d’élite prouvent à tous en grandeur nature ce qu’est la sainteté en actes, la force de leur foi, l’attachement à la doctrine et à la morale catholiques de toujours, à des principes intangibles. Ils nous ravissent par leur tranquille héroïsme. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Qui peut douter qu’ils sont les héritiers des martyrs qui préféraient être donnés aux bêtes plutôt que de trahir leur foi, plutôt que d’accepter le moindre accommodement, la moindre compromission avec le scandale, l’hérésie et l’apostasie ? Mgr Fellay le disait déjà dans sa lettre aux fidèles du 24 janvier 2009 dont plusieurs versions contradictoires ont circulé (encore un miracle du saint de Menzingen !) : « nous sommes prêts à signer de notre sang le Credo ». Qui peut en effet en douter devant une telle héroïcité des vertus ? Mgr Fellay et son porte-parole, l’abbé Alain Lorans, que les mauvaises langues appellent le petit chiot à rubans de Sa Sainteté, élèvent tellement notre âme par la pureté de leur actions, l’invariance de leurs déclarations, la noblesse de leurs intentions, la franchise de leurs entreprises, l’amour de leur Créateur et Sauveur que parfois nous en avons les oreilles qui bourdonnent comme lorsque nous prenons l’avion. Il faut dire qu’ils nous élèvent à une telle altitude. Plus haut c’est le soleil comme dirait Dieudonné !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
D’un pôle du monde à l’autre s’élève une voix unanime comme à la mort de Jean Paul II : Santo subito. Santo Subito. Santo Subito. Bernard Fellay est saint, trois saint, triple saint. Saint est le Fellay, saint est le Bernard, sainte est sa Prélature, sainte est sa Tonsure, sainte est sa Fraternité.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: right;">
Petrus.</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-3383791031154922622016-05-02T12:51:00.003-07:002016-05-02T13:06:21.478-07:00Panique chez les Brigandes<blockquote class="tr_bq" style="text-align: justify;">
<i><b>publié dans Rivarol du 5 mai 2016</b></i></blockquote>
<div style="text-align: justify;">
Panique au QG des Brigandes. Ce n’est pas une, mais quatre réponses que le groupe a faites à notre dossier. Il faut dire qu’à la suite de sa publication, Civitas annulait le concert prévu au défilé en l’honneur de Jeanne d’Arc le 8 mai et que les blogs traditionalistes et nationalistes les plus fréquentés relayaient l’information. Fébriles, les Brigandes se précipitèrent à rédiger un premier texte. Ce premier communiqué, un peu décevant, il faut bien l’avouer, se contentait d’accuser les catholiques d’avoir détruit les temples grecs, et votre serviteur d’aspirer à un affreux « ordre mondial jésuito-catholique ». Il égratignait également la cible favorite de Joël Labruyère, les jésuites, en évoquant le « caractère occulte des Exercices d’Ignace de Loyola » semblables à ceux des « lamas tibétains ». Quand on veut défendre son image de catho tradi et de royaliste, c’est pour le moins maladroit. Un deuxième communiqué lui succéda le jour même. Il était plus savoureux. Il fallait frapper fort : elles accusèrent nos témoins d’être, qui sataniste et opposant au Vlaams Belang, qui « une sorcière du Nouvel âge », qui un franc-maçon (pourtant n’ont-elles pas défendu une forme de maçonnerie “blanche” ?) Bref, ces deux communiqués péchaient, le premier par sa timidité, le second par son ridicule ; un droit de réponse en bonne et due forme fut donc pondu le lendemain et répandu urbi et orbi.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Autre révélation de la deuxième mouture : nous aurions bientôt des révélations sur le commanditaire de ce dossier. Au bout de plusieurs jours de suspens insoutenable, voici ce que les Brigandes produisirent : « Pour prix de sa collaboration, le directeur de RIVAROL se verra récompensé d’un bon point de la part de la Compagnie de Jésus et d’un laisser-passer gouvernemental pour continuer à paraître librement. », « Bourbon est mandaté pour cette opération de lynchage médiatique, on ne sait en échange de quelle rémunération et protection (sic !) ». Tout cela est grotesque et en dit long sur la paranoïa du groupe. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Une, deux, Trois, quatre réponses !</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans le droit de réponse [voir page 4 de l'édition papier], les Brigandes ne purent que nier le qualificatif de secte, tenter de discréditer Lovinfosse qui aurait inventé « un scénario de gourou et de secte » ainsi que Jean-Luc de Meyer, autre adepte rescapé qui serait sataniste par association. En revanche, elles furent obligées de reconnaître qu’elles avaient un « ami retraité » aux « idées originales façon new age » qui ne seraient pas les leurs. Nous avons fait la preuve du contraire dans le numéro précédent. C’est avant tout l’obsession des jésuites que Labruyère a toutes les peines du monde à dissimuler. Obsession qui est par conséquent celle des Brigandes. Contentons-nous d’évoquer ici les liens entre les affirmations délirantes de la chanson « Le Rat Jèze » et la prose farfelue de Labruyère (pour les personnes intéressées un comparatif plus complet est disponible sur notre site <a href="http://www.rivarol.com/" rel="nofollow" target="_blank">rivarol.com</a>). Le naufrage du Titanic, qui aurait, selon les Brigandes, les jésuites pour responsables, est une idée exposée dans le numéro 14 de la revue Undercover de Labruyère [1]. La bombe envoyée sur Nagasaki, coup des jésuites pour nos justicières masquées, c’est encore une analyse chère à Labruyère [2]. L’idée que les jésuites promeuvent le nouvel ordre mondial (le lobby derrière RIVAROL, paraît-il) est le grief principal de Labruyère contre les jésuites dans son article « La Piste Jésuite » [3]. Une phrase de cet article est d’ailleurs reprise telle quelle dans la chanson « L’Antéchrist » : « Le loup vient le museau enfariné / Bêlant des paroles de paix / Par la bouche de son messager / Le jésuite ». Libre aux Brigandes de revendiquer leur totale indépendance vis-à-vis de Labruyère. Télépathie, peut-être ?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Et Labruyère entra en piste…</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais l’aspect le plus drolatique de cette affaire reste à dire. Après le droit de réponse, Labruyère voulut intervenir sous son nom. Il nous envoya donc un courriel pour « préciser certains points sans chercher à [nous] influencer ». Il nous raconte d’abord ses faits de guerre, par exemple avoir été en 1965 « dans l’équipe de Roger Holeindre », nom qu’il orthographie avec deux « l ». Puis, il cherche à nous amadouer, s’exclame « vive le roi Bourbon », se pose en conseiller, s’excuse presque d’être “paternaliste”. Les ficelles sont très grosses. Pourquoi tant d’égards ? Pourquoi un courriel de deux pages, puisque l’homme n’a pas lu, dit-il, notre dossier (il n’a surtout pas relu son courriel, qui commence par les mots « en prenant connaissance de votre dossier ») ? Mais pour nous faire taire, pardi ! « Tout ce que vous ferez contre les Brigandes se retournera contre vous », « elles savent riposter », « je crois qu’il serait préférable pour tous de leur accorder un droit de réponse ». Et puis, c’est une manie chez Labruyère, il faut revenir sur les jésuites. « On me raconte que c’est la vidéo « Le Rat Jèze qui serait déclencheur de l’opération. » En réalité, c’est davantage leur défense d’une maçonnerie blanche, mais passons. « Il est vrai que depuis la dernière guerre on ne touche plus aux bons pères qui ont clos le bec des Maurras, Evola ou Rosenberg ». Vous aussi avez un sentiment de déjà vu ? Bon sang mais c’est bien sûr ! Dans le premier communiqué, les Brigandes évoquaient les mêmes auteurs persécutés par les jésuites. Là encore, ce n’est sûrement qu’un exemple de grands esprits qui se rencontrent, tout à fait par hasard. A quand l’évocation par les Brigandes d’« Ignace-le-Martien » [4] et l’invitation à retrouver son « moi elfique » [5] ? Ou mieux encore la mise en garde contre le révisionnisme : « Car, quoi qu’en disent les révisionnistes, les juifs ont souffert sous le joug jésuito-nazi (sic !) même si cela ne leur permet pas de s’attribuer le monopole de la souffrance. » (cf. la note 3). Dans le même ordre d’idée, Antoine Duvivier, secrétaire des Brigandes, a eu des vapeurs lorsque le site <a href="http://brigandes.wix.com/les-brigandes-fm" rel="nofollow" target="_blank">brigandes.wix.com</a> soupçonnait ces dernières de douter de la Shoah et il s’est empressé de parler de “diffamation”.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Labruyère estime enfin dans son courriel que les Brigandes « ont accédé à une notoriété qui est comme une immunité ». Mais il n’est pas question de les empêcher de pousser la chansonnette. Seulement, qu’elles le fassent sous leur propre bannière et ne prétendent pas porter celle de la Pucelle, ni celle de la France catholique et royale. C’est pourtant ce qu’elles envisagent de faire puisque Labruyère annonce dans ce même courriel la sortie prochaine d’un CD célébrant la France chrétienne. Pour essayer de récupérer les catholiques troublés ? Difficile en tout cas d’aller plus loin dans le cynisme et le double discours !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>De drôles de catholiques</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bien qu’il fût aisément vérifiable par toute personne de bonne foi que les Brigandes sont le porte-voix de Labruyère (il suffit de confronter ses écrits avec les chansons des Brigandes et les brochures que vend le Comité de salut public, le site officiel des Brigandes, pour le démontrer), d’aucuns nous ont reproché de reprendre des informations des media du Système, en particulier de citer un article du Point. Certains sont même allés jusqu’à prétendre que nous relayions le site antifasciste La Horde. D’abord, les “révélations” de La Horde consistaient à mettre en garde contre le groupe Ultra Sixties, dans lequel Marianne chante également, à cause de ses liens avec les Brigandes. Pas un mot sur le caractère sectaire du groupe. Ensuite, Le Point ne nous servait très accessoirement qu’à corroborer les témoignages que nous avions reçus. En réalité, ces grands media désinforment et manipulent en faisant croire que ce groupe est composé de militants catholiques convaincus et intransigeants, pour plaire à nos milieux, alors que la réalité est tout autre. Il n’est que de lire le long dossier de Technikart (n° 197, décembre 2015, six pages entières) pour s’étonner de la complaisance de leur envoyé spécial, Louis Henri de la Rochefoucauld. Les seules petites piques envoyées le sont à Labruyère, représenté comme une sorte de satyre au milieu de jeunes gens affairés. La Rochefoucauld, comme tous les media du Système, fait passer Marianne et ses consœurs pour de petites bourgeoises catholiques (le titre du dossier est « Sympathie pour le Christ ») et « d’extrême droite ». </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les articles du Système, bien loin de les desservir, leur permettent donc en réalité de montrer patte blanche, pour reprendre une image chère à Labruyère. Lequel nous écrit en effet : « Vous vous en prenez à un groupe de femmes qui donnent du plaisir par leurs chanson. » La formule n’est pas bien heureuse, mais le développement a son intérêt. « Une vedette de la chanson qui vous met un petit air dans la tête ne pourra jamais paraître vraiment méchante. » En effet, les Brigandes ont l’air parfaitement inoffensives. Mais, quant à nous, nous savons à quoi nous en tenir. Nous avons fait notre devoir de mise en garde et n’y reviendrons pas à l’avenir (sauf nécessité) car RIVAROL a de nombreux autres sujets à traiter. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>“Apostate et dissidente”</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans le droit de réponse des Brigandes, le témoignage des anciens adeptes dont trois ont eu le courage (honneur à eux !) de le faire à visage découvert (Monique Jaulin, Jean-Luc de Meyer et Annick Lovinfosse) est remis en cause. Nous nous y attendions. A défaut de répondre sur le fond des accusations portées contre elles, les Brigandes (ou plutôt leur gourou) essaient de discréditer les témoins en les calomniant, c’est un grand classique.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Soulignons d’abord que les personnes dont nous avons recueilli, confronté et recoupé les témoignages ne peuvent avoir aucun intérêt personnel à raconter sous leur vrai nom une expérience humiliante et traumatisante. Car ce n’est pas facile d’avouer publiquement, sous sa véritable identité, que l’on a été abusé pendant des années, détroussé, humilié, que l’on a cru soi-même durablement à ce qu’il faut bien appeler une imposture. Ils n’ont dans cette affaire que des coups à prendre, notamment de la part de la secte qui a tout intérêt à les attaquer et à se déchaîner contre eux (et contre nous par la même occasion). Ce n’est sans doute là qu’un début quand on voit comment ce groupe traite ses “dissidents”.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
S’ils ont tenu à témoigner, et ils l’ont vraiment fait sans gaieté de cœur, c’était uniquement pour que la droite nationale ne se fasse pas infiltrer et manipuler par ce groupe, que des gens naïfs du milieu ne soient pas enrôlés dans leur « royaume elfique » et que la mouvance ne soit pas discréditée dans son ensemble au cas où de grands journaux — ou les pouvoirs publics — révèlent un jour le pot aux roses sur cette secte, l’amalgamant ainsi à toute « l’extrême droite » qui a assuré sans réserves la promotion du groupe.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ces témoins ont tenu ci-après à répondre aux contrevérités énoncées par le groupe de Labruyère. De notre côté, nous avons eu accès à deux courriels très récents d’Antoine Duvivier, secrétaire des Brigandes, fort instructifs puisqu’il y désigne Annick Lovinfosse comme “apostate” et “dissidente” (on est loin là du vocabulaire de jeunes gens innocents poussant seulement la chansonnette), et propose de rédiger une promesse de silence et de non-agression qu’elle n’aura qu’à signer. Mais au fait… cela ne rappelle-t-il pas une certaine lettre dans laquelle Lovinfosse bat sa coulpe, avec signature manuscrite, et que les Brigandes donnent en pâture à tous les sites intéressés ? C’est « un protocole », ajoute Antoine dans le même courriel, dont il « connaît l’efficacité ». De là à penser que Lovinfosse n’a eu jadis qu’à signer une lettre toute faite concoctée par Labruyère…</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Jérôme BOURBON<br />
<hr />
[1] « Ils [les jésuites] étaient présents, sur place, sur le navire, avant qu’il ne coule. Une organisation aussi puissante que la Compagnie de Jésus, qui jouissait d’un pouvoir colossal avant sa suppression, n’a jamais changé de cap, et a toujours visé l’établissement d’un Ordre Mondial sous l’autorité du Pape. Il est intéressant d’étudier l’histoire de l’Ordre par rapport aux crises nationales en germe — et ici, par rapport au Titanic. » <a href="http://nsd.007.free.fr/A/Religions/Fortement_manip_et_manich/Catholicisme/monde_malade_jesuites.html" rel="nofollow" target="_blank">nsd.007.free.fr</a><br />
<br />
[2] « Et lorsque les Jésuites furent expulsés du Japon, il ne fut pas suffisant pour eux d’y retourner deux siècles plus tard et de mettre l’Empereur sous contrôle : ils eurent besoin d’une vengeance totale. C’est pourquoi la deuxième bombe atomique — bombe dont l’utilité militaire et stratégique fut nulle — tombe le 9 août 1945 sur Nagasaki, ancien fief des Jésuites d’où ils furent chassés. 150’000 japonais devront payer de leur vie. » dixit Sebastien Vaas dans une publication du C.R.O.M. fondé par Labruyère <a href="http://www.choix-realite.org/6454/le-reiki-arme-occulte-des-jesuites" rel="nofollow" target="_blank">choix-realite.org</a></div>
<br />
[3] « La Piste Jesuite », publication du C.R.O.M. <a href="http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/article-la-piste-jesuite-116193974.html" rel="nofollow" target="_blank">2012un-nouveau-paradigme.com</a><br />
<br />
[4] <a href="http://bouddhanar.blogspot.fr/2011/08/creatures-reptiliennes-ou-esprits.html" rel="nofollow" target="_blank">bouddhanar.blogspot.fr</a> Et dans La Piste Jésuite, déjà cité : « C’est une armée démoniaque qui a investi la Terre, et la liaison des Jésuites avec les Gris extraterrestres est plus que probable. »<br />
<br />
[5] Retour au royaume elfique, <a href="http://spiritpartage.forumactif.com/t13043-retour-au-royaume-elfique-de-joel-labruyere" rel="nofollow" target="_blank">spiritpartage.forumactif.com</a>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-55929677530346952192015-10-29T12:16:00.004-07:002015-10-29T12:50:32.917-07:00« FSSPX-Rome »: autopsie d’une manipulation (1e partie: 2000-2005)<div style="text-align: justify;">
ALORS QUE LA « régularisation canonique » pleine et entière de la FSSPX semble désormais très proche, voire imminente (ce serait, nous dit-on ici et là, une question de mois voire de semaines), il n’est pas inutile de revenir sur les étapes d’une vaste manipulation qui aura duré près de vingt ans. Que cette “régularisation” soit sur le point d’aboutir au moment où le synode sur la famille démantèle la morale conjugale et donne sa bénédiction à l’adultère et à la veille de l’ouverture du jubilé célébrant les cinquante ans de Vatican II est très éclairant.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le discours de Kansas City sans cesse démenti depuis deux ans</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Lors d’une conférence et d'une homélie données lors d'un colloque organisé du 11 au 13 octobre 2013 à Kansas City par AngelusPress, Mgr Fellay déclarait: «<i>Quand on voit ce qui se passe maintenant, nous remercions Dieu, nous remercions vraiment Dieu d'avoir été préservés de toute forme d'accord l'année dernière. Et nous pouvons certainement dire que l'un des fruits de la “Croisade du Rosaire” que nous avons entreprise est d'avoir été sauvegardés d'un tel malheur. Dieu merci. (…) Imaginez que certaines personnes continuent de prétendre que nous cherchons toujours à obtenir un accord avec Rome... les pauvres! Je les mets au défi de prouver ce qu'elles avancent.</i>» </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Deux mois après avoir tenu ces propos anti-accordistes — il y définissait François comme «<i>un parfait moderniste </i>» —, Mgr Fellay était reçu avec ses deux assistants par “Mgr” Guido Pozzo, secrétaire de la Commission Ecclesia Dei, était invité à déjeuner à la salle à manger de la Maison Sainte-Marthe et était présenté à François. Puis ce fut la rencontre avec le “cardinal” Gerhard Müller, “Préfet” de la congrégation pour la Doctrine de la Foi le 23 septembre 2014 dans le but de parvenir rapidement à une « régularisation canonique ». Depuis les choses se sont brutalement accélérées: « visites canoniques » des séminaires, camouflées en un premier temps en simples échanges informels, reconnaissance de la FSSPX en Argentine, puis par “l’archevêque” de Ravenne, reconnaissance par le Vatican de Mgr Fellay comme juge d’affaires internes à la FSSPX et lettre de François décidant que les absolutions des prêtres de la FSSPX pendant l’année célébrant les 50 ans de Vatican II seront valides et licites. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
D’évidence Mgr Fellay mentait en redisant en 2013 qu’il ne cherchait pas à obtenir un accord avec Rome. Le fait de définir Bergoglio comme un « parfait moderniste », c’est-à-dire si les mots ont un sens un hérétique, ne l’a pas empêché de poursuivre et d’amplifier son entreprise de ralliement. Et à nouveau il se moquait de la Sainte Vierge (mais c’est une constante chez lui, nous y reviendrons) en affirmant qu’elle avait miraculeusement évité en 2012 la signature d’un accord… qu’il continue pourtant plus que jamais à rechercher depuis lors et dont il regrettait le 17 juin 2012 dans une lettre à Benoît XVI qu’il n’ait pu alors aboutir à cause de la résistance interne à la Fraternité: «<i>Malheureusement dans le contexte actuel de la Fraternité, la nouvelle déclaration</i> (doctrinale demandée par le Vatican) <i>ne passera pas</i>». Autrement dit aucun problème pour lui de reconnaître Vatican II mais difficile de le faire avaler sans heurts à ses troupes! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans toute cette affaire des rapports avec le Vatican, Mgr Fellay aura sans cesse agi de manière très gaullienne, utilisant le mensonge, la ruse et la duplicité pour parvenir à ses fins. En Suisse sachant patienter et prendre son temps, il n’aura reculé devant aucune manipulation, aucun mensonge, aucune crapulerie, la pire étant l’instrumentalisation de la Mère de Dieu dans sa politique de ralliement-apostasie aux occupants modernistes du Vatican. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Au commencement était le… GREC</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Tout semble commencer avec le pèlerinage romain en août 2000. En réalité, nous le savons aujourd’hui, la première étape clairement établie visant au ralliement, c’est la fondation du GREC en 1997, organisation qui agira discrètement, sinon secrètement, pendant des années, pour favoriser un accord entre le Vatican et Menzingen. Dès cette époque la direction de la FSSPX adoptera en permanence un double discours: un discours <i>ad intra</i> dans les conférences, les homélies, dans le bulletin interne à la FSSPX <i>Cor unum</i> où l’on répétera grosso modo jusqu’en 2011-2012 l’antienne « pas d’accord pratique avec Rome sans accord doctrinal préalable », c’est-à-dire sans être d’accord sur les principes, et un discours ad extra, devant la presse, face aux “prélats” romains et dans le cadre du GREC où est tenu un discours accordiste sans complexe. Le fondement et la pratique du GREC, c’est de faire dialoguer des membres dirigeants de la FSSPX (comme l’abbé Lorans) et des membres du clergé moderniste. Cette politique de dialogue a pour objectif avoué d’aplanir les différends et de parvenir à une « régularisation canonique » de la FSSPX. Cette structure n’a jamais été évoquée pendant les quelque douze ans où elle a activement fonctionné dans les publications officielles de la FSSPX (<i>Fideliter, Dici, Cor unum</i>) car pour être efficace elle devait agir dans l’ombre. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour ne pas trop allonger l’exposé (il y aurait matière à écrire un livre sur le sujet), nous ne retiendrons qu’un certain nombre de faits et de citations mais l’on pourrait aisément compléter la démonstration. Vu la longueur de l’article, nous allons le diviser en plusieurs parties successives. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le pèlerinage romain de l’an 2000 et le déblocage des dons et legs</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le pèlerinage romain d’août 2000 est très important dans la chronologie des événements à un double titre. D’abord parce qu’il marque, après l’échec des négociations en 1987-1988 entre Mgr Lefebvre et le “cardinal” Ratzinger, la reprise publique de pourparlers entre le Vatican et la FSSPX. Ensuite parce que réalisé à l’occasion du jubilé de l’an 2000, ce pèlerinage se veut explicitement une manifestation d’attachement à l’Eglise romaine, à Rome, au Pape, c’est-dire pour la direction de la FSSPX à Jean Paul II. Ce qui n’est pas neutre puisque jamais Karol Wojtyla n’était allé aussi loin dans l’apostasie que lors de cette année 2000 avec la “béatification” de Jean XXIII, l’homme en blanc qui a “convoqué” Vatican II, la condamnation de 2000 ans d’Eglise devant un menorah à sept branches à saint-Pierre de Rome le 1er dimanche de Carême et le voyage en Terre sainte avec le papier introduit devant force rabbins dans le mur des Lamentations et demandant pardon à la synagogue pour le mal que lui aurait fait l’Eglise tout au long de son histoire. Malgré tous ces actes scandaleux et impies, Mgr Fellay avait demandé que lors de ce pèlerinage romain aucune critique, aucune attaque ne fût portée contre Jean Paul II. Il fallait seulement manifester son attachement filial à l’Eglise et au Pape (donc Jean Paul II pour la FSSPX). </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les quatre évêques officiellement excommuniés avaient eu l’autorisation de se rendre dans les quatre basiliques majeures avec le reste du clergé et les fidèles. Ce que l’on s’est bien gardé de dire à l’époque, c’est que l’ouverture de basiliques à la FSSPX avait fait l’objet de négociations pendant les deux années ayant précédé le pèlerinage, ainsi que nous l’avait assuré entre autres Michèle Reboul travaillant alors à <i>Monde et Vie</i>. Cela a donc supposé d’intenses pourparlers entre la FSSPX et le Vatican. La reprise des négociations en août 2000 n’est donc pas le fruit du hasard, le contexte était déjà à la détente, au dialogue, sinon à l’entente. D’ailleurs, pour les dix ans des sacres, en 1998, la FSSPX, de manière très significative, n’avait prévu aucune célébration officielle, comme s’il fallait déjà ménager les occupants du Vatican. Pourtant, ne nous avait-on pas présenté ces sacres comme une «<i>opération-survie de la Tradition</i> » ? Dans ces conditions, il était déjà très suspect de faire profil bas pour les dix ans de cet événement. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Variations sur une excommunication d’abord souhaitée, puis niée, puis dont le retrait est sollicité</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Il faut dire que la FSSPX a beaucoup varié sur la question des excommunications fulminées contre Mgr Lefebvre, Mgr de Castro Mayer et les quatre évêques consacrés. Le 6 juillet 1988, les supérieurs majeurs de la FSSPX écrivaient une lettre au “cardinal” Gantin, “préfet” de la congrégation pour les évêques, dans laquelle ils affirmaient solennellement: «<i>nous n'avons jamais voulu appartenir à ce système qui se qualifie lui-même d'Église Conciliaire, et se définit par le</i> Novus Ordo Missæ, <i>l'œcuménisme indifférentiste et la laïcisation de toute la Société. Oui, nous n'avons aucune part, nullampartemhabemus, avec le panthéon des religions d'Assise. Nous ne demandons pas mieux que d'être déclarés </i>ex communione<i> de l'esprit adultère qui souffle dans l'Église depuis vingt-cinq ans, exclus de la communion impie avec les infidèles. Nous croyons au seul Dieu, Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec le Père et le Saint-Esprit, et nous serons toujours fidèles à Son unique Épouse, l'Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine. </i></div>
<i></i><br />
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<i>
</i><div>
<i><i>Être donc associés publiquement à la sanction qui frappe les six évêques catholiques, défenseurs de la foi dans son intégrité et son intégralité, serait pour nous une marque d'honneur et un signe d'orthodoxie devant les fidèles.Ceux-ci ont en effet un droit strict à savoir que les prêtres auxquels ils s'adressent ne sont pas de la communion d'une contrefaçon d'Église, évolutive, pentecôtiste, et syncrétiste</i>.»</i><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il n’est pas inutile de rappeler le nom de signataires qui sont aujourd’hui de fervents ralliéristes et qui ne semblent donc plus gênés aujourd’hui par Assise et par cette « contrefaçon d’Eglise » (car que je sache, les grandes orientations de Vatican II n’ont en rien été abandonnées au Vatican, au contraire elles se confirment et s’aggravent chaque jour!) Voici quelques-uns de ces noms: l’abbé Schmidberger, l’abbé Aulagnier, l’abbé Lorans, l’abbé Simoulin, l’abbé Laisney, l’abbé Couture. On sait aujourd’hui ce que vaut la parole de ces Diafoirus de la religion!</div>
<i><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</i></div>
<div style="text-align: justify;">
Neuf ans plus tard, le discours changeait. En 1997 la FSSPX publiait une petite brochure <i>Ni schismatiques ni excommuniés: l’aveu de Rome</i>, où Menzingen, voulant rassurer ses troupes, essayait de développer des arguties pour faire accroire que la FSSPX n’était en réalité pas vraiment excommuniée par le Vatican. S’appuyant sur l’avis d’un théologien anonyme ayant fait un mémoire de droit canonique et sur la déclaration d’un “prélat” romain affirmant que la question de la FSSPX était «<i>une affaire interne à l’Eglise catholique</i>», Menzingen en déduisait de manière passablement malhonnête qu’en réalité le Vatican ne la jugeait pas excommuniée. Peu après la publication de cette brochure: la réponse des occupants du Vatican ne tarda pas: la FSSPX était bel et bien excommuniée! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et puis à partir de 2001, nouveau changement de discours: cette fois la direction de la FSSPX demande officiellement le retrait du décret d’excommunication. Elle le demandera plusieurs fois dans les années qui suivront jusqu’à la fameuse lettre du 15 décembre 2008 au “cardinal” CastrillonHoyos. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Résumons: en 1988 on demande à ce que l’excommunication soit étendue glorieusement à tous les supérieurs majeurs, on la voit comme une décoration, comme un signe d’orthodoxie face à une église conciliaire jugée adultère, impie, développant l’esprit adultère d’Assise. En 1997 on affirme que cette excommunication est reconnue comme nulle par le Vatican et à partir de 2001, toujours sous Jean Paul II, on demande officiellement et de manière répétée son retrait. Voilà la logique, la cohérence et la dignité intellectuelle de la Fraternité Saint-Pie X! Chapeau bas! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La reprise officielle des négociations: la « feuille de route » du supérieur général</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C’est au cours de cette même année 2000, où a donc eu lieu ce pèlerinage romain voulant montrer l’amour de la FSSPX pour la papauté, que la FSSPX récupérera soudainement, et il est difficile d’y voir une simple coïncidence, la totalité des dons et des legs qui avaient été bloqués depuis les sacres de 1988 par le ministère de l’Intérieur. Plusieurs dizaines de millions de francs sont ainsi débloqués d’un coup. A ce moment-là la reprise des discussions entre le Vatican et Menzingen n’est pas encore connue du grand public. A cause de fuites internes, Mgr Fellay est contraint de rédiger un communiqué le 22 janvier 2001 qui est lu dans toutes les chapelles de la FSSPX et qui annonce la reprise des discussions. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce communiqué, chef-d’œuvre d’ambiguïté, est millimétré: il ne faut froisser personne. Pour rassurer les opposants à l’accord, le point numéro un déclare: «<i>Ayant devant les yeux d'une part l'exemple tout récent de la Fraternité Saint-Pierre, d'autre part la continuité de la ligne post-conciliaire constamment réaffirmée par Rome, notre défiance est extrême. </i>» Mais comme Mgr Fellay est dès cette époque dans une logique ralliériste, il faut faire des pas dans ce sens, mais pas trop quand même. Il faut aller de l’avant mais sans que cela soit trop voyant. Cela donne le point 3: «<i>Si accord il y avait, il ne serait à envisager que dans la perspective de redonner à la Tradition son droit de cité, même si le triomphe final ne s'obtiendra que graduellement. </i>» </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Là encore, tous les mots sont soigneusement pesés. Le principe « pas d’accord pratique sans accord doctrinal préalable » qui prévalait depuis les sacres est-il abandonné ? Là encore on est dans l’ambiguïté. Car que veut dire précisément «<i>redonner à la Tradition son droit de cité ? </i>» Est-ce seulement régulariser la FSSPX, lever les « sanctions canoniques » la frappant ou rompre avec les principes de Vatican II ? La section de phrase « Même si le triomphe final ne s’obtiendra que graduellement » laisse à penser qu’un accord pratique pourrait être envisagé si des signes sont donnés dans un sens “conservateur”. Mais ce n’est pas comme cela qu’il a été compris et interprété à l’époque. On le voit, on nage en pleine ambiguïté. Et cette équivoque, ce double discours permanent destinés à tromper, à manipuler, on va le voir, dureront jusqu’à aujourd’hui. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
A cette époque, on évoque un accord entre Rome et Menzingen pour Pâques 2001. Le “cardinal”CastrillonHoyos pousse dans ce sens et Mgr Fellay y est lui aussi favorable. Le problème, c’est que l’opposition dans les rangs de la FSSPX est alors très forte et, en bon Helvète, sachant prendre son temps, le supérieur général patiente, louvoie, botte en touche. C’est un orfèvre en la matière, un horloger… suisse! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le supérieur général de la FSSPX a convié la communauté de Campos à se joindre à la table des négociations. Campos ira au bout du ralliement dès la fin de l’année 2001. C’était plus facile pour cette communauté homogène, numériquement réduite et limitée spatialement à un seul diocèse(au Brésil) de s’orienter sans heurts vers la pleine intégration à l’église conciliaire. Pour Mgr Fellay qui est à la tête d’une structure de plusieurs centaines de prêtres, de frères, de religieuses étendue sur les cinq continents et à laquelle sont liées différentes communautés amies, c’est beaucoup plus difficile d’obtenir un consensus.Le supérieur général doit donc faire preuve de ruse et d’habileté. Comment manipuler tout ce monde et parvenir à ses fins ? En mentant tout le temps et à tout le monde. Tantôt par omission (c’est la fameuse restriction mentale dont la maison généralice fera un usage exceptionnel, elle mériterait le premier prix dans ce domaine), tantôt activement (par exemple avec les deux versions de la lettre du 24 janvier 2009 sur la reconnaissance de Vatican II, nous y reviendrons dans la partie 2 de cet article). </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dès cette époque, le supérieur général évoque une «<i>feuille de route</i>» à propos de ses rapports avec le Vatican. Or par définition une feuille de route indique un but avec des étapes. Le but (non avoué mais réel), c’est le ralliement. Les étapes, ce sont les fameux préalables: liberté pour la messe tridentine, retrait du décret d’excommunication. Le 11 mai 2001, dans le journal valaisan <i>La Liberté</i>, Mgr Fellay se lâche. Il dit qu’il approuve 95 % de Vatican II. Il va même plus loin: «<i>Accepter le concile ne nous fait pas problème </i>». Bref, dès cette époque, on le voit, le supérieur général est prêt pour le ralliement. Mais comment l’obtenir de troupes qui y sont encore majoritairement hostiles ? Il n’y a qu’un moyen: agir comme De Gaulle l’a fait pour liquider l’Algérie française et imposer cette politique à une opinion qui était au départ massivement hostile à ce projet. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mgr Fellay va donc enchaîner les déclarations contradictoires tout en prenant soin de faire des petits pas, presque imperceptibles, dans le sens du ralliement. C’est ce que l’on appelle la technique du voleur chinois qui consiste à déplacer chaque jour de manière presque imperceptible un objet jusqu’à ce qu’il disparaisse, mais sans qu’on s’aperçoive de cette disparition. Le supérieur général va donc s’employer, de manière graduelle, à conciliariser la Fraternité, puisque finalement ce concile est pour lui acceptable, à la rendre compatible avec les modernistes occupant le Vatican. Les publications officielles de la FSSPX, et notamment le bulletin <i>Dici</i> dirigé par l’abbé Lorans, son porte-parole et le responsable de la communication de la FSSPX, évitent ainsi soigneusement toute critique vigoureuse de la « Rome moderniste ». Nous vivons dans le monde de bisounours. Les articles seront de plus en plus factuels, vides de substance (et d’intérêt), creux (ce qui est très facile pour le très mondain Alain Lorans qui projette sans effort son propre vide, son propre néant) tandis que <i>Nouvelles de chrétienté </i>devient une sorte de <i>Pravda</i> à la gloire de Mgr Fellay. Le supérieur général y donne régulièrement de longues interviews et l’on voit à chaque page de grandes photos en couleur du grand timonier, souriant, toujours souriant (un sourire Colgate éclatant) avec sa belle croix pectorale en or brillant sur une soutane impeccable. Alors qu’on abandonne le combat contre le modernisme, on érige un culte de la personnalité du supérieur général. Lequel se montre toujours calme, pédagogue, cherchant à séduire et à rassurer. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Campos condamné alors que Mgr Fellay veut faire la même chose! </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Parallèlement sont donnés à intervalles réguliers des signes destinés à rassurer l’aile récalcitrante aux accords. On n’attrape pas des mouches avec du vinaigre, c’est bien connu. Pour que la manœuvre réussisse, il faut bien donner des gages, un os à ronger aux anti-ralliéristes. Cet os est tout trouvé, c’est Campos. La FSSPX n’a pas sa pareille pour dézinguer l’allié hier. Et quelle est la meilleure façon de rassurer cette aile droite ? Eh bien de taper sur le compagnon qui vient de se rallier. C’est ainsi que le 2 mars 2002 Mgr Fellay publie un texte très hostile à Campos. Ce qui est un comble lorsqu’on sait que c’est la maison générale qui a incité Campos à entrer dans les négociations avec le Vatican et qu’au fond le supérieur général de la FSSPX a exactement le même objectif que Mgr Rifan et Mgr Rangel. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Citons quelques morceaux de ce texte qui vaut son pesant de cacahuètes quand on connaît la suite des événements: « La conjonction, à quelques jours près,de la reconnaissance de Campos par Rome, que certains pensent être une reconnaissance de la Tradition, et de la journée d’Assise, qui est à l’extrême opposé de la Tradition présente une telle contradiction qu’elle nous oblige à un regard approfondi; la démolition systématique de tout ce qui est traditionnel dans l’Eglise depuis le concile Vatican II impose une cohérence logique dans l’œuvre entreprise. Avant de saluer la reconnaissance de Campos comme un retour de Rome à la Tradition, nous sommes obligés de nous demander si cet événement ne peut pas aussi, ne doit pas aussi, être inséré dans la logique post-conciliaire: et précisément la journée d’Assise fournit un argument probant en faveur de cette thèse. Si la Rome post-conciliaire est capable de réunir tant de religions, on peut même dire toutes les religions, pour une cause commune religieuse, comment ne pourrait-elle pas aussi trouver une petite place pour la Tradition ? Faut-il y voir un dilemme pour Rome: résorber le «schisme de la Tradition» en l’acceptant, alors que cette dernière s’est montrée jusqu’ici exclusive et condamnatoire (et donc accepter qu’elle a raison contre la Rome moderniste) ou continuer dans la ligne des réformes ? Très manifestement, la ligne des réformes est maintenue comme principe intangible et irréversible. » </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On pourrait paraphraser Mgr Fellay et écrire aujourd’hui: «La conjonction, à quelques jours près, de la reconnaissance de la FSSPX par l’archevêque de Ravenne en Italie qui suit la régularisation canonique de la Fraternité en Argentine, la juridiction donnée pour les confessions par François que certains pensent être une reconnaissance de la Tradition, et du synode de la famille qui détruit la morale familiale et conjugale, qui est à l’extrême opposé de la Tradition présente une telle contradiction qu’elle nous oblige à un regard approfondi; la démolition systématique de tout ce qui est traditionnel dans l’Eglise depuis le concile Vatican II impose une cohérence logique dans l’œuvre entreprise. Avant de saluer la reconnaissance de la FSSPX comme un retour de Rome à la Tradition, nous sommes obligés de nous demander si cet événement ne peut pas aussi, ne doit pas aussi, être inséré dans la logique post-conciliaire. » </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mgr Fellay devrait réfléchir à cet adage: <i>scripta manent</i>! L’abbé Aulagnier, 18 mois plus tard, sera congédié comme un laquais parce qu’il s’obstinait à défendre publiquement ses amis de Campos et à prôner ouvertement et sincèrement un accord de la FSSPX avec Rome. En réalité Mgr Fellayne lui reprochait pas d’être favorable à un accord auquel lui-même travaillait dans l’ombre, la suite l’a amplement montré, il lui faisait grief de le dire trop tôt et trop ouvertement. Au fond ce qui a tué l’abbé Aulagnier c’est son manque de machiavélisme et de duplicité, c’est sa franchise. Tout le monde, il est vrai, n’a pas les talents de manipulateur et de faussaire du supérieur général! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>L’affaire de Bordeaux: une direction tyrannique</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je passe sur l’affaire de Bordeaux et l’exclusion de l’abbéPhilippe Laguérie, privé de couverture sociale et à qui ont été envoyés des vigiles et des chiens en toute charité sacerdotale. Cette affaire en soi sordide est néanmoins intéressante sur un point parce que Mgr Fellay y révèle son vrai visage: il s’est en effet comporté comme un tyran sans cœur et a pu mesurer le degré de docilité de ses troupes. Il refuse tout droit d’appel à l’abbé Laguérie. Le chapitre général de 2006, tenant compte de cette affaire ayant divisé le district de France, créera un droit d’appel mais à l’arrivée ce n’est pas mieux quand on voit les parodies de procès des abbés Pinaud et Salenave en 2013, les juges étant totalement soumis à Bernard Fellay et exécutant ses ordres! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En pleine affaire de Bordeaux, feu l’abbé Schaeffer me confiait qu’il faisait très attention à ce qu’il disait sur le parvis de saint-Nicolas car tout était répété à Suresnes et à Menzingen. Régnait en effet en interne un véritable climat de terreur. L’affaire de Bordeaux a incontestablement marqué une étape importante dans la sectarisation de la FSSPX, dans la caporalisation de ses membres, dans l’évolution de plus en plus tyrannique et stalinienne de sa direction, dans la gouroutisation du mouvement. Rappelons que fut refusé à l’abbé Christophe Héry, proche de l’abbé Laguérie, d’aller prendre une hostie au tabernacle du prieuré de Bruges pour un mourant, Suresnes l’ayant interdit. Ce sont des choses qu’il est bon de garder en mémoire! Mais Mgr Fellay a pu mesurer l’obéissance ultra-majoritaire de ses troupes. De bon augure pour la suite! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
2005 c’est l’année de l’ “élection” de Benoît XVI que Mgr Fellay saluera comme une « lueur d’espérance ». Cette année-là le processus de ralliement avancera considérablement. Benoît XVI reçoit Mgr Fellay le 29 août 2005. Un communiqué est signé déclarant la volonté de s’acheminer vers « la résolution des points qui font difficulté dans un délai raisonnable ». S’ensuivra à partir de 2006 et jusqu’en 2012 la supercherie sacrilège des « croisades du Rosaire » destinées à faire croire que le Vatican revenait progressivement mais sûrement à la Tradition et qu’il était donc temps de se diriger vers l’accord. Nous allons décortiquer ce subterfuge diabolique. C’est en effet dans ces années-là que Mgr Fellay ira le plus loin dans l’imposture, le mensonge et la manipulation. Tous les détails dans une seconde partie (à venir, j’espère, d’ici quelques jours). </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Petrus.</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-50153569364249689792015-10-29T11:30:00.000-07:002016-04-29T11:30:43.250-07:00Synode sur la famille : la bénédiction donnée à l’adultère !<div style="text-align: justify;">
IL N’Y A PAS que sur les affiches dans nos rues et dans le métro que l’on promeut l’adultère. « Contrairement à l’antidépresseur, l’amant ne coûte rien à la sécu » peut-on ainsi lire sur différents panneaux publicitaires de nos villes avec la photo d’une pomme croquée, symbole du fruit défendu. Ces affiches conçues par Gleeden, « premier site de rencontres extra-conjugales pensé par des femmes » et incitant explicitement à l’infidélité ne devraient pas choquer au Vatican. En effet, le synode sur la famille convoqué par Jorge Mario Bergoglio et qui s’est achevé le 25 octobre a ouvert la voie à la communion pour les divorcés remariés (article 85 de la Relatio finalis). Désormais « au cas par cas », les divorcés remariés pourront s’approcher de la table de communion. Il sera fait appel à leur « conscience personnelle » et ils sont invités à entreprendre, avec un prêtre, un « parcours de discernement ». Si les personnes remariées ne se sentent pas coupables, n’ont le sentiment d’avoir commis aucune faute, eh bien elles pourront recevoir l’eucharistie. La notion de péché objectif, de faute grave a complètement disparu. L’on nage en plein subjectivisme, en plein relativisme. L’on ne parle plus que de miséricorde et de réconciliation. C’est oublier volontairement que pour qu’il y ait pardon et miséricorde, il faut qu’il y ait eu au préalable reconnaissance de sa culpabilité (contrition) et engagement à ne plus recommencer, à se réformer (ferme propos). Certes on savait déjà que dans l’église conciliaire beaucoup de personnes en situation irrégulière étaient déjà admises à la communion (ou à ce qui en tient lieu car avec la réforme des rites sacramentels postérieure à Vatican II il est permis de douter sérieusement de la validité des sacrements ainsi altérés). Beaucoup de divorcés ou de concubins exercent ainsi des responsabilités au sein de groupes “paroissiaux”, font même le catéchisme mais une chose est d’agir en pratique contre les commandements de Dieu et de l’Eglise, une autre est de théoriser cette pratique, de lui donner sa bénédiction au plus haut niveau de l’institution conciliaire. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce nihil obstat donné de fait à des relations adultères est une négation implicite mais bien réelle de l’indissolubilité du mariage déjà mise en question par les deux récents motu proprio de François facilitant les procédures d’annulation de mariage religieux. Certes, comme toujours avec les modernistes, on feint de rappeler le dogme pour mieux le subvertir de l’intérieur, pour mieux s’en affranchir. L’accès à la communion pour les divorcés remariés a été acquise avec une… voix d’avance : 178 voix “pour” et 80 voix “contre” puisqu’il fallait les deux tiers des suffrages pour que cette disposition fût entérinée. Lors de la première session de ce même synode, il y a un an, elle avait été repoussée, la majorité qualifiée n’ayant pas été atteinte. La révolution conciliaire avance selon la politique des petits pas, le temps d’habituer les gens à ce qu’ils acceptent l’inacceptable. On se souvient de la célèbre phrase de saint Augustin : « A force de tout supporter, on finit par tout tolérer, à force de tout tolérer, on finit par tout accepter et à force de tout accepter on finit par tout justifier. » Cette disposition nouvelle du synode est donc symbolique d’un changement capital, non pas tellement dans la pratique (où l’entorse à la règle était des plus courantes) mais dans la doctrine. Une fois de plus, sur un sujet capital, la contre-église œcuménique de Vatican II rompt avec le magistère traditionnel de l’Eglise catholique, avec le Décalogue, avec la morale chrétienne. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
CE N’EST PAS une surprise puisque François n’a jamais caché son objectif de faire bouger les choses dans ce domaine, c’est-à-dire en réalité de se soumettre au monde, à la modernité, au relativisme moral et doctrinal et d’encourager finalement l’apostasie et donc l’immoralité des masses. « Le monde change et nous devons observer les signes du temps », insista Bergoglio dans son intervention finale, reprenant, mot à mot, le discours de Jean XXIII et de Paul VI, les deux principaux responsables de Vatican II. Juste avant le vote final, François s’en prit même aux (très relatifs) conservateurs : « Les vrais défenseurs de la doctrine ne sont pas ceux qui défendent la lettre, mais l’esprit ; non les idées, mais les hommes ; non les formules, mais la gratuité de l’amour de Dieu et de son pardon. Le premier devoir de l’Église n’est pas de distribuer des condamnations ou des anathèmes, mais de proclamer la miséricorde. » On reconnaît là la patte habituelle des modernistes destructeurs : on prétend ne juger personne et au final on absout d’avance toutes les fautes, même les plus graves, sans que les fautifs aient si peu que ce soit manifesté l’intention de revenir dans le droit chemin. On rappelle toujours l’épisode de la femme adultère qu’en effet Jésus n’a pas condamnée mais on oublie sciemment de citer les paroles que le Christ lui a adressées en la congédiant : « Va et ne pèche plus ».</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La reconnaissance des “couples homosexuels”, sans être aussi explicite que l’intégration des divorcés remariés, ne fait également guère de doute : « L’Église réitère que chaque personne, indépendamment de sa propre tendance sexuelle, doit être respectée dans sa dignité et accueillie avec respect, avec le soin d’éviter toute marque d’une injuste discrimination. » Et aucune condamnation morale, même implicite, n’est portée contre l’homosexualité dont le catéchisme de saint Pie X enseignait pourtant qu’elle était « un péché qui crie vengeance devant Dieu » ! De toute façon, les gestes nombreux de François se faisant photographier tout sourire voire hilare avec des invertis heureux et fiers de l’être voire avec des paires de transsexuels en disent plus qu’un long discours. Bergoglio doit par ailleurs s’atteler à un « document sur la famille » où il ira certainement encore plus loin dans les novations. Il sera aidé dans ce but par le nouveau dicastère dont il a annoncé la création le 22 octobre, lequel aura « compétence sur les laïcs, la famille et la vie » et « remplacera le Conseil pontifical pour les laïcs et le Conseil pontifical pour la famille et auquel sera reliée l’Académie pontificale pour la vie ».</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Comme chez les anglicans auxquels l’église conciliaire ressemble de plus en plus dans ses rites, ses discours, ses décisions, son organisation, son décorum, le synode a décidé d’accorder davantage de responsabilités à la gent féminine. Serait-ce là une ouverture implicite au diaconat voire au sacerdoce pour les femmes ? Les « pères synodaux » exhortent en effet à la « valorisation de la responsabilité des femmes dans l’Église » et encouragent « leur intervention dans les processus décisionnels, leur participation au gouvernement de quelques institutions ». </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
ON LE VOIT, les dirigeants de l’église conciliaire poursuivent avec détermination leur destruction méthodique et systématique de la doctrine et de la morale catholiques. Après avoir détruit les sacrements, obstruant ainsi les sources de la grâce sanctifiante, le catéchisme, le Bréviaire, le missel, le rituel, les constitutions religieuses, les Etats, les écoles et les syndicats catholiques, altéré le Rosaire, falsifié la Bible et les Evangiles, lavé les juifs du péché de déicide (le 28 octobre nous commémorions les 50 ans de Nostra Aetate), détruit le dogme, sauf bien sûr le dogme holocaustique qui se substitue de fait au dogme catholique, il ne leur restait plus pour parachever leur entreprise diabolique d’anéantissement qu’à subvertir ce qui restait de morale chrétienne. C’est désormais chose faite. Il faut en être conscient : les politiciens ne sont pas les seuls à s’en prendre à la morale, à la famille, à la nation, aux vertus domestiques. La contre-église de Vatican II, vecteur du mondialisme, fourrier de l’immigrationnisme, servante de la synagogue et de son tabou mondial, responsable de la perte générale de la foi et de son cortège de familles divisées, éclatées, décomposées, recomposées est à l’avant-garde depuis un demi-siècle de la ruine de nos sociétés et de notre civilisation européenne et (naguère) chrétienne.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Jérôme BOURBON. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Editorial de RIVAROL daté du jeudi 29 octobre 2015, numéro 3208.</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-57773237149426389792015-10-28T11:31:00.000-07:002016-04-29T11:31:54.613-07:00Pitoyable !<div style="text-align: justify;">
Alors que ce synode sur la famille ouvre la voie à la communion pour les divorcés remariés, donnant ainsi sa bénédiction à des pécheurs publics, à des relations adultères, alors qu’il affirme la dignité des homosexuels qui ne doivent pas être discriminés et encourage l’intervention des femmes « dans les processus décisionnels » de l’église conciliaire, ouvrant implicitement la voie au diaconat voire au sacerdoce pour les femmes, le supérieur général de la FSSPX écrit : « On peut y lire (dans le rapport final du synode) certes des rappels doctrinaux sur le mariage et la famille catholique, mais on note aussi des ambiguïtés et omissions regrettables ». Ce qui est une abomination sans nom, un viol des commandements de Dieu, une infamie n’est pour Bernard Fellay qu’« ambiguïtés et omissions regrettables ». Simplement regrettables ! Il est vrai que la FSSPX, étant en phase finale de ralliement intégral, les mots doivent être pesés au millimètre près à la fois pour ne pas choquer ses propres troupes par un discours trop complaisant envers le Vatican ni non plus indisposer François avec qui le supérieur général est copain comme cochon.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mgr Fellay écrit également : « Suivant le conseil du Christ : vigilate et orate, nous prions pour le pape : oremus pro pontifice nostro Francisco, et nous demeurons vigilants : non tradat eum in manus inimicorum ejus, pour que Dieu ne le livre pas au pouvoir de ses ennemis. Nous supplions Marie, Mère de l’Eglise, de lui obtenir les grâces qui lui permettront d’être l’intendant fidèle des trésors de son divin Fils. » </div>
<div style="text-align: justify;">
Que Dieu ne le livre pas au pouvoir de ses ennemis ! On croit rêver ! Alors qu’il est de notoriété publique que François veut que les divorcés remariés puissent communier, veut que les homosexuels notoires soient accueillis et aient des responsabilités au sein de l’institution conciliaire qu’il préside ! Chacun sait que telle est la volonté de François qui ne s’en cache d’ailleurs nullement et qui prend même la peine de joindre le geste à la parole en se faisant photographier hilare avec des sodomites et des transsexuels assumés, revendiqués, fiers de l’être !</div>
<div style="text-align: justify;">
Si les gens avaient gardé un minimum de principe, de sens moral et d’honnêteté intellectuelle, ils vomiraient ce discours fellaysien menteur, hypocrite, faux, trompeur, lui aussi relativiste et ambigu, et dont le diable est le père.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Petrus.</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-40050889733139147682015-10-10T06:31:00.002-07:002015-10-13T07:46:00.289-07:00Dialogue entre un “ralliériste” et un “résistant”<div style="text-align: justify;">
<b>Le “résistant” : </b>Ce que fait Mgr Fellay est affreux, épouvantable. Il est en train de brader l’œuvre de Mgr Lefebvre. C’est un traître. Comment peut-il agir ainsi alors que le pape François détruit la morale familiale et conjugale, se fait photographier tout sourire avec des sodomites et des transsexuels…</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le “ralliériste” :</b> Restez calme mon ami. Vous exagérez. Vous vous échauffez. Je vous l’affirme, Mgr Fellay est le fidèle disciple de Mgr Lefebvre qui n’a jamais voulu rompre avec Rome et le Pape. N’a-t-il pas toujours déféré aux convocations des différents dicastères romains ? N’a-t-il pas toute sa vie et jusqu’à sa mort condamné le sédévacantisme et imposé dès 1983 l’una cum au canon de la messe à tous ses prêtres ? N’a-t-il pas écrit dans une lettre à Jean Paul II en 1981 qu’il avait sévi envers les prêtres et les séminaristes qui refusaient de reconnaître l’autorité et la légitimité du pape polonais ? N’a-t-il pas négocié et signé un protocole d’accord le 5 mai 1988 avec le cardinal Ratzinger?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le “résistant” :</b> Oui, mais il a renié sa signature dès le lendemain après avoir passé une nuit affreuse. Depuis Assise il avait compris qu’il n’était plus possible de rechercher et de trouver un accord avec la Rome moderniste…</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le “ralliériste” :</b> Vous vous trompez lourdement. Assise a eu lieu en octobre 1986. Mgr Lefebvre a certes condamné cette initiative regrettable du pape Jean Paul II mais cela ne l’a pas empêché d’engager quelques mois après des négociations avec le Vatican, de recevoir à Ecône avec tous les honneurs dus à son rang le cardinal Gagnon qui avait le droit à un trône lors des messes et offices auxquels il assistait à Ecône, de s’entretenir avec chaleur avec les cardinaux Gagnon et Ratzinger, de signer, ce n’est pas rien, le protocole d’accord du 5 mai 1988 qui reconnaît Vatican II, le Pape Jean Paul II, la validité de la nouvelle messe et des nouveaux sacrements, le nouveau code de droit canon, qui promet l’obéissance au Saint-Siège.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le “résistant” : </b>Vous ne comprenez pas qu’il a renié sa signature. Vous entendez, il l’a reniée. Reniée ! Reniée !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le “ralliériste” :</b> Restons raisonnable. Je me dois de vous contredire : Mgr Lefebvre n’a jamais renié sur le fond ce protocole. Pas plus que notre très vénérable supérieur général, Son Excellence Mgr Fellay, n’a rétracté sur le fond son préambule doctrinal du 15 avril 2012. A la vérité, des quatre évêques Mgr Fellay est probablement le plus fidèle à la pensée, à l’action et aux méthodes de notre vénéré fondateur. D’ailleurs, ne trouvez-vous pas qu’il lui ressemble : ses airs inspirés dans ses sermons ponctués de longs silences où son âme contemple les réalités célestes ? Mgr Fellay, c’est la sainteté en acte !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le “résistant” : </b>Ne changez pas de sujet, n’essayez pas de m’embrouiller. Mgr Lefebvre a renié sa signature quand il a compris qu’il s’était fait rouler…</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le “ralliériste” :</b> Cessez de parler toujours de pièges. Il faut avoir confiance. Ne pensez-vous pas que le Pape puisse avoir vraiment le désir de trouver une solution satisfaisante pour tous, de clore cet épisode douloureux et d’aller de l’avant, d’avancer vers l’unité. J’aime cette expression : aller de l’avant…</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je le répète, Mgr Lefebvre n’a jamais renié sur le fond ce qu’il a signé. Croit-on que le saint évêque soit homme à se renier, soit une girouette guidée par le vent, un modèle d’inconstance ? Evidemment non. Ce serait gravement diffamer notre saint fondateur que de prétendre cela. Si l’accord ne s’est finalement pas fait en 1988, ce n’est pas à cause du contenu du protocole d’accord mais parce qu’on n’accordait pas à Mgr Lefebvre les garanties qu’il avait demandées : la majorité à la commission romaine chargée de la Tradition et une date certaine pour le sacre d’un évêque destiné à assurer sa succession. Le désaccord ne s’est donc pas fait sur des raisons doctrinales mais a pour origines des raisons purement pratico-pratiques, prudentielles, circonstancielles.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le “résistant” : </b>Reconnaissez au moins qu’à partir des sacres le saint Athanase du XXe siècle n’a plus fluctué, qu’il a durci le ton contre la Rome moderniste et refusé toute perspective d’accord…</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le “ralliériste” : </b>Erreur, mon jeune ami. On voit que vous n’avez pas connu Mgr Lefebvre. Comment cet homme si doux, si humble, si pondéré, si romain aurait-il pu accepter l’idée d’une séparation profonde et durable avec Rome, avec le Saint-Père ? Oui ou non, dans son homélie le jour des sacres Mgr Lefebvre parle-t-il de "Notre Saint-Père le pape", oui ou non dit-il le lendemain de cette cérémonie qu'il a bon espoir qu'un accord avec Rome sera trouvé dans quatre ou cinq ans au maximum, on est à des années-lumière de la dureté que bien à tort vous lui prêtez.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le “résistant” : </b>Enfin, Mgr Lefebvre a tenu des propos très durs sur les “ralliés”, sur Dom Gérard, disant qu’il ne voulait plus les voir, qu’il fallait couper tout contact avec eux, que les fidèles sous peine de faute grave ne devaient pas aller à la messe de l’Indult. Vous ne pouvez nier qu’il a dit tout cela…</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le “ralliériste” :</b> Mais il faut remettre tout cela dans son contexte. Mgr Lefebvre qui avait du cœur a été très douloureusement touché par le fait que certains de ses anciens compagnons qu’il avait contribué à former, à aider, que pour certains il avait ordonnés, l’abandonnassent, se séparassent de lui. D’où les propos que vous évoquez mais qu’il convient de relativiser, de contextualiser. Il ne faut pas accorder une valeur absolue à des propos tenus sous le coup de l’émotion ou de l’indignation et qui ne sauraient inspirer en tout et pour toujours une ligne de conduite.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
D’ailleurs, si vous regardez toute l’histoire de la Fraternité, Mgr Lefebvre a tenu des propos au moins aussi durs sur les prêtres qui l’avaient quitté (ou qu’il a chassés) pour sédévacantisme. Demandez aux neuf prêtres sédévacantistes américains en 1983 si Mgr Lefebvre les a particulièrement ménagés. Notre saint fondateur savait être ferme et énergique quand il le fallait ! Demandez à l’abbé Zins, à l’abbé Seuillot, à l’abbé Guépin, à l’abbé Belmont si Mgr Lefebvre a fait dans la dentelle pour leur dire que dans sa sainte Fraternité il ne voulait pas de brebis galeuse sédévacantiste. Notre fondateur a conféré le diaconat à l’abbé Zins puis l’a chassé pour avoir déchiré une image de Jean Paul II de sorte que l’abbé en question ne pouvait ni devenir prêtre ni se marier et se trouvait donc dans une impasse. Voyez jusqu’où allait la fermeté sur les principes de Mgr Lefebvre. Mieux vaut condamner à la misère un de ses diacres inflexibles plutôt que de mettre en doute l’autorité du pape Jean Paul II !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Là encore Mgr Fellay est parfaitement fidèle au prélat qui l’a fait prêtre et évêque : regardez avec quel sang-froid il a chassé tous les prêtres rebelles, les abbés Pinaud, Salenave, Rioult, Méramo, Cériani et tant d’autres. Il a même été jusqu’à renvoyer son confrère dans l’épiscopat, son aîné de 18 ans, le doyen des quatre évêques : Mgr Williamson. Cela m’a fait penser à Marine Le Pen excluant son père du parti qu’il a fondé et présidé pendant quarante ans. Quelle ferme autorité de notre supérieur ! Quelle belle intransigeance ! Quelle franche détermination ! Et notez bien que Mgr Fellay, s’il sait frapper à droite sait aussi sévir à gauche : regardez le sort de l’abbé Aulagnier, renvoyé par un simple fax après 33 ans de Fraternité, parce qu’il a eu le tort d’approuver trop tôt et trop bruyamment l’accord de Campos avec Rome, l’abbé Laguérie privé de couverture sociale et à qui ont été envoyés des vigiles et des chiens au prieuré de Bruges. Mgr Fellay a préféré perdre l’église Saint-Eloi plutôt que de négocier sur les principes, quel homme ! Quel grand homme ! Plutôt perdre des biens que de céder sur l’essentiel, c’est du grand saint Pie X !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le "résistant" : </b>Vous me dégoûtez ! Quel cynisme ! Vous ne pouvez quand même pas nier que Mgr Lefebvre est connu dans le monde entier comme l’évêque valeureux qui a résisté à Vatican II et à la révolution conciliaire…</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le “ralliériste” :</b> Là encore les choses sont plus complexes que ce que croit votre esprit étroit. Oui ou non Mgr Lefebvre a-t-il signé tous les textes et documents de Vatican II, y compris celui sur la liberté religieuse ? Mgr Tissier dont on ne peut nier l’amour qu’il porte au vénérable archevêque a reconnu dans sa biographie parue en 2002 que, contrairement à ce qu’il avait affirmé de son vivant, Mgr Lefebvre avait signé, approuvé tout Vatican II.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le "résistant" :</b> Vous insinuez que notre saint fondateur était un menteur ? C’est ça, dites-le franchement. Répétez-le pour voir !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le “ralliériste” :</b> Menteur, comme vous y allez ! Mgr Lefebvre était animé par l’amour de la vérité. Disons seulement que dans cette affaire il a poussé jusqu’à ses extrêmes limites le concept de restriction mentale chère à nos amis jésuites… N’oublions pas non plus que Mgr Lefebvre a refusé d’apposer sa signature au Bref examen critique sur la nouvelle messe des cardinaux Ottaviani et Bacci. Toujours cette prudence surnaturelle qui le guidera toute sa vie.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le “résistant” :</b> Cynisme toujours ! Vous cherchez seulement à me déstabiliser !</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-weight: bold;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le “ralliériste” :</b> Je cherche à vous apaiser mon ami. Je suis plein d’optimisme pour l’avenir de l’Eglise. Cessons, comme le disait saint Jean XXIII, de se laisser influencer par les « prophètes de malheur ». Ne voyez-vous pas des signes de renouveau dans l’Eglise ? Certes tout n’est pas parfait ici-bas mais sachons voir et analyser les signes positifs. Ne nous laissons pas aller à l’amertume et au zèle amer. Evitons le durcissement du cœur et les infatuations de l’orgueil. Ouvrons-nous, accueillons avec joie, avec gratitude, avec émerveillement le geste paternel de Sa Sainteté le Pape François qui a jugé valides et licites les absolutions conférées par nos prêtres pendant toute l’Année de la miséricorde fêtant les 50 ans de la clôture du concile Vatican II. Rendons grâces au Seigneur pour cette merveilleuse nouvelle.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
De même que Mgr Fellay avait fait chanter des Magnificat après le<i>Motu Proprio</i> de 2007 libérant la messe tridentine, des Te Deum en 2009 pour la levée des excommunications, chantons des Salve Regina solennels pour ce geste courageux de notre Saint-Père car d’évidence il s’agit d’un troisième miracle de Notre-Dame.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Comme l’avait déclaré notre supérieur général qui sait infailliblement reconnaître les miracles tant il est saint et inspiré, le Motu Proprio et la levée des excommunications étaient d’évidence des miracles de Notre-Dame qui a récompensé notre bien aimée Fraternité de ses croisades du Rosaire que le si zélé et si spirituel abbé Lorans avait fort justement qualifié dans Nouvelles de chrétienté de « nouvelle bataille de Lépante ». Le courageux abbé Lorans que les mauvaises langues appellent méchamment « le petit caniche à rubans de Mgr Fellay » fait toujours dans l’excellence mais ce jour-là il s’était surpassé. C’est ça : la nouvelle bataille de Lépante ! J’en ai des frissons tellement c’est beau ! Avec l’abbé Lorans nous respirons l’air des cimes !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le “résistant” : </b>Arrêtez, vous blasphémez ! Instrumentaliser la Mère de Dieu afin de mener à bien une opération de ralliement-apostasie à l’église conciliaire, il n’y a rien de plus vomitif ! Vous devriez avoir honte ! Mgr Lefebvre a toujours combattu l’église conciliaire, lui ! Et il ne s’abritait pas derrière la Sainte Vierge pour justifier ses rares pourparlers avec Rome !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le "ralliériste" : </b>Mgr Lefebvre avait un même amour de la Sainte Vierge que Mgr Fellay. Pensez, après les sacres, il avait changé le célèbre adage catholique « <i>Ubi Petrus, ibi Ecclesia</i> » en « <i>Ubi Maria, ibi Ecclesia</i> ». Là où est Marie, là est l’Eglise. Quelle merveille ! Quel grand théologien ! Le fil conducteur entre Mgr Lefebvre et Mgr Fellay, c’est ce même amour de Dieu, du Pape et de la Sainte Vierge, cette même fidélité à une ligne droite, ce refus permanent du double discours et de la manipulation des esprits.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Par ailleurs, si le saint fondateur d’Ecône avait toujours combattu l’église conciliaire comme vous le prétendez, croyez-vous qu’il se serait rendu de bonne grâce aux convocations des cardinaux Seper et Ratzinger à la Congrégation pour la doctrine de la foi, croyez-vous qu’il aurait été voir toutes affaires cessantes Paul VI en 1976 et Jean Paul II dès son élection en 1978 ? Croyez-vous qu’il aurait demandé et obtenu les autorisations nécessaires pour la fondation de la Fraternité Saint-Pie X, pour l’érection de son séminaire international en 1970 ? Mgr Lefebvre a toujours reconnu l’autorité du pape et des dicastères romains, ainsi que celle des évêques résidentiels et des curés de paroisse. Telle est la réalité.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Lorsqu’il parle d’église conciliaire, il fait allusion à l’esprit libéral voire moderniste qui a envahi une partie plus ou moins importante, selon les moments, de la hiérarchie mais il n’a jamais nié publiquement la légitimité ni l’autorité de cette hiérarchie. A ses yeux, l’église conciliaire n’est pas une entité autonome et distincte de l’Eglise catholique. Pensez autrement, c’est être sédévacantiste, ce que Mgr Lefebvre n’a jamais été.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le “résistant” : </b>Bien que mes amis et moi rejetions le sédévacantisme par fidélité à Mgr Lefebvre qui ne peut ni se tromper ni nous tromper, reconnaissons quand même que dans son sermon à Ecône, à Pâques 1986, évoquant le futur rassemblement à Assise organisé par le pape Jean Paul II, notre fondateur dit bien que dans quelques semaines ou quelques mois il sera peut-être obligé de reconnaître publiquement que le pape n’est pas le pape car on ne peut pas à la fois être la tête de l’Eglise et être hérétique formel ? A un moment donné Mgr Lefebvre s’est donc bien posé sérieusement la question !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le “ralliériste” :</b> Mais là encore vous accordez une importance exagérée à une citation tirée de son contexte. Pour comprendre Monseigneur, il faut prendre en compte la totalité de ses écrits, de ses homélies, de ses conférences et de ses interviews, on ne peut isoler telle ou telle citation.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Si vraiment il fallait accorder une grande importance aux propos que vous évoquez, Mgr Lefebvre aurait fait des déclarations solennelles allant dans ce sens le jour d’Assise ou à sa suite. Or jusqu’à sa mort, cinq ans après, il n’a jamais redit de telles choses qui, notez-le, étaient sous une forme interrogative, explorative et nullement affirmative et sentencieuse.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais si vous voulez tout savoir, je vais vous dire pourquoi Mgr Lefebvre a tenu ces propos ce jour-là : quatre prêtres du district italien de la Fraternité qui dirigeaient la revue <i>Sodalitium </i>(créée en 1984 avec la bénédiction de Mgr Lefebvre) venaient de quitter la FSSPX, en décembre 1985, et de fonder à Turin un petit Institut qui existe toujours, l’Institut <i>Mater Boni Consillii</i> (IMBC). Plusieurs séminaristes d’Ecône, scandalisés par Assise, étaient alors tentés de les rejoindre. En bon politique, Mgr Lefebvre a fait cette déclaration pour les rassurer, les neutraliser. L’opération a parfaitement fonctionné : ils sont tous restés au séminaire d’Ecône, sauf un séminariste italien, l’abbé Giugni qui a rejoint l’IMBC en décembre 1986. Mais notre fondateur n’avait aucune intention, la suite l’a prouvé, de déclarer la vacance du Saint-Siège.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On l’oublie souvent : Mgr Lefebvre était aussi un grand politique. Il savait être diplomate, pragmatique et rusé. On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, c’est bien connu.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le “résistant” :</b> Mais si Mgr Lefebvre était vraiment l’homme que vous décrivez, je ne sais plus quoi penser. Le sédévacantisme est une erreur et un péché nous a-t-on répété depuis 40 ans et le ralliement à l’église conciliaire m’apparaît comme une trahison du combat de la foi. Je ne sais plus à quel saint me vouer.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le "ralliériste" :</b> Détendez-vous et faites confiance au successeur légal et légitime de Mgr Lefebvre. Mgr Fellay est son digne héritier. Même prudence de gouvernement, même habileté, même sens de l’équilibre, même attitude raisonnable fuyant toute extrémité, même force surnaturelle, même amour des principes mâtiné de pragmatisme, même intransigeance envers les prêtres déviants, même sainteté éclatante, même humilité, même zèle pour la gloire de Dieu et le salut des âmes, même réussite matérielle, mêmes mimiques, même élocution et mêmes chauffeurs pour les conduire… à Rome. Cette Rome d’où nous venons et où nous retournons sous l’autorité du bon pape François qui, par humilité, ne juge ni les gays ni les transsexuels.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Du haut du Ciel Mgr Lefebvre peut-être fier de Mgr Fellay et de tous ses prêtres : nous lui sommes restés fidèles. Merci, Monseigneur, d’avoir placé des saints à la tête de votre œuvre. Merci, merci, merci!</div>
<div style="text-align: right;">
<b>Petrus</b></div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-81880639978552262862015-01-14T11:24:00.000-08:002016-04-29T11:24:47.642-07:00Brève réponse à mes détracteurs sur la thèse officielle<div style="text-align: justify;">
Libre à vous de croire les yeux fermés à la thèse officielle. Il y a cependant beaucoup d'invraisemblances qui crée un doute légitime. En l'occurrence je n'affirme rien, je pose des questions. J'ai horreur que l'on nous prenne pour des imbéciles.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Un terroriste qui se balade avec sa carte d'identité en faisant un attentat et qui l'oublie dans la voiture une fois son forfait accompli, pardonnez-moi, mais moi je ne peux pas y croire ! Cela rappelle d'ailleurs les passeports des terroristes retrouvés miraculeusement au milieu du plomb fondu dans les ruines fumantes du World Trade Center. C'est absolument invraisemblable !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Concernant le boulevard Richard Lenoir à Paris, je l'ai emprunté pendant des années à différentes heures du jour, y compris à la mi-journée, il n'a jamais été désert. Qu'il n'y ait ni voiture ni piéton ni moto ni cycliste ni bus ni taxi ni camion pour une scène qui a duré en tout une à deux minutes est totalement invraisemblable. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Lorsque l'on est pourchassé par toutes les polices de France, on ne perd pas du temps, on ne se montre pas chevaleresque en permettant aimablement à la personne dont on vole la voiture de prendre son chien resté à l'arrière du véhicule, on ne laisse pas en vie un gérant de station service, on ne relâche pas un otage ô combien précieux stratégiquement pour sa fuite.</div>
<div style="text-align: justify;">
On nous dit pour expliquer des invraisemblances que c'était des amateurs. Ce qui est en contradiction avec un attentat préparé et opéré sur le plan opérationnel de manière parfaite (ils ont fait le carton plein !), preuve qu'on a affaire à des professionnels.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Etc, etc...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cette affaire ne tient pas la route. Mais libre à vous d'y croire. </div>
<div style="text-align: justify;">
Il ne faut pas oublier que les démocraties modernes sont spécialistes dans les manipulations de masse. Et à bien des égards cette affaire rappelle la manipulation de Carpentras, le 11 septembre et la quinzaine de la haine en 2002.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Au nom de la liberté on assassine la liberté (voir la garde à vue de Dieudonné, des peines de prison ferme et des embastillements prononcés en rafale depuis deux jours). Et tout ce qu'ils appellent les intégrismes religieux va être la cible du pouvoir. Cela promet. Rien n'est pire que l'athéisme d'Etat et que le laïcisme à la française. On a beaucoup plus tué au nom du refus de Dieu qu'en son nom dans l'histoire (voir les centaines de millions de mort du communisme, la Révolution française...).</div>
<div style="text-align: justify;">
Quant à leur liberté d'expression, concept qui d'ailleurs n'est pas acceptable pour un chrétien conséquent, elle est un leurre quand on sait le nombre de révisionnistes en prison et les poursuites incessantes auxquelles doit faire face RIVAROL.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Un mot encore : les tradis se plaignent que les modernistes les ignorent, les méprisent ou les maltraitent. Mais les tradis font exactement la même chose avec leur droite en traitant par le mépris, le boycott ou l'injure tout ce qui est de près ou de loin taxé de sédévacantiste. Voilà qui devrait faire réfléchir. Quoi que je dise, quoi que je fasse, je suis disqualifié aux yeux de la plupart parce que sédévacantiste assumé. C'est lamentable !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Enfin, on me reproche d'être nazi. Ce qui est faux, encore que cette épithète ne me gêne nullement. Je déteste le terrorisme de la pensée. Ce qui est vrai en revanche c'est que 1945 a marqué la défaite de l'Europe, du monde blanc, de la civilisation européenne et chrétienne. Il faut être aveugle ou de mauvaise foi pour ne pas le voir. Et si les Alliés avaient perdu la guerre, nous n'aurions jamais eu Vatican II avec son démocratisme, sa soumission au judaïsme talmudique et à la maçonnerie, son ouverture à gauche et les conséquences épouvantables qui en découlent depuis lors.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Quant à la Résistance, elle est essentiellement un mythe. Mon grand-oncle maternel, aujourd'hui décédé, qui avait été résistant, m'avait avoué un jour : « Si tu savais toutes les saloperies qu'on nous a fait faire dans la Résistance ». Il s'était même étonné d'avoir reçu une médaille pour cela et avoir été considéré comme un héros. L'inversion morale dont nous souffrons aujourd'hui et qui est universelle, elle était déjà au cœur de la Seconde Guerre mondiale. Je ne suis pas l'avocat de l'Allemagne ni des Allemands. Je constate seulement que les Allemands ne violaient pas les femmes françaises. On ne peut hélas pas en dire autant des Russes, des Américains et des Français à l'égard des femmes allemandes à la fin de la guerre. Dire cela, c'est dire la vérité tout simplement. Mais l'on sait que ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire et qui mettent tout sur le dos des vaincus. </div>
<div style="text-align: justify;">
Quand ce sont les Alliés qui lancent des bombes au phosphore sur les villes allemandes et repassent pour être sûrs de bien tuer et déchiqueter les survivants, femmes et enfants compris, ce n'est pas un crime contre l'humanité. Hiroshima non plus. Je refuse cette hypocrisie et cette imposture.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Enfin, on me reproche un ton polémique et des attaques violentes. C'est en proportion du monde dans lequel nous vivons et des ennemis à combattre. Par ailleurs, en France et dans l'Eglise il existe une grande tradition polémiste et pamphlétaire. Quand on lit Louis Veuillot, Léon Bloy, Léon Daudet, Georges Bernanos ça décoiffe ! Loin de moi de me comparer à ces grands polémistes, mais enfin dès qu'on attaque quelqu'un avec une certaine véhémence parce que son comportement ou ses positions le justifient tout le monde vous tombe dessus. Quant à moi je persiste et je signe, je revendique mes critiques et mes attaques contre la tenancière de la cage aux folles et contre le tartuffe de Menzingen (qui ont d'ailleurs plus de points de commun qu'on ne le pense : ralliement au Système, politique de terreur en interne, ego hypertrophié, cynisme absolu, absence totale de convictions, capacité à se faire obéir par des troupeaux de moutons imbéciles et méprisables). </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je ne cherche pas à être aimé mais à dire la vérité, même si elle choque, même si elle déplaît.</div>
<div style="text-align: justify;">
Dieu me jugera infailliblement lors du jugement particulier et lors du jugement dernier. Le jugement des hommes, surtout ceux de notre temps, n'a pour moi aucune espèce d'importance.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Petrus.</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-79489978845654908452015-01-13T11:22:00.000-08:002016-04-29T11:23:00.555-07:00Ni Charlie ni Charia, ni Mossad ni CIA !<div style="text-align: justify;">
DU 7 au 9 JANVIER nous avons vécu notre 11 septembre à nous, un 9-11 français, un 9-11 du pauvre puisque les attentats ont fait 17 morts (20 en comptant les tueurs) contre quelque 3 000 aux Etats-Unis d’Amérique. Depuis une semaine la France a basculé dans l’hystérie collective. Hollande qui était le président le plus décrié, le plus impopulaire de la Ve République apparaît tout à coup aux yeux de la grande masse des imbéciles comme le père de la nation, le nouveau Clemenceau, le nouveau De Gaulle. Il est d’ailleurs très choquant que les attentats profitent au pouvoir exécutif alors même que par leur politique conjointe d’immigration-invasion et de soumission au lobby américano-sioniste les politiciens qui se sont succédé depuis plusieurs décennies au pouvoir portent une responsabilité écrasante dans les tragiques événements de la semaine dernière. N’était-ce pas une folie d’encourager à la fois la venue et l’installation de millions d’immigrés extra-européens, pour la plupart de culture et de religion mahométane, et issus pour l’immense majorité d’entre eux d’Afrique du Nord ou d’Afrique subsaharienne et par ailleurs de les exciter contre la France en menant des guerres en Irak, en Afghanistan, en Libye, en Syrie où nos intérêts vitaux n’étaient nullement menacés, de prendre parti de manière partiale et injuste pour l‘entité sioniste dans son attitude meurtrière envers les Palestiniens (rappelons que lors de la dernière offensive majeure de Tsahal sur Gaza Hollande et Valls avaient interdit des manifestations de protestation contre la sauvagerie de l’armée israélienne massacrant sans vergogne des enfants désarmés), d’être inféodé chaque jour davantage à l’axe américano-sioniste ? La France est le pays d’Europe qui compte à la fois la communauté juive et la communauté arabo-musulmane les plus nombreuses, ce dont il n’y a certainement pas de quoi se vanter, et ce qui est un cocktail explosif. RIVAROL le répète depuis des décennies : les sociétés multiculturelles, multiethniques et multiconfessionnelles sont multiconflictuelles. L’exemple du Liban, du Kossovo et de tant d’autres régions du monde l’ont amplement démontré. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Si LA France était restée ce qu’elle était encore il y a une soixantaine d’années, un peuple homogène, blanc, européen et chrétien, nous n’aurions jamais connu les attentats sanglants de ces derniers jours. Les vrais criminels sont ceux qui se sont ingéniés à détruire, de manière irréversible, du moins l’espèrent-ils, l’homogénéité corporelle, culturelle et spirituelle de notre pays. C’est pourquoi il est hors de question d’entrer dans l’union nationale, l’union sacrée que l’on nous propose et qui est un rassemblement autour de ceux qui sont directement à l’origine de la faillite de notre pays. Il n’est pas question de nous unir autour des valeurs de leur République judéo-maçonnique. Car si nous n’avons évidemment aucune sympathie pour l’islam, quelles qu’en soient les composantes et les tendances, et que nous nous sommes toujours opposés à l’islamisation de notre pays, à la construction de mosquées et de minarets, à la généralisation du hallal tout en précisant que l’islamisation n’était qu’une des conséquences détestables de l’immigration de masse organisée par nos dirigeants et les lobbies et cercles mondialisés, nous n’en avons pas davantage, et même encore moins, pour leurs Gay Pride, leur loi Gayssot et leur loi Veil, leur laïcité liberticide, leur athéisme d’Etat, leur antichristianisme hystérique, leur soumission au CRIF et à la Licra, leur cynisme, leur immoralité, leur obscénité, leurs mensonges et leurs forfaitures, leur mépris du peuple, de notre pays, de notre histoire, de nos racines, de nos traditions. Contrairement à ce que l’on nous serine, il ne s’agit pas d’un combat de la civilisation contre la barbarie mais d’une guerre entre deux conceptions du monde également condamnables. Nous ne nous reconnaissons ni dans l’islam salafiste ni dans cet Occident apostat, judaïsé, maçonnique, postchrétien, matérialiste et lui aussi barbare. Nous avons affaire à deux fanatismes également répréhensibles : celui des tueurs mais aussi celui, antichrétien, antireligieux, des caricaturistes de Charlie. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
CAR s’il n’est pas acceptable d’abattre froidement des hommes désarmés (même si c’est ce qu’a fait la Résistance de 1940 à 1945 : on a considéré comme des héros les résistants qui abattaient froidement des soldats allemands dans le dos et si des résistants avaient décimé toute la rédaction d’un journal pétainiste ou collaborationniste, ils auraient été considérés à coup sûr comme dignes du Panthéon !), favoriser et rembourser l’assassinat dans le ventre de leur mère de millions d’enfants à naître, n’est-ce pas une forme moderne, mais elle parfaitement autorisée et même promue, de barbarie ? L’Assemblée nationale, à l’occasion des 40 ans de la loi Veil, dans une résolution solennelle votée à la quasi-unanimité des parlementaires, a réaffirmé « le droit universel, des femmes à disposer librement de leur corps ». Et que dire du “mariage” homosexuel et de l’adoption promus par nos gouvernants et acceptés de facto aujourd’hui par tous les grands partis politiques ? N’est-ce pas là aussi une forme de barbarie moderne que cette union contre-nature ainsi institutionnalisée, solennisée, protégée ? Qu’il est loin le temps où les petits enfants de France apprenaient dans le Catéchisme de Saint Pie X que « l’homosexualité est un crime qui crie vengeance devant Dieu » ? Et dans ses vœux pour la Saint-Sylvestre, le chef de l’Etat a dit sa volonté de voir voter par le Parlement une loi légalisant l’euthanasie c’est-à-dire le suicide de masse, à commencer par celui des personnes âgées, handicapées ou dépressives n’étant d’aucune utilité pour la machine économique. Cet Occident barbare est donc particulièrement mal placé pour donner des leçons à qui que ce soit et pour se revendiquer de la civilisation et du bien. Méfions-nous comme la peste de ce discours manichéen sur l’axe du bien et l’axe du mal. Il est mensonger et ne peut de surcroît qu’attiser les guerres civiles et les guerres extérieures. De plus, ce régime se réclame de la sanglante Révolution française qui décapitait à tout-va et des épurateurs de 1944-1945 qui n’ont pas non plus fait dans le détail. Le terrorisme est donc à géométrie variable. Lorsque les Allemands recevaient des bombes au phosphore à Hambourg et à Dresde, lorsque les Japonais subissaient la bombe atomique à Hiroshima et à Nagasaki, là ce n’était pas du terrorisme ni un crime contre l’humanité. Il y a donc de bonnes et de mauvaises bombes ; tout dépend qui les lance et sur qui elles s’écrasent.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
CE N’EST pas un hasard si, dans une démarche totalitaire, on a enjoint à tous les Français de s’identifier à Charlie Hebdo avec le slogan partout répété « Je suis Charlie ». En effet leur République, leur régime, leur Système, leurs valeurs, leur vision du monde, leur idéal c’est Charlie. C’est-à-dire un immonde torchon conformiste, grassement subventionné, fait par des dessinateurs et des journalistes soixante-huitards dénués de talent et qui se sont acharnés à coups de slogans et de dessins orduriers, abjects, pornographiques pendant des décennies à salir la police, l’armée (corps de métier que tout à coup les media n’ont eu de cesse de vanter après la fusillade à Charlie Hebdo, quelle ironie !), le drapeau, la nation, le peuple, les Français de souche, la religion catholique, à condamner le prétendu racisme des Français, à favoriser l’immigration extra-européenne et musulmane dans notre pays tout en provoquant de manière ignominieuse et irresponsable ces mêmes mahométans en reproduisant des caricatures, elles aussi abjectes, de leur “Prophète”. Une chose est en effet d’être incroyant, une autre est d’insulter de manière grossière, haineuse, à travers des dessins scatologiques, ignobles ce que les croyants ont de plus sacré. En s’en prenant de manière aussi outrageante, aussi blessante, aussi ignominieuse aux croyances les plus sincères et les plus profondes, on déchaîne les passions, on favorise les guerres civiles, on excite les antagonismes et on amasse des charbons ardents sur sa tête. </div>
<div style="text-align: justify;">
Si l’on ne peut évidemment approuver ou cautionner en quoi que ce soit la tuerie à Charlie Hebdo, quels qu’en soient d’ailleurs les véritables commanditaires (des services secrets, américains ou israéliens, auraient parfaitement pu manipuler des islamistes, les poussant cyniquement à agir, ou les laissant faire, ce qui était tout bénéfice pour eux sur le plan géopolitique), massacre qui a de surcroît coûté la vie à un agent de maintenance et à deux policiers dont l’un était père d’une fillette d’un an, on ne saurait faire des plumitifs de Charlie des victimes innocentes. On nous présente ces hommes comme joyeux, tolérants, sans haine et respectueux des autres alors qu’il suffit de feuilleter un seul numéro de Charlie Hebdo pour avoir la nausée et les mains sales. Nous avons d’ailleurs décidé de ne pas reproduire ces dessins, fût-ce pour les dénoncer, ni même de les décrire car nous ne voulons pas participer à d’odieux blasphèmes. Disons seulement qu’à l’occasion de la Nativité ces immondes personnages de Charlie avaient concocté un numéro spécial sur le Christ et la Sainte Vierge où ils s’étaient surpassés dans l’ignominie. Et que dire d’un dessin tout récent sur la Sainte Trinité absolument vomitif ! D’aucuns penseront que la mort sanglante et subite des principaux dessinateurs et rédacteurs de Charlie Hebdo le lendemain de l’Epiphanie, pendant le temps de Noël, n’est pas le fruit du hasard. Si cette tuerie est évidemment moralement condamnable, la Providence a pu se servir de tueurs mahométans fanatisés (ou d’autres exécutants si la version officielle est fausse) pour venger la Mère de Dieu ainsi outragée, le Christ ne souffrant pas que l’on touche impunément à Sa Mère. Qu’auraient dit d’ailleurs les dessinateurs de Charlie si l’on avait fait des dessins ignobles sur leur mère, leur père, leur sœur ou leur frère ? Et là c’est infiniment plus grave puisqu’il s’agit de Dieu. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
A cet égard, comment ne pas être scandalisé (bien que cela ne nous étonne pas) que le clergé moderniste ait fait partout sonné le glas des cathédrales et des églises en hommage aux dessinateurs de Charlie Hebdo ? Que l’on ait fait sonner le glas de Notre-Dame de Paris et de tous les sanctuaires de Lourdes est une insulte sans précédent à la Sainte Vierge qui ne peut qu’attirer la malédiction du Ciel sur leurs auteurs et ceux qui les applaudissent. Que dire aussi des propos du clown François qui a condamné la tuerie sans à aucun moment critiquer les dessins ignobles de Charlie et qui a appelé à à se joindre aux manifestations judéo-maçonniques qui prônaient la liberté du blasphème ? Le dimanche 11 janvier était en France la solennité de l’Epiphanie, c’est-à-dire la manifestation de Dieu aux hommes, de la Vérité dans les ténèbres. Or ces manifestations du 11 janvier qui ont réuni, paraît-il, quatre millions de moutons, étaient une contre-Epiphanie, le témoignage de l’apostasie publique de la France, de la liberté et de la revendication du blasphème avec les pancartes et autocollants partout affichés : « Je suis Charlie ». Or il est évident que dans un pays civilisé un torchon comme Charlie aurait été interdit et ses plumitifs auraient eu à rendre des comptes. Devant la justice, avec toutes les garanties du droit, de la défense, et évidemment sans être abattus comme des chiens. Si les tueurs qui ont tué froidement une grande partie de l’équipe de Charlie sont incontestablement des assassins qu’il faut condamner, les plumitifs de Charlie, par leurs dessins abjects, sont des assassins de l’âme. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
ON NOUS parle ad nauseam de la liberté d’expression en répétant que Charlie en serait le plus bel emblème. De qui se moque-t-on ? Ce journal qui avait milité pour l’interdiction du Front national (l’ancien, pas celui, totalement soumis au Système, de Marine Le Pen), qui a toujours refusé la liberté de recherche et d’expression pour les révisionnistes, est d’un conformisme des plus navrants. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si c’est Libération, dirigé par Rothschild, qui a accueilli une fois encore la rédaction de Charlie. D’ailleurs quasiment toutes les télévisions, toutes les radios se sont mises au service de Charlie, ont mis un bandeau noir sur l’écran et en ont fait des tonnes en qualifiant de héros et de martyrs de la liberté d’expression les dessinateurs tués. Or si un attentat avait ainsi décimé la rédaction de RIVAROL ou de Minute, croyez-vous que ces media en auraient fait le millième de ce qu’ils ont fait pour Charlie ? Certains auraient même dit ouvertement que nous l’avions bien cherché ! Preuve que Charlie était un organe des plus lâches et des plus méprisables, il avait chassé un de ses piliers, le dessinateur Siné, en 2008, parce que ce dernier s’était simplement interrogé, sur le mode humoristique, sur l’annonce de la conversion du fils Sarkozy au judaïsme du fait de ses fiançailles avec l’héritière israélite des fondateurs de Darty. Siné avait simplement terminé sa chronique par ses mots : « Il fera du chemin dans la vie, ce petit ! » </div>
<div style="text-align: justify;">
Ce qui a suffi au directeur de Charlie de l’époque, Philippe Val, pour l’accuser d’antisémitisme et pour le renvoyer du journal. Pis, le dessinateur Riss (qui a été blessé dans la tuerie du 7 janvier) a attaqué en justice Vincent Reynouard qui avait repris sans autorisation et détourné quelques caricatures de Charlie dans une brochure révisionniste, le faisant condamner de manière définitive à quelque 20 000 euros d’amende et de dommages et intérêts et à de la prison avec sursis. C’est dire à quel point ce journal est attaché à la liberté d’expression ! Il n’est en effet attaché qu’à la liberté de salir, de diffamer, de souiller, d’injurier, de blasphémer, de détruire. On nous dit qu’il est ahurissant d’être tué parce que l’on a seulement fait usage d’un dessin et d’un crayon. Mais outre que les dessins et les mots peuvent tuer, lorsque l’Iran a organisé un concours de dessins et de caricatures sur l’“Holocauste”, les dirigeants occidentaux et les media ont dénoncé ce qu’ils estimaient être une ignominie, preuve de leur hypocrisie et signe que la religion de la Shoah est, avec l’avortement et l’homosexualisme, eux aussi protégés par des lois d’exception (Neiertz et Perben), les seules religions de l’Occident décadent.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
ON NOUS parle sans cesse ces jours-ci de la liberté. Mais plus on la célèbre, plus on l’assassine. Il est en effet question, comme aux Etats-Unis, après le 11 Septembre 2001, de mettre en œuvre l’équivalent de Patriot Act, lesquels dispositifs ont fortement réduit les libertés outre-Atlantique, au nom de la lutte contre le terrorisme, et permis les abominations de Guantanamo. Lorsque Hollande et Valls disent qu’ils vont encore renforcer la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et le négationnisme (que vient-il faire dans cette affaire ?), on peut légitimement craindre le pire. Si l’on ne fait pas sienne la version officielle des attentats, l’on risque d’être poursuivi en justice pour diffusion de fausses nouvelles. Si l’on laisse entendre que les dessinateurs de Charlie ont récolté tragiquement dans leur chair ce qu’ils ont semé dans les âmes sans prendre le soin de condamner explicitement le carnage, on peut être poursuivi pour apologie de terrorisme. Plusieurs personnes ont déjà été condamnées à des peines de prison ferme et embastillées pour avoir dit leur solidarité avec les jihadistes (4 ans de prison ferme dans un cas pour apologie de terrorisme, dix et trois mois de prison ferme pour d’autres jeunes hommes). Et Dieudonné qui, au retour de la manifestation de dimanche, avait écrit sur sa page Facebook « Je me sens Charlie Coulibaly » est poursuivi pour apologie de terrorisme, le ministre de l’Intérieur ayant parlé d’“abjection”. Et le fait que l’humoriste dans une lettre ait essayé de calmer les choses en expliquant ce qu’il avait voulu dire par là (aux yeux des autorités il est considéré comme un terroriste de la pensée, comme la branche humoristique d’Al Qaïda) n’a pas suffi à faire baisser la pression. On nous dit de rire avec Charlie mais quand on voit la tête patibulaire de Valls et les menaces qu’il professe sur tous ceux qui ne s’aligneront pas sur la pensée unique, l’on n’a vraiment aucune envie de rire. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
LES autorités auront cependant du travail pour faire taire les jeunes mahométans qui sont déjà souvent irrévérencieux envers le dogme de la Shoah — contrairement aux jeunes Français de souche qui sont en général des moutons de Panurge — et qui considèrent les trois jihadistes comme des héros. Dans beaucoup d’établissements scolaires, la grotesque minute de silence (d’origine maçonnique et inventée pour se substituer à la prière silencieuse) a été très perturbée, certains enseignants y ont même renoncé devant les réactions des élèves. Dans une école élémentaire de Seine-Saint-Denis, pas moins de 80 % des enfants d’une classe ont refusé ce rituel laïcard. Certains élèves ont aussi fait entendre leurs convictions. « Mais vous ne comprenez pas, le Prophète, ils n'auraient pas dû le dessiner (…). Il est au-dessus des hommes », a lancé une élève de sixième à son professeur qui, lui, au moins, défend ses convictions contrairement aux catholiques tièdes. Un élève d'une enseignante de français dans le XIIIe arrondissement de Paris l'a interpellée en ces termes : « Madame, c'est possible que je ne fasse pas la minute de silence? Je ne veux pas me recueillir pour des gens comme ça. » Un autre lui a lancé : « Ils l'ont bien cherché. On récolte ce que l'on sème à force de provoquer. » Dans une classe de troisième comptant 26 collégiens, raconte Le Figaro, huit ont rejeté la décision de décréter un jour de deuil national. Dans un collège de Roubaix, un rassemblement de 400 élèves a été dominé par un « grand bourdonnement » et les réflexions de certains qui « ne comprenaient pas bien à quoi ça servait », rapporte un enseignant. Sur son compte Facebook, un professeur raconte sa difficile journée de jeudi, expliquant vouloir demander sa mutation. Elle raconte avoir été accueillie à 8 heures par des « Moi j'suis pour ceux qui l'ont tué ». « Moi, ma mère dit qu'ils l'avaient bien cherché », glisse à une enseignante un élève mahométan, toujours selon le quotidien de “droite” libérale. « Je te bute à la kalach » a lancé à Lille un élève de quatrième à son enseignante pendant la sacro-sainte minute de silence. </div>
<div style="text-align: justify;">
Ce qui a semé la consternation chez des enseignants, pour la plupart gauchistes, qui ont pourtant encouragé pendant des décennies l’immigration de masse et qui aujourd’hui se retrouvent face à des élèves qui sont aux antipodes de leur vision du monde, un peu à l’image de la France black-blanc-beur que nos dirigeants ont voulue et qui plébiscite Dieudonné, s’esclaffant dès que l’humoriste sort de bons mots sur les juifs. Voilà au moins quelque chose de roboratif dans la situation actuelle !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
QUE PENSER enfin de ces attentats ? Nous consacrons un numéro spécial à ces événements avec un maximum d’informations, d’analyses de commentaires. Outre nos rédacteurs, nous donnons la parole à des personnalités de la dissidence et à différentes figures des droites nationales et radicales qui donnent en toute liberté leur point de vue, parfois convergent, parfois différent. Deux thèses s’affrontent : ceux qui, faisant leur la thèse officielle, considèrent qu’il s’agit d’attentats islamistes et qu’il ne faut pas chercher plus loin, et ceux qui, s’interrogeant sur les multiples invraisemblances de la version officielle, se demandent s’il ne s’agirait pas d’une opération orchestrée par les services secrets américains ou israéliens. Il est en effet facile pour ces professionnels de manipuler des islamistes voire d’actionner des agents se faisant passer pour tels. La carte d’identité d’un des frères Kouachi miraculeusement retrouvée dans la voiture laissée à l’abandon qui rappelle étrangement les passeports des terroristes retrouvés au milieu du plomb fondu dans les ruines fumantes du World Trade Center, ne nous permet pas pour notre part d’adhérer à la version officielle. Un terroriste ne se promène pas avec sa carte d’identité et ne l’oublie pas. Les invraisemblances et incohérences sont légion, l’ami Léon Camus en recense un certain nombre dans ses articles. </div>
<div style="text-align: justify;">
On peut par ailleurs s’étonner qu’en plein Paris, vers midi, les rues soient totalement désertes lorsque les deux tireurs agissent, ainsi que le montrent les différentes vidéos, que les deux frères prennent tout leur temps alors qu’ils sont censés être poursuivis par toutes les polices de France, qu’ils connaissent parfaitement le lieu et l’heure de la conférence de rédaction de Charlie mais ne semblent pas en connaître l’adresse exacte (ils se trompent de numéro puis d’étage). Ils permettent à la personne dont ils ont volé la voiture, alors qu’ils sont pourchassés, de faire descendre son chien qui se trouve à l’arrière du véhicule, ne portent pas leur cagoule devant le gérant de la station d’essence et devant la femme dont ils volent la voiture dans leur cavale et ne les tuent pas, ce qui permet à ces derniers d’appeler la police. Pis, les deux frères relâchent le gérant de l’imprimerie où ils ont trouvé refuge, ce qui est incompréhensible car ils se mettent ainsi en danger et s’interdisent ainsi toute possibilité de fuite. Encore plus curieusement, lorsqu’un journaliste de BFMTV appelle l’imprimerie où ils sont retranchés, l’un des frères répond très calmement et explique par qui il est financé, de quel groupe il dépend (Al Qaïda Yémen). Encore plus curieusement, Amedy Coulibaly, pendant la prise d’otages à l’hypermarché cacher porte de Vincennes qui a fait quatre morts (qui soit dit en passant ont tous été enterrés dans l’entité sioniste, comme les enfants de l’école toulousaine tués par Merah, preuve que la famille de ces israélites se sent plus israélienne que française) appelle de lui-même la même chaîne de télévision (comment a-t-il pu avoir le numéro de BFM TV ?) et dit tout aussi calmement que lui dépend non d’Al Qaïda mais de l’Etat islamique tout en affirmant ayant organisé de concert ces opérations avec les frères Kouachi). Tout cela est très étrange et il y aurait encore beaucoup à dire.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
NOUS VIVONS l’époque de toutes les manipulations. Gardons donc notre calme et notre sang-froid. Aiguisons notre esprit critique. Sachons repérer la propagande, débusquer les mensonges et les impostures. Tout indique qu’il y a au plus haut niveau une volonté de créer en France une guerre civile. Des mosquées ont été attaquées, sans gravité pour le moment mais tout indique que l’on veut nous pousser dans une guerre civile entre juifs et mahométans selon la stratégie du choc des civilisations que fait sienne une Marine Le Pen à qui tous les espoirs sont donc permis, et que l’on veut nous obliger à choisir notre camp, à nous embrigader dans une prétendue guerre de la civilisation et du droit contre la barbarie. Comme en 1914, comme en 1939. Rappelons-nous la grande leçon de Céline : ne faisons pas la guerre pour ces gens-là. Leur guerre n’est pas la nôtre. Leurs intérêts, leurs dilections et leurs haines ne sont pas les nôtres. Si l’on en doutait, il suffisait d’entendre l’autre jour Bernard-Henri Lévy dénoncer sur BFMTV « les islamo-fascistes, les nouveaux nazis » contre lesquels il faut selon lui mener une guerre à outrance, une guerre à mort. Quant à nous, nous ne marcherons pas. Nous sommes catholiques et Français et nous entendons le rester. Nous luttons pour un pays blanc, européen et chrétien, ce qu’il fut pendant près de vingt siècles. </div>
<div style="text-align: justify;">
Nous ne sommes pas Charlie, nous ne sommes pas Ahmed, nous ne sommes pas Lévy. Ni Charlie, ni Charia, ni Mossad ni CIA : nous sommes RIVAROL !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Jérôme BOURBON.</div>
<div style="text-align: justify;">
Editorial du jeudi 15 janvier 2015</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-34548468635031035022014-12-18T11:21:00.000-08:002016-04-29T11:21:41.827-07:00Le néo-FN est une vraie cage aux folles !<div style="text-align: justify;">
LORSQUE, dans un entretien au site e-deo, en octobre 2010, nous écrivions que « l’entourage de Marine Le Pen n’était composé que d’arrivistes sans scrupule, de juifs patentés et d’invertis notoires », combien d’attaques et d’insultes avons-nous reçues, y compris de faux amis ! Pourtant nous ne faisions que dire la vérité, ainsi que l’actualité récente le montre une nouvelle fois de manière éclatante. Le 12 décembre, dans une conférence de presse, la présidente du FN a annoncé le ralliement de Sébastien Chenu, homosexuel militant tout droit venu de l’UMP où il était secrétaire national à la culture. Il fut le soutien de Nathalie Kosciusko-Morizet aux municipales à Paris et de Bruno Le Maire pour la présidence du parti. Mais il est surtout connu pour être le fondateur du mouvement Gaylib, créé en 2001, structure interne à l’UMP qui milite pour les droits des homosexuels (“mariage”, adoption, PMA et GPA), qui est à l’origine de la création de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) et de l’institution d’un ahurissant délit d“homophobie” et qui, en 2013, a rejoint les centristes de l’UDI. Chenu est l’ancien directeur de la stratégie de France 24 et consultant en communication politique. C’est d’ailleurs Gay-Lib qui avait convaincu Alain Juppé, alors président de l’UMP, d’envoyer très officiellement une délégation de son parti à la Gay Pride — ce qui avait entraîné cette boutade de Philippe de Villiers : « l’UMP défilera-t-elle dans le char de tête ou le char de queue de la manifestation ? » </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La présidente du FN a confié à ce Sébastien Chenu qui rejoint le Rassemblement Bleu Marine (qu’il conviendrait de rebaptiser le Rassemblement Rose Marine) le soin de présider un « collectif culture » au côté du député franc-maçon Gilbert Collard. Il aura donc la même fonction qu’à l’UMP qu’il quitte en raison des positions de ce parti qu’il juge trop conservatrices sur le plan sociétal. En revanche, auprès de Marine Le Pen, l’homme se dit « hyper à l’aise » (sic). Il est vrai que l’UMP, essentiellement pour des raisons électoralistes, avait été globalement plus en pointe que le néo-FN dans le refus de la loi Taubira, ce qui est un comble. De même que Gianfranco Fini a terminé sa carrière politique à gauche de Berlusconi en Italie, il nous paraît tout à fait logique que Marine Le Pen, mixte de Gianfranco Fini et de Pim Fortuyn, finisse à la gauche de la pseudo-droite parlementaire voire à la gauche de la gauche ! Le fondateur de Gay-Lib, en rejoignant la présidente du FN, est toujours militant du “mariage” homosexuel mais, dit-il, « Marine Le Pen est favorable à un Pacs amélioré » et cela lui convient. Il a en effet bien compris que le Pacs amélioré, l’union civile que défend le numéro un du FN est exactement la même chose que le mariage civil pour les gays, seul le mot diffère. En effet, pendant son quinquennat, Sarkozy a accordé aux pacsés les mêmes avantages que les couples mariés sur le plan fiscal, successoral et patrimonial. Il n’y a donc plus aucune différence entre le Pacs et le mariage civil, si ce n’est que ce dernier a lieu en mairie. De même que la Gay Pride est subventionnée par la mairie de Paris et les principales institutions de la République et qu’elle est considérée comme un programme culturel, Chenu — que Marine Le Pen va présenter aux élections départementales en Picardie en mars — pourra utilement proposer l’organisation de Gay Pride au sein du néo-FN. Nul doute que les personnes intéressées seraient nombreuses. Marine Le Pen a vraiment gâté sa nouvelle recrue puisque, outre la présidence du collectif culture au RBM et une candidature dans un canton de l’Oise, le fondateur de Gay-Lib sera également candidat aux régionales sur la liste qu’elle conduit dans le Nord Ouest et surtout il a été embauché comme assistant parlementaire de l’eurodéputé FN Dominique Bilde, mère de Bruno Bilde, lequel est un intime de Steeve Briois ! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais le fondateur de Gay-Lib n’arrive pas tout seul : selon Minute du 17 décembre, « Sébastien Chenu a ainsi exigé et obtenu que son jeune “ami” Aymeric Merlaud, âgé de 22 ans et n’ayant strictement aucune expérience de la politique, soit investi pour les élections départementales dans un canton du Maine-et-Loire. La commission d’investiture du FN a validé cette candidature la semaine dernière. Aymeric Merlaud, qui habite à Paris, va donc porter les couleurs du FN au cœur de la Vendée militaire, dans le canton de Saint-Macaire-en-Mauges, près de Cholet, où demeurent ses parents, tout en essayant de poursuivre ses études de droit économique qu’il a débutées en septembre. Quant au candidat qui était pressenti, il a été prié de dégager le terrain pour permettre au protégé de Chenu de lancer sa carrière. » Toujours, selon notre excellent confrère, « l’arrivée de Sébastien Chenu au Rassemblement Bleu Marine n’a pas entraîné que des grincements de dents. Ses “amis” se sont publiquement réjouis. Lui-même ne devait pas savoir qu’il avait déjà tant d’“amis” au Front national ou au RBM. Ainsi Damien Obrador (...) a-t-il twitté : « Je me réjouis de voir mon ami @sebchenu rejoindre la grande famille des patriotes et de faire bénéficier le #RBM de ses grandes compétences.» Chenu est son “ami” ? Première nouvelle. On ne savait pas le jeune élu FN de Gironde, “marieur” de deux colistiers gays (et qui n’a subi aucune sanction pour cela), si proche de Chenu. De même Pierre Ducarne, qui fut tête de liste aux municipales à Nancy et a bénéficié de l’intervention de Florian Philippot pour échapper à l’exclusion du FN après s’être fait photographier derrière un stand LGBT, s’est-il réjoui, ainsi que tout un tas d’autres jeunes pousses du FN, ravies de voir ainsi arriver leur “ami”. En fait, au sein du FN qui dit combattre tout « communautarisme », s’est manifestée une amicale solidarité due au seul fait que Sébastien Chenu est un des fondateurs de GayLib. Cela suffit manifestement à en faire leur « ami ». A part ça, il n’y a pas de lobby gay au FN » conclut avec pertinence l’hebdomadaire qui montre sur une photo Chenu dans une manifestation parisienne en faveur du « mariage pour tous » avec derrière lui une pancarte : « La PMA pour toutes ». A ses côtés défilaient Pascal Houzelot, le fondateur de Pink TV, chaîne homosexuelle, puis de Numéro 23, la chaîne de la “diversité”, le chanteur Dave et Steevy Boulay, le gay partenaire radiophonique de Laurent Ruquier. Que du beau monde ! Le 17 novembre, Chenu adressait encore ce texto à Daniel Fasquelle, député UMP du Pas-de-Calais : « Ce SMS pour te dire la désolation qui était la mienne en lisant tes propos sur le reniement d’une filiation d’enfants adoptés par des couples gays. Inutilement blessante, profondément choquante, ni républicaine ni humaniste, tu caricatures et enfermes cette pauvre UMP dans un conservatisme de mauvais aloi. » Voilà qui est l’homme que promeut Marine Le Pen ! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
ON VOIT très bien par ce ralliement spectaculaire et médiatisé que la présidente du FN qui avait déjà été très ambiguë sur la loi Taubira, manifestement fort mal à l’aise sur cette question et qui avait refusé formellement de participer à toutes les actions entreprises contre cette loi abominable, ne s’oppose en rien au “mariage“ homosexuel de même qu’elle est clairement pour « le droit à l’avortement » comme elle l’a souvent répété publiquement. Le journaliste Nicolas Lebourg, « spécialiste des droites extrêmes » et qui a écrit un ouvrage sur le FN, dans un entretien au site des Inrocks, en janvier 2013, le reconnaissait déjà :« Marine Le Pen s’est positionnée (tardivement) contre (la loi Taubira) car Jean-François Copé a pris les devants ! Il y a quelques mois elle bottait en touche, elle n’était pas vraiment contre le projet de loi, elle parlait surtout d’organiser un référendum. »</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
ET COMME si cela ne suffisait pas, on apprend par le magazine Closer (le tout-Paris journalistique le savait déjà mais pas le grand public) que Florian Philippot, le numéro 2 du FN, l’éminence grise de Marine Le Pen, celui que d’aucuns en interne appellent le “gourou”, est adepte de ce que l’on appelait autrefois le « vice italien », ce qui est une information politique de première importance lorsque l’on sait que Philippot a été de ceux qui ont œuvré pour que le FN mette la pédale douce (si je puis dire) sur la question du “mariage” homosexuel. Closer rappelle : « C’est Philippot notamment qui, il y a deux ans, alors que les militants opposés au mariage pour tous descendaient dans la rue, avait convaincu Marine Le Pen de ne pas se joindre à eux. » Le magazine people raconte également, dans le style indigent qui lui est propre, le week-end passé à Vienne par Philippot et son “compagnon” : « Quoi de plus sympa qu’un petit trip en Europe avec son ami pour oublier les guerres intestines et les tensions du boulot ? En bons Parisiens d’adoption, Florian et son ami, journaliste de télévision, ont donc choisi de s’aérer deux jours à Vienne, capitale à la fois cool et tradi de l’Autriche, et accessible en seulement deux heures de vol. (...) Florian et son ami, qui est toujours là pour défendre la cause gay à coups d’articles et de vidéos, ont en effet opté pour un hôtel proche du centre-ville, un établissement élégant, mais tout à fait accessible (comptez environ 400 euros pour une suite, petit déj’ compris). (...) Après (un) instant culture et comme le fond de l’air est plutôt frais en ce moment, ils se sont engouffrés dans un sauna (gay) de la capitale autrichienne… Infatigables quand il s’agit de s’éclater (sic), le numéro deux du FN et son ami ont achevé leur week-end en passant par la fête foraine du Prater (endroit incontournable) où ils ont testé le train fantôme. Après tout, c’est chouette, cette sensation de frissons sur commande. Et puis, c’est parfois si bon de se lâcher quand on est loin de Paname. » Fin de citation.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Que Philippot s’acoquine avec un journaliste de télévision militant du lobby LGBT, que Chenu soit un ancien responsable de France 24, lui aussi du lobby homosexualiste, montrent à quel point le néo-FN fait partie du Système puisque ses plus hauts dirigeants n’hésitent pas à entretenir des relations intimes avec des journalistes de grands media audiovisuels comme le font les dignitaires des autres partis. Voilà qui devrait faire réflchir ceux qui pensent que la formation de Marine Le Pen est un mouvement hors Système. Le site de gauche <slate.fr>, sous la plume de Didier Lestrade, fondateur d’Act up, affirme même que « dans certaines régions comme la Gironde, 50 % des militants actifs du FN sont gays. Vous tirez Philippot et c’est toute une volière de mecs qui déboule ! ». Par ailleurs, dans Le Front National des villes et le Front National des champs, Octave Nitkowski avait révélé que Steeve Brois, secrétaire général du FN de 2011 jusqu’à fin novembre 2014 et maire frontiste d’Hénin-Beaumont, est homosexuel et qu’il vit en couple avec un autre dirigeant du FN faisant partie du cabinet de Marine Le Pen. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Notre ami Roger Holeindre a souvent expliqué que s’il avait quitté le FN, c’est en grande partie à cause du nombre de gays au sein de sa direction. “Popeye” était allé voir Jean-Marie Le Pen dans son bureau en ayant écrit sur un papier la liste impressionnante des homosexuels entourant Marine Le Pen. Car il se passe au FN ce qui se déroule à la mairie de Paris depuis le temps de Delanoë : ces homosexuels chassent en meute, se cooptent les uns les autres, accaparent les principaux postes de responsabilité et les autres n’ont le droit qu’à des miettes. Même Eric Zemmour, dans une émission de télévision, avait fait remarquer à Marine Le Pen que des militants du FN se plaignaient du communautarisme gay au sein du FN. Notre confrère Minute, depuis janvier 2013, a lui-même à plusieurs reprises, dans des articles documentés et courageux, dénoncé l’existence d’un « lobby gay » au FN. Pour un parti qui prétend combattre tous les communautarismes, c’est particulièrement gênant !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
POURQUOI la présidente du FN s’entoure-t-elle de gays ? Nicolas Lebourg, dans le même entretien aux Inrocks, répondait : « C’est une grande question qui a trait à sa psychologie. Marine Le Pen a à l’évidence un complexe d’infériorité et ce groupe la rassure, flatte son ego. Ils sont capables de travailler de manière inconditionnelle pour elle. Elle est très valorisée par cette petite troupe. Apparemment il y a une lutte affective pour elle, son groupe essaye de la monopoliser affectivement, de la séparer de son père et de Louis Aliot (son concubin sépharade du moment). Mais la question qui se pose c’est combien de temps le FN peut-il tenir sur le fait que ses cadres ne font pas de coming out, sachant qu’ils sont sous la menace permanente d’être outés par Act Up ? » Et Lebourg d’ajouter : « Marine Le Pen c’est le phénomène Dalida, elle est adulée par un encadrement gay, elle a toujours fréquenté la nuit gay. »</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Voilà où en est le parti censé jusque-là défendre la famille et les valeurs traditionnelles ! Marine Le Pen a jugé “insupportable” que la vie privée de son numéro 2 soit violée par Closer. Et tous les adversaires habituels du FN, de Renaud Dely à Abel Mestre, du Parti de Gauche à l’UMP, ont cette fois-ci de manière très révélatrice défendu Philippot. Ce dernier, invité de France Inter le 15 décembre, s’est dit « très en colère » par ces révélations. Oh la chochotte !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Qu’ils sachent, ces imposteurs, que lorsque l’on est un personnage public, l’on ne s’appartient plus et qu’il n’y a pas une dichotomie absolue entre vie privée et vie publique. La presse française a parfois sur ce sujet des pudeurs exagérées car sans verser dans les excès des media américains, il n’est pas normal qu’au nom du respect de la vie privée pendant des années, on nous ait caché le fait que Mitterrand faisait payer aux frais du contribuable le logement de sa maîtresse, Anne Pingeot, et de sa fille adultérine, Mazarine. C’était pourtant une information politique importante qui a coûté très cher à Jean-Edern Hallier. De même, si les gazettes qui le savaient parfaitement avaient fait leur travail en disant la vérité sur les mœurs extravagantes de Dominique Strauss-Kahn, ce dernier n’aurait pas été à deux doigts de devenir président de la République. De même, si la grande presse avait été un tant soit peu courageuse, Mitterrand n’aurait pas pu mentir pendant plus de dix ans à propos de son cancer de la prostate en faisant publier par son médecin personnel de faux communiqués médicaux. Cela aurait évité qu’il s’en servît au dernier moment, lors de la campagne référendaire sur Maastricht, pour émouvoir les âmes sensibles et faire gagner in extremis le oui, lequel a mis fin à ce qui restait d’indépendance et de souveraineté françaises. </div>
<div style="text-align: justify;">
La vie privée ne saurait être un absolu lorsque l’on occupe des responsabilités politiques de premier plan : il ne nous paraît pas choquant que la presse puisse révéler qu’un politicien se drogue, qu’il fréquente les bars et saunas gays ou les clubs échangistes. Le grand public a le droit de savoir quelle est la moralité de ceux qui sollicitent ses suffrages. D’autant plus lorsque ces comportements privés répétés ont des conséquences politiques majeures comme c’est le cas au FN où l’homosexualité active de la plupart des conseillers influents de Marine Le Pen conduit ce mouvement à épouser beaucoup des revendications du lobby LGBT (lesbien, gay, bisexuel et transsexuel). </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
CE QUI EST insupportable, Madame Le Pen, ce n’est pas que Closer ait révélé ce que le tout-Paris savait, c’est de croire que le Front national a vocation à devenir un cloaque, une immense et vomitive backroom. Rappelons pour ceux qui l’ignoreraient que la backroom est une salle où, dans certains bars et saunas gays, les consommateurs peuvent se rencontrer dans la pénombre ou l’obscurité pour des relations sexuelles en groupe dans l’anonymat le plus complet. Et dire que d’aucuns comparent encore Marine Le Pen à la Pucelle d’Orléans, quelle ironie !</div>
<div style="text-align: justify;">
Jean-Pierre Reveau, qui fut longtemps trésorier national du FN et qui fut un compagnon de route pendant soixante-ans de Jean-Marie Le Pen nous avait déclaré, il y a quelques années, à propos de Marine Le Pen : « Cette femme est sans foi ni loi ». Reveau qui connaît très bien la benjamine du Menhir pour l’avoir côtoyée depuis son enfance, a parfaitement résumé qui est la présidente du FN et ce qu’elle vaut. On comprend pourquoi le Système politico-médiatique l’a adoubée depuis 2002, on s’explique pourquoi on la voit avec son mentor Philippot sur tous les plateaux télé et sur toutes les radios, elle a les mêmes mœurs, les mêmes méthodes, les mêmes réflexes que les gens du Système dont elle fait partie à part entière. Elle a d’ailleurs donné tous les gages qu’il fallait en faisant siennes les trois religions de l’Occident décadent et post-chrétien : la religion de la Shoah, la religion de l’avortement et la religion de l’homosexualisme. Tous les espoirs lui sont donc permis. Au fond qu’est-ce qui distingue d’ailleurs la multidivorcée Marine Le Pen, « à la vie privée très agitée » (dixit un journaliste de L’Express) d’une Carla Bruni ou d’une Rachida Dati, laquelle a une telle foultitude d’amants que les gazettes se sont demandé pendant de longs mois qui pouvait bien être le père biologique de son enfant ? Qu’est-ce qui distingue un Philippot et un Chenu d’un Delanoë ?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
CE QUI EST insupportable, Madame Le Pen, c’est que vous ayez poussé vers la sortie tous les militants désintéressés, tous les cadres dévoués qui, au Front, croyaient défendre la patrie, la famille, les valeurs traditionnelles et qui voient avec consternation un mouvement pris en otage par des activistes gays venant d’autres partis politiques et qui en ont gardé la mentalité, les réflexes et les idées ? Vous avez fait du FN le parti qui, au kilomètre carré, compte le plus d’invertis, plus encore qu’au PS où la concurrence était pourtant redoutable. A côté de vous et de votre entourage, Delanoë apparaît presque comme un petit joueur ! Chapeau bas !</div>
<div style="text-align: justify;">
.</div>
<div style="text-align: justify;">
CE QUI EST insupportable, Madame Le Pen, c’est que vous ayez fait table rase sans aucun problème de conscience (puisque manifestement vous n’en avez aucune !) du programme traditionnel du FN qui défendait la famille, militait pour l’abrogation de la législation actuelle sur l’avortement et du Pacs, dénonçait la pornographie. Qu’il est loin le temps où les dirigeants du FN chantaient à tue-tête à la fin de la messe traditionnelle, latine et grégorienne aux BBR le cantique « Catholique et français toujours » ! Ah on s’en est bien moqué des catholiques de tradition et des nationalistes qui pensaient, certes naïvement, en militant au FN apporter leur pierre à la renaissance nationale du pays et qui finalement, bien malgré eux, ont servi l’ambition d’une politicienne sans foi ni loi, sans doctrine, sans idéal, sans colonne vertébrale et dont la politique lui permet à la fois de s’enrichir et de passer quasi quotidiennement sur les plateaux télé telle une vulgaire Loana ! </div>
<div style="text-align: justify;">
Quand on pense qu’en un siècle le mouvement national est passé d’un Maurras à une Marine Le Pen, d’un Drumont à un Florian Philippot, d’un Léon Daudet à un Steeve Briois, d’un Jacques Bainville à un Louis Aliot, on mesure à quel degré de décrépitude intellectuelle, morale et spirituelle on est arrivé ! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
CE QUI EST insupportable, Madame Le Pen, c’est de penser à tous ces militants dévoués qui ont perdu leur travail, leur conjoint, pour certains leur liberté ou leur vie, pour le Front national et de voir quels sont les tristes sires qui tiennent aujourd’hui les rênes de ce parti. Dans un entretien qu’il nous avait accordé il y a quelques années, l’humoriste Dieudonné avait prédit, mi-sérieux, mi-rigolard, que Marine Le Pen finirait par danser nue sur un char à la Gay Pride. Il est vrai qu’elle et ses proches seraient ainsi à leur vraie et juste place !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
CE QUI EST insupportable, c’est de voir tant de publications, de mouvements, de revues, de sites et de blogs qui se réclament du nationalisme authentique, de la défense de la race blanche, de la civilisation européenne, de la religion catholique, de la droite des valeurs ou de la monarchie très chrétienne, de la devise de Jeanne d’Arc « Dieu premier servi », du triptyque « Dieu-Famille-Patrie » et qui ont les yeux de Chimène pour Marine Le Pen, qui sont complètement inféodés au néo-FN et à sa présidente alors qu’ils savent pertinemment ce qu’il en est de la réalité sordide du néo-FN et de ses coulisses nauséabondes. Car avec l’“outing” de Philippot et le ralliement de Chenu propulsé responsable de la culture, nous ne connaissons que la partie émergée de l’iceberg. Un journaliste de droite dite nationale nous avait confié récemment, dans les couloirs de Radio courtoisie, que tout ce que dit la nouvelle direction de RIVAROL depuis cinq ans sur Marine Le Pen et le Front est vrai. Selon lui, la réalité était même encore pire que ce que nous dénoncions. Mais, ajoutait-il, si la quasi-totalité des organes cachent sciemment la vérité à leurs lecteurs, c’est d’une part parce qu’ils craignent de perdre des abonnés, les marinistes inconditionnels étant nombreux (c’est le phénomène « vu à la télé ») et d’autre part parce qu’ils ne souhaitent pas désespérer le peuple des nationaux comme naguère on ne voulait pas désespérer Billancourt en révélant la vérité sur l’enfer soviétique. Ce qui en bon français veut dire : on a menti, on ment, on mentira. Pour notre part, nous sommes aux antipodes de cette conception du journalisme. Notre rôle est de débusquer le mensonge et l’imposture et de dire la vérité, même si elle déplaît, même si elle choque ou indispose. Nous ne sommes pas là pour servir un clan ou un parti, encore moins une dynastie, mais des convictions. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
ON LE VOIT, le FN est bien devenu un parti comme les autres. On peut même se demander si, au pouvoir, il ne ferait pas encore pire que ses concurrents tant il voudra donner des gages et tant il est composé d’incompétents et de médiocres. Ce n’est pas un hasard s’il a changé ses alliances au niveau européen et qu’il s’est rapproché notamment du parti de Wilders aux Pays-Bas. La ligne de Marine Le Pen, comme celle de Pim Fortuyn hier et de son successeur aujourd’hui, c’est de défendre le droit des homosexuels, le droit à l’avortement et les juifs et les sionistes qui seraient menacés par les religieux intégristes, qu’ils soient catholiques ou mahométans. Qu’il y ait de plus en plus de mosquées et de minarets en France ne gêne pas Marine Le Pen (elle a interdit à ses adhérents de participer aux actions de Quimper-Résistance), que des Français de souche se convertissent à l’islam au sein de son mouvement ne l’indispose pas davantage comme l’a montré l’affaire Maxence Buttey qui est toujours membre de son parti et qui n’a été démis de ses fonctions qu’après de longues semaines de tergiversations et de décisions contradictoires, en revanche ce qu’elle ne supporte pas c’est que la montée de l’islam en France remette en question les droits et privilèges concédés aux féministes, aux invertis et aux sionistes. Elle est le porte-parole d’un Occident décadent, judaïsé, homosexualisé et apostat. Toutes les portes peuvent donc lui être ouvertes.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
CE QUI ARRIVE aujourd’hui ne nous surprend nullement. A notre humble niveau nous avions tout tenté pendant la campagne de succession à la tête du Front national, afin que Marine Le Pen ne l’emporte pas. Nous étions certes sans illusion sur le résultat final qui était couru d’avance, le FN étant une dynastie, mais c’était une bataille pour les principes. Et dès le congrès de Tours, en janvier 2011, nous avons pu avoir un aperçu de ce qui nous attendait. Dans son discours d’intronisation aux relents maçonniques où il n’était question que de laïcité, de République et de lutte contre le communautarisme (mais manifestement pas le communautarisme gay), la présidente nouvellement élue n’avait pas prononcé une seule fois le mot “famille”. C’était plus qu’un aveu, c’était un testament.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Jérôme BOURBON.</div>
<div style="text-align: justify;">
Editorial de RIVAROL du jeudi 18 décembre 2014.</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-91818765456956996862014-11-21T15:51:00.000-08:002014-11-23T16:01:11.279-08:00Pour en finir avec 40 ans de lefebvrisme !<div style="text-align: justify;">
Quarante ans. Voilà tout juste quarante ans que Mgr Lefebvre publiait sa célèbre déclaration du 21 novembre 2014. Dans Itinéraires, Jean Madiran était allé jusqu’à écrire qu’elle était « la charte de l’Eglise militante ». Elle est en réalité le principal acte fondateur du lefebvrisme et tous ceux qui se réclament du fondateur d’Ecône aujourd’hui encore font totalement leur cette déclaration. C’est le cas de Suresnes et de Menzingen qui ont commémoré le quarantième anniversaire de cette déclaration en la relayant sur les sites Internet de La Porte latine et de Dici. Les dissidents anti-fellaysiens de l’Union sacerdotale Marcel Lefebvre (USML) se réclament, eux aussi, ouvertement, de cette déclaration. Le Père Bruno, coordinateur national de l’USML, a placé ce même texte sur le site officiel de l’Union, France fidèle, et écrit que « ce texte magnifique est la charte de notre combat. (…) Nous faisons nôtre (cette déclaration) ».</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
De prime abord l’on pourrait s’étonner : comment se fait-il que des frères ennemis qui ont une vision diamétralement opposée sur le principe d’un accord avec la « Rome moderniste » puissent se réclamer, avec un même enthousiasme et une belle unanimité, de la déclaration du 21 novembre 1974 ? La réponse est simple : c’est que dans cette déclaration, acte fondateur du lefebvrisme, on trouve résumée, concentrée toute l’incohérence fondamentale du mouvement et de la pensée lefebvristes. Dans ce document Mgr Lefebvre reconnaît en Paul VI et dans ceux qui l’entourent au Vatican à la fois la Rome moderniste (à laquelle il faut désobéir) et la Rome éternelle (à laquelle il faut être fidèle). On ne peut en effet comprendre autrement cette déclaration car ceux qui pensaient et disaient que la Rome moderniste n’était en rien la Rome éternelle et qu’elle était donc illégitime, hérétique, apostate et sans aucune autorité ont été systématiquement chassés de la FSSPX. Cela vaut toujours aujourd’hui car expulser tous les prêtres ou séminaristes convaincus de sédévacantisme est vite devenu un sport national (et même international) au sein de ladite Fraternité. Au reste, dans cette déclaration que les esprits superficiels et faux jugent magnifique alors qu’elle est théologiquement nulle et absurde, tout à fait à l’image de son auteur, Mgr Lefebvre reconnaît publiquement l’autorité de Paul VI qu’il qualifie de « saint Père » , de « Souverain Pontife » de «successeur de Pierre » Par trois fois, dans cette déclaration, le fondateur de la FSSPX reconnaît publiquement en Montini le vicaire du Christ. Chapeau bas ! Pis (si l’on puit dire), dans ce texte, Mgr Lefebvre introduit le principe du libre-examen protestant consistant à trier dans les discours et les actes de celui qu’il reconnaît comme successeur de Pierre : « si une certaine contradiction se manifestait dans ses paroles et ses actes (ceux de Paul VI reconnu par lui comme pape) ainsi que dans les actes des dicastères, alors nous choisissons ce qui a toujours été enseigné et nous faisons la sourde oreille aux nouveautés destructrices de l’Église. » Autrement dit Mgr Lefebvre s’érige en magistère parallèle tout en reconnaissant l’autorité de Paul VI. C’est à lui que revient désormais le soin de trier (au nom de quelle autorité ? de quelle infaillibilité ? de quelle légitimité ?) ce qui est catholique, ce qui est acceptable, ce qui est conforme à la Tradition et ce qui ne l’est pas dans les paroles et les actes de ceux qu’il reconnaît comme vicaires du Christ. Il s’agit là d’une revendication exorbitante car quel est le garant infaillible de la Tradition sinon le magistère, sinon le pape qui est, rappelons-le, la règle vivante et prochaine de la foi. C’est au pape qu’il appartient de dire avec autorité ce qui est conforme à la Tradition et ce qui ne l’est pas, ce qui est catholique et ce qui ne l’est pas. Si l’on pense et agit autrement, on n’est plus catholique. Là où est Pierre, là est l’Eglise. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On voit donc que le lefebvrisme s’en prend aux fondements mêmes de l’Eglise, vicie gravement l’acte de foi. Car si nous croyons les vérités de foi (objet de la révélation), c’est parce que Dieu les a révélées (auteur de la révélation) et que l’Eglise nous les enseigne (règle de la foi). L’Eglise jouit donc d’une infaillibilité doctrinale. Faire sien le discours lefebvriste, ce n’est rien moins ques’en prendre à la pierre sur laquelle repose l’Eglise. Il faut vraiment que les traditionalistes soient relativistes et se désintéressent complètement des questions doctrinales pour avoir sans cesse à la bouche du saint Marcel par-ci, du saint Marcel par-là (rappelons d’ailleurs que Mgr Williamson a fondé une initiative Saint Marcel, que l’abbé Philippe Laguérie, une fois exclu de la FSSPX en 2004 et auquel Suresnes avait envoyé des vigiles et des chiens pour le chasser du prieuré de Bruges, avait fondé une cultuelle saint Marcel, que ses partisans avaient animé un site nommé Fraternité canal historique et que ceux qui entourent aujourd’hui Richard Williamson sont regroupés dans l’Union sacerdotale Marcel Lefebvre. Comme s’il s’agissait déjà d’un saint canonisé par la sainte Eglise ! Même l’abbé Abrahamowicz a créé en Italie une Domus Marcel Lefebvre. Décidément on n’en sort pas ! ) Comme me le confiait plaisamment un vieux prêtre sédévacantiste, il ne faut pas trop attendre des prêtres qui quittent aujourd’hui la FSSPX (ou qui enont été chassés) car après avoir été 10, 20, 30 ou 40 ans dans une fosse septique ou une fosse à purin, c’est normal qu’ils sentent mauvais ! Ou, comme me le disait pareillement une dame à la pointe du combat sédévacantiste ultra (ça j’adore !) depuis un demi-siècle « que vouliez-vous qu’il sortît de bon d’une source empoisonnée comme Lefebvre ? » Difficile de lui donner tort.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Nous l’avons déjà souvent écrit : Monseigneur Lefebvre, c’est comme le Bazar de l’Hôtel de Ville de Paris : on y trouve tout… et son contraire ! C’est pourquoi, dans les divisions actuelles de la FSSPX et des communautés amies, l’on se lance à la figure des déclarations contradictoires, mais toutes parfaitement authentiques, de Mgr Lefebvre pour justifier sa position. Chacun s’érige ainsi en disciple authentique du défunt fondateur de la FSSPX, en gardien de l’Ordre du temple lefebvrien sans jamais se poser la question de savoir si ces divisions fratricides n’ont précisément pas pour origine les incohérences, les atermoiements et, disons-le, la duplicité de Mgr Lefebvre dont le moins que l’on puisse dire est qu’il n’est pas un modèle d’invariance. En avril 2012 les évêques de la FSSPX se sont envoyés sans aménité des lettres cinglantes avec des citations contradictoires mais authentiques de Mgr Lefebvre. Les accordistes mettent en avant les nombreuses déclarations et prises de position du fondateur d’Ecône en faveur des accords avec les occupants du Vatican, les anti-accordistes mettent en exergue les déclarations, aussi nombreuses, du même Mgr Lefebvre contre les accords. Mais tous restent inconditionnellement lefebvristes sans se poser de questions ! C’est t’y pas beau !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Si Mgr Lefebvre a dit tout et son contraire, c’est qu’il n’a pas osé franchir le Rubicon. Par tempérament diplomate, libéral et consensuel, par lâcheté, par crainte des conséquences, bref pour des raisons essentiellement mondaines.Or il n’est rien de pire que ceux qui ne vont pas au bout de leur combat. Dieu vomit les tièdes. La tiédeur, c’est déjà une forme de trahison, peut-être la pire qui soit. Il faut rappeler que Mgr Lefebvre n’a réagi que très tardivement à la révolution dans l’Eglise. Il a ainsi refusé d’apposer sa signature au Bref examen critique des cardinaux Ottaviani et Bacci (en fait le texte avait été rédigé par le père Guérard des Lauriers autrement plus doctrinal que le fondateur de la FSSPX, même si sa thèse ne nous convainc nullement !), il a signé tous les textes de Vatican II contrairement à ce qu’il avait affirmé mensongèrement pendant des années (il a fallu attendre la biographie de Mgr Tissier de Mallerais pour mettre fin à cette légende) et il a demandé (et obtenu) les autorisations nécessaires à de (pseudo-) autorités conciliaires pour la création de la Fraternité et du séminaire en 1970. Mgr Lefebvre n’était donc pas un briseur de barrage, un valeureux combattant de la foi. Là où nous aurions eu besoin d’un athlète de la foi, nous avons eu un diplomate. Là où il aurait fallu un confesseur de la foi, nous avons eu un prélat pragmatique et naviguant à vue. Là où il aurait fallu un pourfendeur infatigable de l’hérésie et de l’apostasie, nous avons eu un politicien essayant de négocier une place au sein de l’église conciliaire. Là où il aurait fallu former des âmes de feu, des âmes qui brûlent, prêtes à tous les sacrifices, toutes les persécutions, n’ont été promues que des lavettes énamourées devant Monseigneur (Mgr a dit, Mgr a fait, Mgr pense…), des tartuffes, des hommes sans consistance, sans conviction, sans colonne vertébrale, des Lorans, des Schmidberger, des Simoulin, des Bouchacourt, des de La Rocque, digne héritier du défunt colonel de La Rocque connu pour son modérantisme et son strict légalisme à l’égard de la IIIe République maçonnique, des Fellay qui, dans le civil, n’aurait pas pu espérer mieux qu’être chef de rayon à la Migros !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Si tous ces gens n’étaient pas aveuglés par le culte sectaire qu’ils vouent à un simple évêque sans juridiction et qu’ils étaient un tant soit peu capables d’esprit critique, de distance critique à l’égard de leur maître à penser, ils auraient compris que les crises à répétition de la FSSPX depuis quarante ans n’ont d’autre origine que les incohérences doctrinales de Mgr Lefebvre, que sa versatilité. Selon ses intérêts du moment, selon ses interlocuteurs, selon ses auditeurs, il était capable de dire tout et son contraire. Y compris à l’intérieur d’un même discours, d’une même homélie. Il serait d’ailleurs instructif de faire un livre sur les contradictions permanentes du ci-devant archevêque de Dakar. Sur la page de droite on mettrait les déclarations de rupture avec le modernisme et avec le Vatican, sur la page de gauche celles en faveur d’un accord pratique. Le résultat serait édifiant. Et il est faux de dire que ces contradictions ne seraient que l’effet d’un retard à l’allumage, de l’obscurité de la situation et qu’elles se seraient dissipées peu à peu, le temps l’aidant à voir plus clair. En septembre 1987 il déclare que Rome est dans l’apostasie, que tous ces gens ont quitté ou quittent l’Eglise, qu’on ne peut pas collaborer avec eux, même s’ils donnent un évêque, même s’ils lèvent les sanctions contre la FSSPX. Et presque aussitôt après cette déclaration apparemment très ferme, il s’engage dans des discussions avec le Vatican qui aboutissent à la signature du protocole d’accord le 5 mai 1988. Lequel n’est guère moins lamentable que le protocole signé 24 ans plus tard par Mgr Fellay. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans les deux déclarations on reconnaît et on approuve explicitement le nouveau code de droit canon de 1983, la validité de la nouvelle messe et de tous les nouveaux sacrements, l’autorité de l’occupant du siège de Pierre et même Vatican II. Dans le document signé par Mgr Lefebvre, il est ainsi écrit : « Nous déclarons accepter la doctrine contenue dans le numéro 25 de la Constitution dogmatique Lumen Gentium du concile Vatican II sur le Magistère ecclésiastique et l’adhésion qui lui est due ». Dans la déclaration de Mgr Fellay, on peut lire : « le concile Vatican II à son tour éclaire — c’est-à-dire approfondit et explicite ultérieurement — certains aspects de la vie et de la doctrine de l’Eglise, implicitement présents en elle ou non encore formulés conceptuellement. » Certes Mgr Lefebvre a retiré sa signature dès le lendemain (6 mai 1988) mais, comme Mgr Fellay après lui, il ne s’est jamais vraiment rétracté sur le fond. Il aura même plusieurs déclarations ultérieures où il affirme que ce préambule n’était pas vraiment mauvais ni inacceptable car sinon il ne l’aurait pas signé. Ce qui a finalement empêché l’accord à l’époque, c’est le manque de confiance envers ses interlocuteurs romains et nullement la doctrine, la foi, les principes intangibles. Le désaccord s’est fait sur la composition des membres de la commission romaine qui devait être chargée de la « tradition » et à cause des doutes qu’avait Mgr Lefebvre dans la volonté de ses interlocuteurs de lui accorder un évêque issu de la FSSPX pour assurer la survie de son œuvre. Pour justifier qu’il soit quand même passé à l’acte en faisant des sacres sans mandat tout en reconnaissant publiquement l’autorité de Jean Paul II et en se disant en communion avec lui au canon de la messe, c’est-à-dire dans la partie la plus importante, la plus sacrée du saint sacrifice, et alors même qu’un an plus tôt il confiait dans un entretien avec Michel Reboul dans Monde et vie que s’il sacrait des évêques sans mandat pontifical il serait schismatique, Mgr Lefebvre eut une argumentation lamentable digne de sa personnalité : « les tentes sont louées », « les gens ont payé l’hôtel », bref on ne peut plus faire marche arrière.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le jour des sacres, dans son homélie, Mgr Lefebvre avait demandé que soient gravés sur sa tombe ces fameux mots de saint Paul : « Tradidi quod et accepi » J’ai transmis ce que j’ai reçu. Ses disciples ont évidemment obéi à sa recommandation. Et ses sectateurs encore aujourd’hui se pâment devant cette déclaration. Or là encore il s’agit d’une imposture : où Mgr Lefebvre a-t-il appris qu’un concile œcuménique promulgué par un vrai pape pouvait être faillible et seulement pastoral ? Où a-t-il lu que l’on pouvait sacrer des évêques contre la volonté explicite et publique de celui que l’on reconnaît comme le vicaire du Christ ? Où a-t-il appris que le magistère ordinaire et universel de l’Eglise n’était pas nécessairement infaillible ou que, pour qu’il le soit, il faut un consensus non seulement dans l’espace mais aussi dans le temps ? Où a-t-il appris que l’on pouvait maintenir un séminaire, former et ordonner des prêtres contre l’ordre formel de l’autorité que l’on considère comme légitime ? Où a-t-il appris que l’on pouvait conférer le sacrement de confirmation dans n’importe quel diocèse du monde sans même en référer à ceux que l’on reconnaît comme évêques résidentiels légitimes ? Où a-t-il appris que l’on pouvait se dire catholique et désobéir en tout à celui que l’on reconnaît publiquement comme vicaire du Christ ? Dans quel manuel de théologie catholique a-t-il appris que les canonisations faites par un vrai pape pouvaient ne pas être infaillibles, qu’une messe, qu’un code de droit canon, qu’un catéchisme, qu’un rituel de sacrements promulgués par le pape pour l’Eglise universelle pouvaient être nocifs et dangereux pour la foi ? Où a-t-il appris que l’on pouvait chasser à vie de sa prétendue fraternité et sans aucune hésitation des prêtres, des diacres que l’on a soi-même ordonnés au seul motif qu’en conscience ils ne peuvent se dire en communion au canon de la messe avec des occupants du siège de Pierre qui détruisent l’Eglise ? Où a-t-il appris que l’on pouvait sans aucun problème de conscience les jeter à la rue sans se soucier de leur survie, de leur couverture sociale, de leur détresse, de leur déréliction ? En cela, soit dit en passant, Mgr Fellay est un digne héritier de Mgr Lefebvre. Et c’est cet homme misérable que l’on présente comme un saint, comme un héros et un athlète de la foi, comme le sauveur de l’Eglise et de la Tradition. Alors qu’il en a été le plus redoutable et efficace fossoyeur. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Comme l’écrivait avec sévérité mais avec justesse feu le père Barbara : après Jean XXIII, Paul VI et Jean Paul II (et, ajouterions-nous aujourd’hui, Benoît XVI et François), Mgr Lefebvre a été l’un des principaux destructeurs de l’Eglise militante, le plus redoutable adversaire du sédévacantisme et donc de la vérité catholique. Combien de prêtres et de laïcs m’ont déclaré qu’ils seraient devenus sédévacantistes sans Mgr Lefebvre auquel ils faisaient, à tort, toute confiance ? Il n’y a certes pas de quoi se vanter de ce bilan calamiteux. Chaque fois qu’il fallait faire un choix crucial,Lefebvre fit le mauvais : sur la validité de la messe et des nouveaux sacrements, sur l’autorité des occupants illégitimes du siège de Pierre, sur l’acceptation de la liturgie et du bréviaire de Jean XXIII, sur le choix des hommes aux postes-clés.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La Fraternité Saint-Pie X, c’est un peu comme le Parti communiste de la grande époque. Il faut suivre inconditionnellement la ligne du parti, même quand celle-ci change (et elle change souvent). Si l’on n’obéit pas, on est expulsé sans pitié. Faire l’histoire de la Fraternité depuis quarante ans, c’est écrire l’histoire de ses purges, de ses exclusions. Il n’est donc pas étonnant que tout ce milieu soit de moins en moins crédible sur le plan humain, intellectuel et doctrinal. Un édifice ainsi construit sur du sable ne peut donner de bons fruits. Ce qui maintient encore en vie la FSSPX, c’est la force de la structure et la tyrannie de sa direction. De sorte qu’elle peut durerencore un certain temps : après tout, les partis politiques eux-mêmes, malgré leurs trahisons, leurs crimes, les scandales multiples qui les éclaboussent, se maintiennent durablement en vie et traversent les décennies. Mais si la structure demeure sur le plan légal, on peut s’interroger : que restera-t-il dans vingt ou trente ans du lefebvrisme, une fois que la FSSPX et les communautés amies auront été complètement absorbées par l’église conciliaire, lorsque ce seront les faux prélats conciliaires qui conféreront les ordinations, les confirmations ? Rien probablement. Ou si peu. Mgr Lefebvre n’aura rien sauvé du tout. Pas même la messe puisque ce seront des « évêques » conciliaires invalides qui assureront demain les ordinations au sein de la FSSPX. Et même s’ils utilisent le rite traditionnel, cela ne sera d’aucun effet puisque ces “évêques” conciliaires ne sont ni prêtres ni évêques ayant été ordonnés et sacrés dans le cadre du nouveau rituel des ordinations et des sacres du 18 juin 1968 de Montini. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Un certain nombre de prêtres à la base ne sont pas en phase avec l’actuelle politique de Menzingen mais ils suivent quand même car ils ne savent pas où aller. Ils sont perdus et le courage n’est pas leur vertu première. Il faut dire qu’avec un tel fondateur ils ont été, si j’ose dire, à bonne école. Et que dire des quatre évêques, plus lamentables les uns que les autres, y compris Richard Williamson qui accorde le plus grand crédit à de pseudo-apparitions mariales à une fidèle illuminée de la FSSPX et qui multiplie dans ses Kyrie eleison les attaques stupides et absurdes contre le sédévacantisme montrant ainsi une fois de plus que s’engager à ses côtés est une totale impasse. Mgr Lefebvre, c’est clair, a bien choisi ses évêques. Ils sont et mourront lefebvristes, qu’on se le dise, même s’ils se détestent entre eux !Quant aux prêtres hostiles à la politique de Menzingen, ils préfèrent se soumettre à la terreur plutôt que de subir les simulacres de procès qu’a ainsi connu un abbé Pinaud ou un abbé Salenave. Comme dans les procès staliniens il fallait que le “coupable” reconnût sa faute, demandât pardon au tyran de Menzingen, à l’associé de l’affairiste milliardiaire et sioniste Maximilien Krah. On n’essaie pas de convaincre l’accusé qu’il se trompe, qu’il a tort sur le plan doctrinal, qu’il est dans l’erreur. Non, il doit confesser sa faute, demander publiquement pardon au grand timonier, promettre de ne plus recommencer et obéir en tous points à la ligne du parti. C’est ainsi que Mgr Lefebvre procédait à son époque : il refusait de rencontrer ceux qui l’avaient quitté ou qu’il avait exclu avant qu’ils ne fassent repentance et lui demandent pardon. L’abbé Seuillot nous a affirmé par exemple que c’est ainsi que Mgr Lefebvre avait procédé dans son cas. De sorte que l’entretien n’eut jamais lieu. Avec l’abbé Zins c’est encore pire : il avait fait croire à ce dernier qu’il accepterait de le rencontrer ; l’abbé Zins, désargenté, avait fait un long voyage pour le voir et finalement il s’est arrangé pour ne jamais le rencontrer, le faisant longuement poireauter. Mais à part ça, c’est sûr, Marcel Lefebvre est un saint qui est au paradis ! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On notera d’ailleurs que dans la si mal nommée Fraternité les procédés sont les mêmes à gauche qu’à droite : on a chassé sans ménagement l’abbé Aulagnier en 2003 (par un simple fax, difficile d’aller plus loin dans la sécheresse administrative) parce qu’il approuvait les accords de Campos. C’est d’autant plus un comble que c’est Menzingen qui a demandé aux prêtres de Campos de s’asseoir à ses côtés à la table des négociations avec le Vatican en 2000-2001. Et l’accord que l’abbé Aulagnier voulait faire sincèrement avec le Vatican, tout le monde sait aujourd’hui que Mgr Fellay y travaillait déjà à l’époque. Mais Paul Aulagnier avait simplement eu le tort de se déclarer trop tôt et trop ouvertement accordiste. Mgr Fellay, lui, voulait arriver au même objectif par la ruse, le mensonge et la duplicité. D’où l’orchestration pendant quinze ans d’un double discours : un discours ad intra contre les accords dans ses homélies, ses conférences, dans Cor unum. Et un discours ad extra (à travers notamment sa discrète et efficace courroie de transmission, le GREC) en faveur d’un rapprochement et d’un accord avec la “Rome moderniste”. Il est difficile d’aller plus loin dans la manipulation. Naturellement, pendant de longues années, les troupes lefebvristes n’y ont vu que du feu. Et maintenant que Fellay est débarrassé de Mgr Williamson, des dominicains d’Avrillé, des bénédictins de Nova Friburgo et des prêtres les plus remuants contre toute perspective d’accord, tout indique que la FSSPX va se rallier dans les mois ou, plus probablement, dans les quelques années qui viennent à la secte conciliaire. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On le voit : la Fraternité Saint-Pie X n’aura servi historiquement qu’à canaliser et à neutraliser la résistance catholique à Vatican II et aux détestables réformes qui en sont issues. Comme le Front national aura réussi à neutraliser la résistance française au mondialisme et à la destruction de la France. Il faut vraiment avoir une cervelle de colibri pour ne pas le voir. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Que faut-il donc faire pour ceux qui veulent rester intégralement catholiques dans les ténèbres actuelles ? Prier, se sanctifier, garder la foi dans toute son intégrité, voir clair sur l’hérésie moderniste et sur l’imposture du lefebvrisme. En résumé l’église conciliaire n’est pas l’Eglise catholique, les occupants du siège de Pierre depuis Jean XXIII ne sont pas les vicaires du Christ, Mgr Lefebvre n’est pas le sauveur de la tradition mais son fossoyeur. Tout le reste n’est que balivernes.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Petrus.</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-70100849658234422432014-10-16T11:19:00.000-07:002016-04-29T11:20:01.588-07:00Le Vatican bénit les unions homosexuelles, Valls détruit la famille<div style="text-align: justify;">
Le Vatican donne son feu vert aux unions homosexuelles. Dans un document officiel en date du 13 octobre intitulé Relatio post disceptationem (rapport à mi-parcours après la discussion du synode extraordinaire sur la famille), le rapporteur général de l’assemblée, le “cardinal” Peter Erdo, écrit au nom du synode et de Bergoglio : « Les personnes homosexuelles ont des dons et des qualités à offrir à la communauté chrétienne : sommes-nous en mesure d’accueillir ces personnes en leur garantissant un espace de fraternité dans nos communautés ? Souvent elles souhaitent rencontrer une Église qui soit une maison accueillante. Nos communautés peuvent-elles l’être en acceptant (sic) et en évaluant leur orientation sexuelle, sans compromettre la doctrine catholique sur la famille et le mariage ? » « La question homosexuelle, peut-on lire également dans ce rapport officiel du synode sur la famille, nous appelle à une réflexion sérieuse sur comment élaborer des chemins réalistes de croissance affective et de maturité humaine et évangélique en intégrant la dimension sexuelle : elle se présente donc comme un défi éducatif important. […] Sans nier les problématiques morales liées aux unions homosexuelles, on prend acte qu’il existe des cas où le soutien réciproque jusqu’au sacrifice constitue une aide précieuse pour la vie des partenaires. De plus, l’Église prête une attention spéciales aux enfants qui vivent avec des couples du même sexe, en insistant que les exigences et les droits des petits doivent toujours être au premier rang. » « Une nouvelle sensibilité de la pastorale d’aujourd’hui consiste à comprendre la réalité positive des mariages civils et, compte tenu des différences, des concubinages. Il faut que dans la proposition ecclésiale, tout en présentant clairement l’idéal, nous indiquions aussi les éléments constructifs de ces situations qui ne correspondent plus ou pas encore à cet idéal. »</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L’église conciliaire reconnaît ainsi officiellement les unions contre-nature, ce qui est d’une gravité inouïe.Ce n’est toutefois pas complètement une première : du temps de Benoit XVI le “cardinal” Paglia, ministre de la famille du “Saint-Siège”, s’était prononcé explicitement en faveur des unions civiles homosexuelles. Naturellement les media du monde entier se réjouissent du document vaticanesque et lui donnent une grande répercussion. Voici en vrac quelques-uns des gros titres que l’on peut lire dans la presse internationale et sur Internet depuis lundi soir : « Mariage homosexuel : le Vatican reconnaît qu’il peut représenter une “aide précieuse pour la vie des partenaires” », « Le Vatican change de ton sur l’union libre, même homosexuelle », « Mariage : l’Eglise se montre plus bienveillante à l’égard des unions libres et des homosexuels », « Divorcés remariés : l’Eglise catholique prête à donner son feu vert », « Le synode reconnaît des valeurs positives au mariage civil, y compris homosexuel », « Divorcés remariés : l’Eglise est-elle en train de faire sa révolution ? » « Synode sur la famille : les évêques voient des “aspects positifs” dans l’amour de même sexe ».</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On imagine désormais la difficulté pour les parents catholiques de dire à leur progéniture que l’homosexualité c’est mal, qu’il ne faut pas divorcer non plus car l’homme ne peut séparer ce que Dieu a uni alors même que le Vatican bénit les unions homosexuelles et ouvre la voie à la communion pour les divorcés remariés. Il deviendra socialement, humainement et psychologiquement de plus en plus difficile aux catholiques de rester intégralement fidèles à l’enseignement de la Bible et du catéchisme traditionnel sur l’homosexualité d’autant que l’“homophobie” est aujourd’hui un délit puni par des amendes et des peines de prison. Se réclamer de saint Pie X qui enseignait dans son catéchisme que l’homosexualité est un crime « qui crie vengeance devant Dieu » peut ainsi coûter très cher.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Comme nous l’avons souvent écrit ici, l’on ne saurait faire la moindre confiance envers les occupants du Vatican qui sont des ennemis. Et les pires qui soient car ce sont des loups déguisés en brebis. On ne répétera jamais assez que depuis la mort de Pie XII ce sont des usurpateurs modernistes sans foi ni loi qui occupent indûment tous les postes d’autorité et qui en l’espace d’un demi-siècle ont tout détruit, tout ravagé, tout saccagé : la foi, la doctrine, la morale et la discipline de l’Eglise, la liturgie, les Etats, mouvements, écoles et syndicats catholiques. Tout a été méthodiquement renversé. Vatican II et ses suites sont la plus grande catastrophe qui soit arrivée à l’humanité, il faut en être conscient. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cette pseudo-église n’est pas l’Eglise de Jésus-Christ, ces occupants du siège de Pierre ne sont pas d’authentiques vicaires du Christ. Telle est la vérité à laquelle tous les esprits droits et honnêtes devraient adhérer. D’ailleurs, Bergoglio va “béatifier” ce dimanche 19 octobre Paul VI, l’homme en blanc qui s’est acoquiné avec les juifs et les francs-maçons, a porté l’éphobe du grand prêtre, a interdit la messe tridentine, détruit la liturgie en la protestantisant, saccagé le culte et la discipline de l’Eglise, “promulgué” le conciliabule Vatican II entaché d’erreurs et d’hérésies, mené une politique philocommuniste, persécuté les prêtres et les fidèles qui voulaient rester fidèles à la messe et au catéchisme de toujours. L’église conciliaire se canonise elle-même avec une rare impudence : la pseudo-béatification de Paul VI suivant de moins de six mois les pseudo-canonisations de Jean XXIII et de Jean Paul II, autant de fieffés modernistes qui ont détruit la foi de dizaines de millions de baptisés par leurs déclarations, initiatives et enseignements scandaleux et leur apostasie. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Quant au gouvernement Valls il continue à détruire ce qui reste de famille traditionnelle. En ouvrant sournoisement la voie à la gestation pour autrui, en réduisant de moitié le capital décès des Français, en diminuant de moitié la durée du congé parental pour les femmes, en s’en prenant à la prime de naissance, en touchant au quotient familial, en voulant supprimer les allocations familiales pour les classes moyennes et supérieures de sorte que ces aides ne seront versées pour l’essentiel qu’aux familles immigrées au détriment des Français. Mais aussi détestables que soient ces réformes, ce que fait le Vatican est infiniment pire, infiniment plus grave par ses conséquences sociétales et morales mortifères.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Editorial de Jérôme BOURBON,</div>
<div style="text-align: justify;">
RIVAROL daté du jeudi 16 octobre 2014.</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-66309803772973805882014-04-29T07:57:00.000-07:002014-11-25T07:58:03.948-08:00Pour St Thomas vénérer le tombeau de Mahomet est une apostasie<div style="text-align: justify;">
Dans La Somme théologique, saint Thomas d'Aquin enseigne que vénérer le tombeau de Mahomet pour un catholique est un acte d'apostasie. Or quelle différence y a-t-il entre vénérer le tombeau de Mahomet et baiser le Coran ?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je préfère pour ma part rejoindre la pensée de saint Thomas plutôt que celle de Meneau et des lefebvristes qui pensent qu'un pape peut errer dans la foi, promulguer pour l'Eglise universelle une messe nocive pour la foi et procéder à des canonisations fausses ou douteuses tout en restant vicaire du Christ.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Au moins saint Thomas on est sûr qu'il est au ciel. En revanche s'agissant du fondateur d'Ecône pour lequel Jean Paul II était à la fois le vicaire du Christ et un anti-Christ, il est permis de douter sérieusement de son salut ainsi que l'écrivait fort justement le père Barbara.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Petrus.</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-85054326810854458242013-03-06T07:49:00.000-08:002014-11-25T07:49:34.208-08:00Bernard Fellay, le De Gaulle de la tradition<div style="text-align: justify;">
Qui sème le vent récolte la tempête. A force de mentir tout le temps et à tout le monde, de dire tout et son contraire, de transformer la duplicité, la tartuferie et le cynisme en art de gouvernement, l’apostat de Menzingen a perdu la confiance d’un nombre grandissant de prêtres et de fidèles. Il faut dire que depuis des années le supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X n’a reculé devant aucune forfaiture, aucun coup bas, aucun montage pour « normaliser » l’œuvre de Mgr Lefebvre. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ainsi que le rappelle fort opportunément La Sapinière, au lendemain de la levée des excommunications par Benoît XVI, une version originale reçue par tous les prêtres de la FSSPX, le samedi 24 janvier 2009, qui devait être lue en chaire disait : « Le décret du 21 janvier cite la lettre du 15 décembre dernier au Cardinal Castrillón Hoyos dans laquelle j’exprimais notre attachement « à l’Église de N.S. Jésus-Christ qui est l’Église catholique », y réaffirmant notre acceptation de son enseignement bimillénaire et notre foi en la Primauté de Pierre. Je rappelais combien nous souffrons de la situation actuelle de l’Église où cet enseignement et cette primauté sont bafoués, et ajoutais : ‘‘Nous sommes prêts à écrire avec notre sang le Credo, à signer le serment anti-moderniste, la profession de foi de Pie IV ; nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican II, au sujet duquel nous émettons des réserves.»</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais quelques jours après, devant les protestations de prêtres de la Fraternité, ce passage est subitement devenu : « Nous sommes prêts à écrire avec notre sang le Credo, à signer le serment anti-moderniste, la profession de foi de Pie IV, nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican I. Mais nous ne pouvons qu’émettre des réserves au sujet du Concile Vatican II, qui s’est voulu un concile ‘différent des autres. »</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Comment justifier une telle différence ? À l’époque, Mgr Fellay disait aux prieurs qu’il s’agissait d’une erreur du Secrétaire Général, lequel ayant travaillé toute la nuit s’était trompé. Mais en définitive, après avoir supprimé la première version, on publia la version corrigée qui figure sur tous les sites de la Fraternité, … Tout le monde sait désormais que c’était la première version qui était la bonne. Le jeudi 29 octobre 2009, le rédacteur en chef du blog Osservatore Vaticano, Vini Ganimara, publia un article intitulé “Forces et faiblesses de la diplomatie de Monseigneur Fellay”. On pouvait y lire : « Monseigneur Fellay a su adopter progressivement un langage mesuré, qui fait oublier ses déclarations en tous sens du passé, comme les discours agressifs des autres évêques de la FSSPX, et qui enlève des armes à l’« opinion publique » épiscopale (en Allemagne par exemple) cherchant à barrer la bonne volonté du Pape. Ce troisième point – décisif car il n’y a pas de négociation sans donnant-donnant – montre ses capacités diplomatiques, en même temps que la faiblesse de sa marge de manœuvre. Je prends un exemple : après la levée des excommunications, il a envoyé par fax dans tous les prieurés du monde une « lettre aux fidèles » (24 janvier 2009), contenant la citation de sa propre lettre au cardinal Castrillón (15 décembre 2008) qui avait permis la levée des censures : « Nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican II au sujet duquel nous émettons des réserves ». Cette formulation provoqua une telle levée de boucliers que quelques jours plus tard, une nouvelle version de cette lettre du 24 janvier citait ainsi la lettre au cardinal : « Nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican I. Mais nous ne pouvons qu’émettre des réserves au sujet du Concile Vatican II, qui etc. » C’est bien entendu la première version qu’a reçue le cardinal Castrillón. La seconde version n’est pas à proprement parler un faux : c’est une traduction à l’usage de l’opinion publique de la FSSPX. » http://radiocristiandad.wordpress.com/2009/12/09/dos-articulos-de-vini-ganimara-y-un-recuerdo/</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bernard Fellay ose tout, c’est à ça qu’on le reconnaît. Il a enrégimenté la Mère de Dieu dans de sacrilèges « croisades du Rosaire » où il a présenté sans rire comme des miracles de la Sainte-Vierge le Motu Proprio de 2007 qui considérait la « messe de Luther » comme la forme ordinaire et la « messe de toujours » comme la forme extraordinaire du rite romain — c’est un peu comme si l’on disait qu’ordinairement on peut tromper sa femme et qu’extraordinairement on peut lui être fidèle —, la levée des excommunications du 21 janvier 2009 qui validait le décret d’excommunication du 1er juillet 2008 et qui, précisons-le, ne s’appliquait pas aux deux consécrateurs Mgr Lefebvre et Mgr de Castro Mayer. Et il avait lancé une dernière croisade du Rosaire qui s’est achevée à la Pentecôte 2012, moment où, selon les vaticanistes et toutes les gazettes, devait être signé l’accord entre le Vatican et Menzingen. Bernard Fellay n’aurait alors pas manqué de parler d’un troisième miracle de la Sainte Vierge !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L’illuminé de Menzingen dont certains sermons et conférences sont d’un niveau d’un enfant de CE2, a utilisé le secret, à l’instar des francs-maçons, pour parvenir à ses fins. De sorte que, chose incroyable, la lettre du 15 décembre 2008 demandant la levée des excommunications n’a toujours pas été rendue publique, hormis le petit extrait précédemment cité, plusieurs années après, non plus que les échanges doctrinaux qui ont eu lieu au Vatican d’octobre 2009 à avril 2011, non plus que le texte du préambule doctrinal d’avril 2012. Pourquoi cette rétention d’informations ? Que cache-t-elle ? Et ainsi que le remarque le blog Disputationes theologicae, il serait également temps « d’éclaircir le mystère de la lettre de septembre 2012 par laquelle Mgr Fellay aurait demandé un temps supplémentaire à la Commission Pontificale pour donner une réponse définitive sur le préambule – une demande publiée officiellement par la Commission elle-même – qui est en contraste criant avec la version contraire des faits donnée par Mgr Fellay à ses fidèles dans les homélies du 1er et du 11 novembre dernier, rapportées elles aussi – publiquement – sur Internet »</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On comprend que, face à de telles méthodes subversives et tyranniques, un tel culte du secret, une fronde s’organise. Les fellaysiens ont reproché aux 37 prêtres du district de France de la FSSPX leur anonymat. Mais quand on connaît les méthodes expéditives dont use le petit Suisse 0 % de matière grise et 100 % de malfaisance pour faire taire et expulser ses opposants (Mgr Williamson en sait quelque chose, les abbés Laguérie et Aulagnier le savent aussi !), on peut s’expliquer leur prudence. Et je ne sache pas que Bernard Fellay et l’abbé de Cacqueray n’aient jamais reproché aux animateurs du défunt site honneur.org leur anonymat, lequel leur permettait de mentir, de diffamer et de calomnier en toute impunité. L’anonymat, lorsqu’il sert Menzingen et Suresnes, est tout à fait légitime, lorsqu’il les dessert, il devient subversif. De qui se moque-t-on ? A l’époque de la crise laguériste, l’abbé de Cacqueray, en bon petit toutou de saint Bernard Fellay, s’était même fendu d’un communiqué hallucinant sur La Porte Latine intitulé : « Pourquoi je ne condamnerai pas honneur.org ». Donc que ces gens-là ne viennent pas aujourd’hui donner des leçons de morale, de courage, d’honneur et de franchise ! Au demeurant qui est subversif ? Celui qui ment, qui trompe ou celui qui dénonce le mensonge et démasque le menteur ? </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bernard Fellay est le De Gaulle de la tradition. Par ses manipulations, ses mensonges, sa duplicité, sa tartuferie, son double langage permanent, son mépris de ses subordonnés, son ego surdimensionné qui n’a d’égal que sa pauvreté d’esprit, il est l’homme qui veut offrir sur un plateau la résistance traditionaliste aux occupants modernistes du Vatican. Voilà des années qu’il travaille à cela, le bonhomme ! D’où la création du GREC en 1997, de la Lettre à nos frères prêtres en 1998, d’où ses discussions incessantes avec les modernistes du Vatican depuis 2000. D'où son éloge dithyrambique et totalement déplacé à Benoît XVI au moment de sa démission de sorte qu'on ne voit plus guère aujourd'hui de différence entre la FSSPX et les communautés Ecclesia Dei ! Aucun rappel sur sa "béatification" de Jean-Paul II, ses visites dans les mosquées et synagogues, Assise III, le décret reconnaissant l'héroïcité des vertus de Paul VI, les décorations de rabbins, les propos selon lesquels l'Ancienne Alliance n'a jamais été abrogée et que l'interprétation juive de la Bible est parfaitement acceptable, l'invitation du Gay Circus au Vatican en décembre 2010, la référence au prostitué masculin pour justifier l'usage dans certains cas du préservatif, la promotion explicite du gouvernement mondial dans une "encyclique" de 2009, la réception des B'nai B'rith, j'en passe et des pires. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
De même que, devant la trahison de De Gaulle, l’OAS était parfaitement fondée à contrecarrer ses plans et à lui faire rendre gorge, de même les prêtres et laïcs qui ne veulent pour rien au monde de ce ralliement-apostasie à la Rome moderniste sont fondés à démasquer le traître, à le décrédibiliser, à le disqualifier en rappelant par le menu ses faits et gestes, ses mensonges et ses forgeries, en leur donnant le maximum de publicité et ainsi, si Dieu veut, à le mettre définitivement hors d’état de nuire. Il s'agit là d'une œuvre de salubrité publique. Et qu'importe si les imbéciles, les mondains, les carriéristes et les libéraux poussent des cris d'orfraie. Ce n'est pas d'aujourd'hui : la vérité dérange !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Petrus.</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-34441112208923080772012-10-25T07:47:00.000-07:002014-11-25T07:48:13.870-08:00FSSSPX : le verrou a sauté !<div style="text-align: justify;">
Il a osé ! Après lui avoir ôté tout ministère, l'avoir confiné dans une mansarde à Londres, l'avoir isolé de ses confrères, avoir voulu en faire un mort vivant, Bernard Fellay a officiellement exclu Richard Williamson de la FSSPX. Le message est clair. Si un évêque choisi et sacré par Mgr Lefebvre peut être exclu, jeté à la rue, sans argent et sans sécurité sociale, à 72 ans et demi, en toute charité chrétienne bien sûr après 40 ans à la Fraternité, après avoir été professeur puis directeur de plusieurs séminaires, à plus forte raison les prêtres qui oseraient critiquer le tyran de Menzingen, le tartuffe mitré seront impitoyablement chassés. Il est vrai que le petit Suisse à la voix hypnotique est un orfèvre en matière d'exclusions et de procédés staliniens : il avait envoyé des vigiles et des chiens à l'abbé Philippe Laguérie au prieuré de Bruges, il avait renvoyé au moyen d'un simple fax l'abbé Paul Aulagnier qui fut pourtant dix-huit ans durant le supérieur du district de France de la FSSPX, il sanctionne aujourd'hui sans pitié les (rares) prêtres qui osent dénoncer ouvertement sa honteuse politique de ralliement à la Rome moderniste, ses mensonges, sa duplicité, sa tartuferie.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Politique ralliériste qui, n'en doutons pas, ne s'est jamais vraiment interrompue et qui va reprendre de plus belle après l'éviction de Mgr Williamson. C'était le verrou qu'il fallait faire sauter pour complaire aux occupants du Vatican et à nos "frères aînés dans la foi ” qui font la pluie et le beau temps à Rome comme ailleurs, la Shoah étant aujourd'hui la religion mondiale qui se substitue au sacrifice du Golgotha. Ce n'est plus la Passion et la mort du Christ en croix qui est l'événement central de l'histoire, c'est l'“Holocauste”. Il faut donc être sot pour ne pas voir les implications théologiques de cette contre-religion, véritable machine de guerre contre le catholicisme, arme de destruction massive de la foi catholique.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Le Congrès juif mondial l'a dit, il est content de l'exclusion de l'“évêque négationniste”, le Vatican aussi salue cette “bonne nouvelle". Et le porte-parole du district allemand de la FSSPX, de concert avec la Rome apostate, considère que cette nouvelle va favoriser, faciliter les discussions entre Menzingen et le Vatican. Tout laisse à penser que l'exclusion de Mgr Williamson a été une monnaie d'échange entre Fellay et la Rome moderniste, les trente deniers de Judas en quelque sorte.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Les prêtres de la FSSPX n'ont qu'à bien se tenir. Sinon ils savent qu'ils seront expulsés, à la rue. Déjà des prêtres nous ont confié que le climat était irrespirable dans les prieurés, qu'il fallait se méfier de tout le monde, que la délation fonctionnait à grande échelle. Des prêtres ont délocalisé leur adresse mail du prieuré chez des fidèles de crainte d'être espionnés par les agents du despote de Menzingen. Un prêtre a reçu récemment une monition canonique car il avait adressé un texte anti-ralliement à quelques confrères et l'un d'eux l'a dénoncé en haut lieu. Voilà où nous en sommes dans la FSSSPX de Bernard Fellay. Cela rappelle les grandes heures de l'automne 2004 au moment de l'affaire Laguérie quand un prêtre de Saint-Nicolas nous confiait qu'il devait faire très attention à ce qu'il disait sur le parvis sur le sujet car tout était répété à Menzingen. Lorsque l'on n'évolue pas dans la vérité, on devient tyrannique. Un libéral est faible avec les ennemis mais impitoyable avec les antilibéraux. Bernard Fellay est vraiment l'évêque Cauchon du XXIe siècle, celui qui vend ses frères. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Comme c'était prévisible les imbéciles, les libéraux, les mondains, les traîtres, les carriéristes, ceux qui veulent se faire bien voir et donner des gages à l'illuminé de Menzingen, à celui qui, dans Cor Unum en février 1997 faisait grand cas d'une fausse mystique suisse se déchaînent contre Mgr Williamson. L'homme est à terre, quasiment abandonné de tous. Voilà encore qu'on l'insulte et qu'on le calomnie.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Même si je ne partage pas, tant s'en faut, toutes les positions de Mgr Williamson, je voulais lui dire ce soir en ces heures tristes, alors même qu'il est lâché par tout le monde, y compris par ses deux confrères dans l'épiscopat qui montrent une fois de plus, une fois de trop, qu'ils ne sont que des pleutres qui ne méritent que mépris, je voulais lui dire ma sympathie, ma compassion, mon affection. Lui dire que lorsque l'on est victime de l'injustice d'un tyran sans cœur, sans principe et sans honneur, l'ami et l'associé du sioniste Maxmilien Krah, grand donateur de l'armée de Tsahal qui massacre les Palestiniens, le propagateur des croisades sacrilèges du Rosaire, odieuses insultes à la Mère de Dieu, et que l'on accepte chrétiennement cette épreuve on se rapproche forcément de Jésus-Christ souffrant. Après tout nous vivons plus que jamais le Samedi Saint de l'Eglise militante. Toutes les résistances, vraies ou apparentes, cèdent, s'effondrent, trahissent. C'est vrai en politique, c'est vrai en religion, c'est vrai dans tous les domaines. On ne peut plus faire confiance à aucune structure, à aucun chef. L'Eglise est éclipsée, partout Satan mène le bal mais nous savons qu'un jour prochain le Christ reviendra en gloire et en majesté rendre à chacun ce qui lui est dû et mettre un terme à ce monde satanique dans lequel il nous faut tant bien que mal survivre.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Petrus.</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-25024778103538551182012-10-12T07:51:00.000-07:002014-11-25T07:51:40.564-08:00«L'Eglise a une apparence de caducité»A ceux qui reprochent l'expression " l'Eglise est mise au tombeau”, je les renvoie à la notice du temps après la Pentecôte du missel de Dom Gaspard Lefebvre. Il est écrit ceci : « Jésus termine sa vie par le sacrifice du Golgotha bientôt suivi du triomphe de sa résurrection. Et l'Eglise, à la fin des temps, comme son divin chef sur la Croix, paraîtra vaincue, mais ce sera elle qui remportera la victoire. “ Le corps du Christ qui est l'Eglise, dit saint Augustin, à l'instar du corps humain, fut d'abord jeune, et voilà qu'à la fin du monde il aura une apparence de caducité” (Explication du Psaume 26). »<br /><br />Par ailleurs, la Sainte Vierge à la Salette dit bien : «<i>Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'Antéchrist. L'Eglise sera éclipsée.</i>» <div>
<br />C'est exactement ce que nous vivons depuis la mort de Pie XII le 9 octobre 1958.<br /><br />Mais naturellement il n'est pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre et pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.<br />A bon entendeur salut !<br /><br />Petrus.</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-86747722702489692992009-03-16T11:34:00.000-07:002016-04-29T11:35:43.829-07:00Benoît XVI dans les synagogues et les mosquées !<div style="text-align: justify;">
Cette dépêche le confirme : rien n'a vraiment changé à Rome. A l'instar et à la suite de Jean-Paul II, Benoît XVI se rendra cet automne dans la grande synagogue de Rome. Dès 2005, année de son élection, il s'était rendu à la synagogue de Cologne puis en 2008 dans une synagogue de New-York dire tou le bien qu'il pense du judaïsme. Il a déjà remis des prix à des rabbins, redit moult fois son amitié pour les dignitaires juifs, "nos frères aînés dans la foi". Rappelons qu'il s'agit là au minimum d'une grave erreur théologique car le judaïsme talmudique n'est pas l'héritier de l'Ancien Testament. C'est l'Eglise catholique et elle seule qui est le nouvel Israël et qui est fidèle à la foi d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. </div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais, soyons juste, Benoît XVI sait aussi prier dans les mosquées comme il le fit à Istanbul dans la mosquée bleue tourné vers La Mecque et il devrait remettre le couvert puisque, nous apprennent les dépêches d'agences, il devrait, lors de son voyage en Jordanie, se rendre dans une mosquée. Avant d'aller à Jérusalem au mur des Lamentations et au mémorial de Yad Vashem, comme le fit son prédécesseur en 2000. Quel courage ! </div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais à part ça, on l'a compris, ceux qui considèrent que les modernistes règnent toujours à Rome et que les principes de Vatican II sont plus que jamais en application dans ces temps antéchristiques et apocalyptiques sont des orgueilleux, des fanatiques et des passéistes qui n'ont pas l'intelligence, la mesure, l'esprit surnaturel, le charisme et la vision de Mgr Bernard Fellay, seule Autorité (avec un grand A) légitime de la Tradition (avec un grand T) ! </div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais il est vrai qu'il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir et pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. </div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
A bon entendeur... </div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Petrus. </div>
</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-86673911043764137412009-02-02T11:40:00.000-08:002016-04-29T11:42:02.376-07:00Le naufrage de la Fraternité Saint-Pie X<div style="text-align: justify;">
Ce à quoi nous assistons en direct depuis quelques jours n’est rien d’autre que le naufrage moral, doctrinal et stratégique de la Fraternité Saint-Pie X. L’œuvre qui se présente comme « la chaloupe de sauvetage » (dixit Mgr Fellay dans un entretien à Libero le 28 janvier) prend l’eau de toutes parts. En quelques jours, la FSSPX a capitulé en rase campagne en reconnaissant Vatican II et en faisant sienne la religion de la Shoah. Les « lefebvristes » qui se présentaient comme des athlètes de la foi, des catholiques intransigeants et incorruptibles sont allés à Canossa avec une rapidité absolument déconcertante. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Le cardinal Castrillon Hoyos dans Le Corriere della serra le 30 janvier a vendu la mèche : « Mgr Fellay a reconnu théologiquement Vatican II ». Il faut dire que le communiqué du supérieur général de la FSSPX du 24 janvier était déjà passablement inquiétant et laissait entrevoir la trahison à laquelle nous assistons : « Nous reconnaissons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican II sur lequel nous émettons des réserves ». Notez qu’il ne s’agit plus d’une ferme condamnation mais de simples réserves purement verbales destinées à rassurer (faussement) les prêtres et les fidèles de l’œuvre prétendument bénie de Dieu. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Car tout dans cette affaire n’est que mensonge, duplicité et tartuferie. Ignominie que cette « croisade du Rosaire », imposture que ce prétendu « miracle de la Sainte Vierge » alors que tout était déjà négocié et préparé en coulisses. Et le pèlerinage de la FSSPX à Lourdes n’a servi qu’à mettre en scène cette odieuse manipulation des esprits. Lancée cyniquement le jour du Christ-Roi (pour ramener la FSSPX à Vatican II qui refuse le règne du Christ-Roi, qui a découronné Notre-Seigneur), Mgr Fellay – qui n’a jamais aussi bien porté son nom – a osé faire prier les fidèles pour un retrait des excommunications (il s’agit en réalité d’une levée, ce qui légitime l’excommunication de 1988 à 2009 : drôle de victoire !) qui était déjà acquis. Dès novembre, des journaux comme Monde et Vie avaient repris les informations de vaticanistes qui affirmaient que le décret était déjà rédigé. Il ne manquait plus en fait qu’une nouvelle demande écrite de Mgr Fellay, après celle de fin 2005, pour que l’excommunication des quatre évêques fût levée (et non celles de Mgr Lefebvre et de Mgr de Castro Mayer qui sont morts excommuniés et dont les noms ne sont même pas cités dans le décret daté du 21 janvier). Et c’est cela que l’on nous présente comme le miracle Notre-Dame ! Agir ainsi est abominable. Peut-on imaginer sacrilège plus odieux, blasphème plus épouvantable, ignominie plus grande ? Las, cela n’étonne pas de la part des dirigeants de la Fraternité Saint-Pie X prêts à tous pour déguiser leur ralliement à l’Eglise conciliaire, leur apostasie. Ils nous avaient déjà fait le coup quelques mois avant le Motu Proprio sur la messe tridentine. Sur Dici l’abbé Alain Lorans dont on connaît la fermeté de caractère et de conviction (des hommes de cet acabit sont légion à la FSSPX !) avait osé qualifier de « nouvelle bataille de Lépante » (sic !) la première croisade du Rosaire, décidée en juillet 2006, à l’unanimité par le chapitre général de la FSSPX pour la libération de la messe tridentine! Heureusement que le ridicule ne tue pas ! Alors même que chacun savait que Benoît XVI allait publier d’un moment à l’autre le Motu Proprio, que la décision était déjà prise. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
La première croisade du Rosaire avait abouti à un million de chapelets. Cette fois-ci c’est un million sept cent trois mille. Admirez la précision : c’est de l’horlogerie suisse ! On voit qu’à défaut d’être un confesseur de la foi, Bernard Fellay est un gestionnaire patenté. Il fut, c’est vrai, douze ans durant économe général de la FSSPX. D’où sans doute sa logique comptable. Faute d’avoir l’esprit de finesse, il a l’esprit de géométrie. Nous fera-t-il le coup de deux millions de chapelets pour l’accord doctrinal et canonique avec le Vatican ? Ou deux millions cinq ? Bernard Fellay n’est plus à une ignominie près ! Il peut le faire ! Yes, he can ! </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Accepter Vatican II, se rallier à Benoît XVI, voilà ce à quoi aura abouti près de quarante ans de lefebvrisme. Ah ils sont beaux les athlètes de la foi, ceux qui n’avaient pas de mots assez durs contre Dom Gérard, contre Mgr Rifan de Campos, contre les abbés de Tanoüarn et Laguérie ! Quelques années plus tard, ils font la même chose. Et même pire, ils instrumentalisent la Mère de Dieu dans leur entreprise diabolique, dans leur honteuse et inexcusable apostasie. Ah il a belle mine l’abbé Chautard qui, à l’occasion des vingt ans des sacres, consacrait un dossier spécial du Chardonnet à mettre en garde contre les « ralliés », leurs esprit mondain et libéral, leurs concessions sur la doctrine leur silence face aux déviations des pontifes conciliaires. Et les dominicains d’Avrillé qui n’avaient de cesse de stigmatiser les communautés Ecclesia Dei, que vont-ils faire aujourd’hui ? A mon avis rien. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Car le lefebvrisme n’est qu’un condensé de faux résistants, de rebelles de pacotilles. Et si jamais (ce à quoi je ne crois guère) quelques prêtres isolés s’aventuraient à dénoncer en chaire la trahison de la Fraternité, Bernard Fellay n’hésiterait pas à leur envoyer des vigiles et des chiens comme il le fit en 2004 contre l’abbé Philippe Laguérie au prieuré de Bruges. En toute charité fraternelle bien sûr. Il les renverrait par simple fax comme il le fit en 2003 pour l’abbé Aulagnier au Québec. Le petit Suisse est un orfèvre en la matière. Piètre orateur, de sa voix doucereuse et soporifique, il aura réussi à endormir les velléités de résistances, certes plus virtuelles que réelles. Et au bout de huit années de tractations il aura enfin réussi ce qu’il désirait le plus : réintégrer la FSSPX dans l’Eglise conciliaire et la réintégrer sans casse, sans scission. C’était d’ailleurs la volonté de la Rome moderniste. Le décret le dit bien : c’est « toute la Fraternité » qu’elle veut. L’adjectif « toute » est essentiel ! Ah il peut être fier de lui, le Nanard : il a bien mérité du diable. Si avec tout cela, il n’a pas la pourpre cardinalice, c’est à désespérer de trahir et de vendre ses frères. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Car depuis quelques jours tous les mythes « fondateurs » de la FSSPX s’écroulent : la fable de l’intransigeance doctrinale, la croyance en l’union indéfectible des quatre évêques alors que Mgr Fellay s’est publiquement désolidarisé, et de quelle manière, de son confrère pourtant plus âgé que lui, plus ancien dans le sacerdoce, l’interdisant même de toute prise de parole publique en matière politique et historique. Comme si un évêque devait se cantonner à la spiritualité pure ! Et il n’a pas empêché son prédécesseur à la tête de la FSSPX de faire sienne la vulgate sur l’histoire de la dernière guerre mondiale. Il fallait le voir, Bernard Fellay interrogé par la télévision suisse romande. Il était blême, il faisait pipi sous lui, le héros de la foi : « nous sommes très gênés par cette histoire » disait-il car cela pourrait accréditer la thèse que nous sommes antisémites. Horresco referens ! </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Pour ses propos iconoclastes Le Pen n’a jamais fait repentance, Gollinsch aura tenu deux ans et six heures à son procès avant de s’incliner, la Fraternité n’aura pas tenu une semaine. Quel courage ! Quel héroïsme ! Ah elles sont belles les autorités (autoproclamées) de la Tradition (avec un grand T : il faut en avoir plein la bouche !)</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Une attitude aussi veule, aussi misérable n’empêche pas Mgr Fellay dans son communiqué du 24 janvier d’oser écrire : « Nous sommes prêts à signer de notre sang le credo » De son sang ? Alors qu’il n’a pas résisté une semaine à la pression médiatique. T’as qu’à croire, Grégoire ! Le seul sang qu’il fait couler, c’est celui de Notre-Seigneur en le trahissant de manière éhontée ! Ils se croient des héros alors qu’ils ne sont que des zéros, des âmes éprises de vérité alors qu’ils ne croient qu’en la basse politique et en la diplomatie ! Comme si cette crise affreuse de l’Eglise pouvait se résoudre par des pourparlers, des protocoles, des statuts canoniques, c’est grotesque ! Et qui ne voit par ailleurs que la question du révisionnisme historique est essentielle tant la Shoah est une contre-religion, véritable machine de guerre contre l’Eglise catholique et contre Pie XII ; contre-religion qui a ses grands prêtres (Serge Klarsfeld, Simone Veil, Elie Wiesel), son Evangile (Nuremberg), son enfer (les révisionnistes et les catholiques attachées à la doctrine sur le nouvel Israël), ses anges (Tsahal défendant la cité sainte), ses saints (les Justes récompensés par l’Etat d’Israël) et ses martyrs (les six millions) ? Contre-religion qui repose sur le blasphème puisque selon ses croyants Dieu s’est tu à Auschwitz et il en est donc responsable. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais qu’importe tout cela à Bernard Fellay, ce qu’il veut c’est son confort. Il est prêt à une petite chapelle tridentine dans le grand Panthéon des fausses religions. Car évidemment à Rome rien n’a changé et rien ne changera. Le lendemain de la publication du décret, Benoît XVI présidait des vêpres œcuméniques à la basilique Saint-Paul-hors-les murs avec des hérétiques anglicans et des schismatiques orientaux. Le 28 janvier, lors de l’audience du mercredi, il répétait une nouvelle fois que Vatican II n’était pas négociable ni réformable et que la Fraternité devrait l’accepter intégralement. Et après avoir prié à la manière des mahométans dans la mosquée bleue à Istanbul, après avoir été dans les synagogues de Cologne et de New York dire tout le bien qu’il pense du judaïsme talmudique, on peut s’attendre à de nouvelles reptations devant le Sanhédrin lors de son voyage en mai en Israël. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Oh bien sûr il s’agit désormais pour la Fraternité de sauver la face ! On peut compter sur l’abbé de Cacqueray et sur La Porte latine pour transformer les déroutes en victoires, les capitulations en formidables succès, les débâcles en triomphes, les trahisons en autant de marques de fidélités à l’Eglise. Le site officiel du district de France de la FSSPX ne fait-il pas croire dans une vidéo grotesque, sur air de musique triomphal, que Mgr Lefebvre a été réhabilité par ce décret du 21 janvier qui ignore pourtant jusqu’à son nom ? Triste date décidément que ce 21 janvier qui vit il y a 216 ans la décapitation de Louis XVI ! </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
N’en doutons pas, les négociateurs de la Fraternité et du Vatican, tout à leur frénésie d’accord, trouveront sans doute un texte suffisamment ambigu et à double sens sur Vatican II. Ainsi la Rome moderniste pourra dire que la Fraternité a accepté le « concile » et la Fraternité pourra dire qu’elle a fait reculer Rome. Avec le concept de « l’herméneutique de la continuité » et celui de la « communion imparfaite », on va envelopper l’affaire vite fait bien fait. Tout n’est plus désormais qu’une question de marketing, de papier cadeau ! On est à fond dans la com’ ! Et la fable selon laquelle Ecône a converti ou est en train de convertir Rome a de beaux jours devant elle. Tenez-vous bien, chers amis, ce n’est pas la Fraternité qui capitule et renie la foi catholique, non, c’est le Vatican qui revient à la Tradition ! Peut-on aller plus loin dans le mensonge et l’imposture ? </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Alors même que Benoît XVI parle pour sa levée des excommunications d’acte de « miséricorde paternelle », que le décret évoque, non sans une cruelle ironie, « le malaise spirituel » des quatre évêques et que cette démarche s’inscrit d’évidence, comme l’a reconnu le successeur de Jean Paul II lui-même, dans une démarche œcuménique. On fait dans 99 % des cas de l’œcuménisme à gauche, on peut de temps à autre en faire à droite surtout si cela permet de ramener dans le giron moderniste des tradis qui ne demandent pas mieux. Après la Convention il y eut le Directoire. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais évidemment on nous fera croire que la FSSPX n’a rien renié. En 1988, quand Dom Gérard signait avec le Vatican, il fanfaronnait : « qu’aucune contrepartie doctrinale nous soit demandée et qu’aucun silence ne soit fait sur notre prédication antimoderniste ». Quelques années plus tard, il concélébrait la nouvelle messe et le père Basile griffonnait des milliers de pages pour justifier l’orthodoxie doctrinale de la liberté religieuse version Vatican II. Idem pour Campos, l’Institut du Bon Pasteur et autres communautés ralliées qui se gardent bien désormais de critiquer un Benoît XVI qu’ils n’ont de cesse d’encenser. L’abbé Laguérie ne qualifiait-il pas sur son blog Ratzinger de « grand Saint Pie X » à la suite de son Motu Proprio sur la messe tridentine. Gageons que la FSSPX va se mettre au diapason et rattraper le temps perdu. En témoignent déjà les innombrables expressions de gratitude de Mgr Fellay à l’égard du successeur de Jean Paul II : « Je l'ai compris dès la première audience au cours de laquelle je l'ai rencontré peu après son élection. Tout en nous adressant des reproches, le Saint Père avait un ton doux, vraiment paternel » dit-il dans Libero. Forcément, on n’attrape pas des mouches avec du vinaigre ! En 1978 Jean Paul II avait agi de même avec Mgr Lefebvre, ce qui avait conduit le prélat d’Ecône à imposer l’una cum famulo tuo Papa nostro Joanne Paulo à tous ses prêtres au canon de la messe. Affirmant avoir appris la levée de l’excommunication « dans le bureau d'un cardinal, le cardinal Castrillon Hoyos, le président de la Commission Ecclesia Dei », le numéro un de la FSSPX a ce mot touchant : « Nous nous sommes embrassés» C’est t’y-pas beau tout ça ! N’avez-vous pas les yeux embués de larmes devant un tel conte de fée ! </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
En réalité, tout ceci n’est qu’une odieuse manipulation. Dès 2005, dans le bureau de Benoît XVI à Castel Gandolfo, tout était déjà décidé. N’évoquait-on pas un consensus entre les deux parties pour parvenir « dans des délais raisonnables » à résoudre « les difficultés » ? Les deux préalables (messe et levée des excommunications) n’ont été qu’un moyen de neutraliser toute opposition interne à la Fraternité en faisant accroire que c’était Rome qui pliait à la volonté de la FSSPX. Or, qui peut croire que dans une négociation il n’y a pas des contreparties, que les gestes sont unilatéraux ? Et ces contreparties, elles commencent à apparaître aujourd’hui, c’est l’acceptation de Vatican II, c’est la pleine intégration à l’Eglise conciliaire. Tout ça pour ça ! </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Au reste, historiquement, la Fraternité n’a cessé de varier sur cette affaire d’excommunication : en 1988 elle se félicitait d’être excommuniée par les modernistes et tous les supérieurs de districts et de séminaires avaient publiquement réclamé d’être associés à la censure visant Mgr Lefebvre, Mgr de Castro Mayer et les quatre évêques sacrés. Neuf ans plus tard, en 1997, elle publiait aux éditions Clovis une brochure intitulée : « La Fraternité Saint-Pie X ni schismatique, ni excommuniée ! L’aveu de Rome ». Puis, depuis 2001, elle demande une levée d’excommunication que, devant ses fidèles, elle juge nulle puis, maintenant qu’elle l’a obtenue, elle s’en réjouit, sabre le champagne, chante des Magnificat comme elle avait entonné des Te Deum après le Motu Proprio du 7 juillet 2007. De qui se moque-t-on ? </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Comment expliquer un tel reniement de la FSSPX ? Nous y reviendrons en détail ultérieurement mais cette trahison est la conséquence des incohérences doctrinales et des lamentables frilosités du lefebvrisme. On critique Vatican II mais on le reconnaît comme un concile œcuménique régulièrement convoqué et promulgué, refusant de le qualifier de conciliabule. On rejette la nouvelle messe mais on en reconnaît publiquement la validité. On critique les nouveaux sacrements bâtards mais on en affirme la validité. On conteste les erreurs et hérésies du nouveau code de droit canon de 1983 mais à l’occasion on l’utilise (quand cela arrange) et dans le protocole d’accord du 5 mai 1988 que Mgr Lefebvre avait signé avec Josef Ratzinger (déjà !), le fondateur de la FSSPX reconnaît ce nouveau code. On critique souvent violemment les occupants successifs du siège de Pierre depuis Paul VI, on leur désobéit ouvertement mais on reconnaît leur autorité et on se dit tous les jours en communion (una cum) avec eux au canon de la messe. On se bat pour la messe traditionnelle mais on accepte que soient mises à égalité « la messe de Luther » et « la messe de toujours ».</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Ce qui arrive aujourd’hui est logique : à force de se dire depuis des décennies una cum avec les hérétiques et apostats modernistes, le Bon Dieu permet que les prêtres et évêques de la FSSPX le deviennent réellement. Et s’être moqué à ce point de la Sainte Vierge dans les « croisades du Rosaire » ne portera pas chance à la FSSPX car ce n’est pas seulement Mgr Fellay qui est coupable de cette « croisade » ; ce sont les quarante membres du chapitre, les quatre évêques, tous les supérieurs de districts et de maisons autonomes, tous les supérieurs de séminaires, tous les anciens qui l’ont avalisée à l’unanimité. C’est toute la Fraternité qui est responsable de cette ignominie. Cette responsabilité ne lui sera pas ôtée. Ni dans ce monde, ni dans l’autre. Et désormais c’est toute la Fraternité qui va être avalée, digérée par le modernisme. Quand Mgr Fellay devra répondre devant son Créateur des dizaines de milliers d’âmes dont il avait la charge, que pourra-t-il dire, lui qui les a menées à l’Eglise conciliaire, à ses hérésies, son apostasie, ses scandales innombrables, ses sacrements invalides ? </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
C’était donc cela l’œuvre de résistance aux errements conciliaires ! C’était cela l’œuvre dont Mgr Lefebvre disait que « le bon Dieu lui avait donné l’Arche d’Alliance du Nouveau Testament » ? Ce n’est pas un hasard si ce ralliement-reniement se produit cinquante ans presque jour pour jour après la convocation par Jean XXIII de Vatican II, quarante ans après la promulgation du novus ordo missae, trente ans après les premières expulsions de prêtres et séminaristes sédévacantistes de la FSSPX, ce qui devint vite un sport national ! </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Née de l’Eglise conciliaire, la Fraternité Saint-Pie X retourne à l’Eglise conciliaire. Après tout, Mgr Lefebvre a signé tous les textes de Vatican II, refusé d’apposer sa signature au Bref examen critique des cardinaux Ottaviani et Bacci par crainte de déplaire à Paul VI, encouragé ses séminaristes jusqu’en 1980 à aller à la nouvelle messe pendant les vacances. Ses successeurs ont fait pire encore : depuis sa mort ils n’ont eu qu’une obsession : la régularisation canonique de la FSSPX. D’où leurs dithyrambes dans les années 1990 envers Evangelium vitae et Splendor veritatis. D’où la création en 1998 de la Lettre à nos frères prêtres de l’abbé de La Rocque dont la haine du sédévacantisme n’a d’égale que la faiblesse des convictions. D’où ce pèlerinage romain en août 2000 sans aucune critique à l’égard de Jean Paul II qui pourtant n’était jamais allé aussi loin dans l’apostasie (baiser du Coran en 1999, septuple repentance en mars 2000 condamnant deux mille ans d’Eglise). D’où ces infâmes pourparlers avec Castrillon Hoyos et la duplicité continuelle de Mgr Fellay alternant jusqu’à ces derniers jours fermeté apparente et faiblesse réelle selon les interlocuteurs. Oui l’accord est proche disait-il le 13 janvier 2006 aux journalistes de l’APIC. Trois semaines plus tard, à Flavigny, il niait toute perspective d’accord. Début janvier 2009, devant le congrès de Si Si no no, il adoptait une posture ferme. Alors que tout était déjà signé. Pourquoi d’ailleurs ne nous montre-t-il pas les lettres qu’il a envoyées à Castrillon Hoyos et à Benoît XVI ? Pourquoi la fameuse lettre du 15 décembre n’est-elle pas portée à la connaissance du public ? C’est bien la preuve que l’on nous cache quelque chose ! </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Ses postures successives ne sont qu’une suite d’impostures. Sa duplicité est celle du diable. « Que votre oui soit oui, que votre non soit non, tout le reste vient du Malin » dit Notre-Seigneur. Mgr Fellay nous montre en grandeur nature ce qu’il peut y avoir de plus vil, de plus noir, de plus effrayant dans une âme d’ecclésiastique. Cela donne une idée de l’enfer. Derrière ses sourires Colgate se cache un loup ravisseur. Quand on le croise, mieux vaut changer de trottoir, c’est plus sage ! Il est l’évêque Cauchon du XXIe siècle. Il a bien mérité ce titre de gloire. Laissons-le lui pour l’éternité ! </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Petrus. </div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-58557216518892279402006-02-28T12:30:00.000-08:002016-05-01T12:30:29.749-07:00La FSSPX en pince pour Benoît XVI!<div style="text-align: justify;">
Il n'y a pas que les "mutins" de la FSSPX qui ont les yeux de Chimène pour le successeur de Jean Paul II. La lecture attentive du dernier Fideliter (numéro 169, janvier-février 2006) vaut lui aussi son pesant de cacahuètes.</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Une fois n'est pas coutume, la revue officielle du district de France s'essaye au lyrisme et à la poésie pour décrire, de manière énamourée, l'enfance de Josef Ratzinger. Voici la fin de l'article de Paul Meunier, "Un paysan de Basse Bavière" : "On peut parier que ce qui le tient debout, c'est la glèbe où il est né, ni sur le Danube, ni sur la Garonne, mais dans ce bout de Bavière où sa mère et ses seaux d'eau, son père qui l'emmenait chercher la mousse et le genièvre pour la crèche, lui ont appris à regarder le Ciel dans la féérie de la liturgie catholique."</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
C'est t'y-pas beau tout ça? N'en avez-vous pas, chers amis liseurs, la chair de poule et les larmes aux yeux? C'est sans doute ce que la Fraternité appelle la résistance aux pontifes conciliaires! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Toujours dans le même numéro (car dans Poubelliter tout est bon comme dans le cochon), l'abbé Michel Beaumont (alias abbé Grégoire Celier, c'est pas bien, monsieur l'abbé, pour un clerc d'user de pseudos, il faudra penser un jour à sortir de l'enfance!)livre une analyse très laguéro-tanoüarnienne, le talent en moins, de Vatican II : "Nous nous trouvons, en effet, devant une difficulté : même si nous contestons le Concile, nous ne pouvons le supprimer de l'histoire de l'Eglise. Il est d'ailleurs peu vraisemblable d'imaginer une condamnation solennelle de Vatican II par un magistère redevenu catholique, sous la forme par exemple d'un nouveau Syllabus: on risquerait d'ébranler encore davantage un magistère bien atteint. (...) Une manière de sortir de cette difficulté ne serait-elle pas "d'oublier" progressivement Vatican II, pour "suivre" des enseignements plus récents et surtout plus clairs (et vrais)? Il s'agirait d'une sorte de "mise entre parenthèses" de Vatican II, au profit de textes des papes reprenant la matière traitée par le Concile, maisen éliminan discrètement les erreurs, en redonnant un véritable esprit catholique à tout cet enseignement au moins peu clair. Le cardinal Ratzinger a déjà commencé ce travail."</div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
On le voit, on assiste à une course au ralliement tant du côté des "mutins" que du côté de la FSSPX canal officiel. On peut même se demander si la crise de 2004 n'a pas permis à la direcion de la FSSPX de tester l'obéissance et le souien de ses troupes. Lesquelles lui étant très majoritairement restées fidèles, tout laisse à penser qu'un accord de la FSSPX avec Rome, sans doute aux alentours du chapitre général de juillet 2006, serait suivi par la quasi-totalité de ses clercs et de ses laïcs qui ont, il est vrai, l'habitude d'avaler des couleuvres et d'entendre dire tout et son contraire depuis une génération. Sans que cela les indispose outre mesure.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Petrus.</div>
</div>
</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-34883425884600700252006-02-27T12:28:00.000-08:002016-05-01T12:28:36.481-07:00L'imposture du lefebvrisme<div style="text-align: justify;">
Si comme c’est probable un accord a lieu dans le courant de cette année entre la FSSPX et le Vatican, les conséquences en seront immenses. La seule signature de Mgr Fellay fait aussitôt passer dans le camp du ralliement la totalité des chapelles, prieurés, écoles, séminaires, maisons de retraite de la FSSPX.</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais les lefebvristes se trompent s’ils pensent en tous points pouvoir dire et faire ce qu’ils disaient et faisaient jusque-là. Les confirmations sous condition d’enfants ou d’adultes déjà « confirmés » dans le nouveau rite, c’est fini. Les annulations de mariage et de vœux religieux dont s’occupe la commission saint Charles Borromée et à sa tête Mgr Tissier de Mallerais, c’est terminé. L’interdit jeté sur le fait d’assister activement à la nouvelle messe et à la messe de l’indult, comme l’a encore rappelé officiellement à Nantes l’abbé Petrucci, c’est de l’histoire ancienne. « Accord ou pas accord, il ne faut pas se laisser abîmer par l’iceberg » a écrit récemment l’abbé Pierre Duverger. Mais une fois pleinement réintégrée dans le giron de l’église conciliaire, la FSSPX croit-elle qu’elle pourra échapper aux relations avec le clergé du novus ordo, avec l’évêque diocésain ? Si l’évêque du lieu veut lui-même procéder aux confirmations, comment pourra-t-elle refuser ? Quant à Vatican II, elle ne pourra plus du tout le critiquer, encore moins le condamner. L’exemple des prêtres ecclesiadeistes est là pour le prouver. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
M’est avis que les choses risquent d’aller très vite une fois l’accord signé. Regardez Mgr Rifan. Campos tenait naguère une position encore plus dure que celle de la FSSPX. Aujourd’hui le nouvel ami des abbés Laguérie, Aulagnier et de Tanoüarn tient un discours qui le place objectivement à gauche de la Fraternité Saint-Pierre. Je me souviens que Dom Gérard, au moment de son ralliement en 1988, écrivait mâlement : « qu’aucun silence ne soit fait sur notre prédication antimoderniste ». Quelques années après, ce dernier concélébrait la nouvelle messe et laissait le père Basile défendre la pleine orthodoxie doctrinale de Dignitatis humanae. A cet égard, je me souviens du temps où l’abbé Aulagnier tapait à bras raccourcis sur les ralliés : dans le numéro 96 de Fideliter (novembre-décembre 1993), l’abbé Aulagnier écrivait ainsi à propos des prêtres Ecclesia Dei : « . Il leur fallait donc se résigner à des compromissions, à des concessions, et mettre la main dans l'engrenage fatal qui les a happés et qui finira par les broyer tous, pour en faire de vrais ralliés aux erreurs du Concile, à la nouvelle messe et à tout ce qu'ils ont combattu justement dans le passé. Ce sont donc surtout les accords de 1988 qu'il convient de leur reprocher, car ils sont la cause de tout le mal, et non leur attitude actuelle, qui n'en est que la conséquence. Toutes ces circonstances peuvent contribuer à expliquer, sans l'excuser complètement, leur triste défection et les concessions de plus en plus graves qu'ils vont être amenés à faire. » Puis, apostrophant Dom Gérard, l’abbé portait ce jugement péremptoire en forme de condamnation : « Pensez-y bien, mon Révérend Père : chaque fois qu'un de ces prêtres glisse, perd pied, abandonne la Tradition, trahit la messe catholique pour rallier misérablement les erreurs conciliaires, c'est à cause de vous qu'il le fait, c'est sous votre impulsion et en croyant suivre votre exemple. Ce prêtre qui cède au modernisme peut dire en toute vérité à votre propos : « Celui qui m'a livré à toi est coupable d'un plus grand péché » que moi. » </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Depuis, il est vrai, l’abbé Aulagnier a bien changé. En 1998 il a accompagné les groupes Ecclesia Dei à Rome pour les dix ans du Motu Proprio afin de « remercier le Saint Père » pour sa générosité. Et depuis 2001 l’ancien supérieur du district de France de la FSSPX ne cesse de faire l’apologie du ralliement de Campos. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La plasticité et l’aplomb de tous ces clercs sont vraiment phénoménaux. Jamais ils n’admettront publiquement et humblement qu’ils ont changé de position, qu’ils se sont trompés et qu’ils ont trompé. Ils ont toujours la même assurance voire une semblable morgue. Regardez l’abbé de Tanoüarn : « Ce que nous ne signerons jamais » écrivait-il en avril 2002 dans son mensuel Pacte à propos de l’accord du Vatican avec la communauté de Campos. Trois ans après, il signe sans aucun problème de conscience apparent. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je prends le pari que quand la Fraternité se ralliera, ce qui ne saurait désormais tarder, elle ne présentera aucune excuse pour ses violentes attaques et ses sempiternelles accusations de traîtrise contre les ralliés antérieurs, ceux de Dom Augustin, du Barroux, de la Fraternité Saint-Pierre, de la Fraternité Saint-Vincent Ferrier, de Campos. Et pourtant elle aura fait exactement la même chose qu’eux. Oh je vois déjà les arguments que l’on va nous inventer pour justifier l’injustifiable. Je pourrais l’écrire moi-même : le contexte a changé, avec Benoît XVI un grande espérance se lève. En 1988, en 2001 les accords étaient coupables, criminels mais en 2006 ils sont géniaux, indispensables. C’est le moment de signer. Pas avant, pas après.</div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Et puis n’oublions pas les grâces d’état de Mgr Fellay. Très important les grâces d’état ! Et puis surtout les grâces du fondateur : Mgr Marcel Lefebvre himself ! De là-haut il veille sur son œuvre. Il nous guide telle l’étoile du berger. Et il nous fait comprendre qu’aujourd’hui il faut signer. D’ailleurs, pourquoi continuerions-nous à combattre Vatican II ? Mgr Lefebvre n’a-t-il pas signé tous les textes du concile comme le reconnaît dans sa biographie Mgr Tissier de Mallerais? Et le 5 mai 1988 "l'évêque de fer" a bien signé un protocole d’accord avec le cardinal Ratzinger. Certes, le lendemain, il retirait sa signature mais dix-huit ans ont passé, nous avons désormais quatre évêques et l’heure est venue de signer à nouveau. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le pire n’est pas tant que ces clercs se livrent à de telles indignes palinodies. Le pire est qu’il y ait encore des gens pour les suivre, leur donner de l’argent, leur faire confiance et les considérer à la pointe de la résistance traditionaliste alors qu’ils n’en sont que des fossoyeurs. Si le mot imposture a un sens, c’est bien au lefebvrisme dans toutes ses dimensions qu’il s’applique.</div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Petrus. </div>
</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-59943910255640320172006-02-25T12:33:00.000-08:002016-05-01T12:33:44.570-07:00Lettre ouverte à M. l'abbé de Tanoüarn <div style="text-align: justify;">
Monsieur l’abbé, </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Si je prends la liberté de vous adresser une lettre ouverte, c’est que vos divers actes et déclarations ces derniers mois me peinent profondément. J’ai eu l’occasion sur le Forum catholique au printemps dernier de retranscrire intégralement et spontanément plusieurs de vos conférences de Carême tant elles m’avaient paru riches et passionnantes. Plusieurs de mes amis sédévacantistes me l’avaient alors reproché du fait des divergences doctrinales essentielles que j’avais déjà avec vous, comme d’ailleurs avec toute la mouvance « lefebvriste », sur la question de l’autorité dans l’Eglise, de l’una cum, de l’infaillibilité du magistère ordinaire et universel, du primat de juridiction du pape, de la notion d’Eglise conciliaire, de la validité des nouveaux rites sacramentels. Je ne le regrette pas cependant car les conférences essentiellement spirituelles que j’avais retranscrites .étaient dignes d’éloge et je suis de ceux qui pensent qu’il faut se délecter du miel partout où on peut le trouver, au-delà des étiquettes. L’ouverture d’esprit n’est pas incompatible avec le fait d’avoir des convictions fortes, à condition bien sûr de ne pas avancé masqué, de ne faire aucune concession sur le fond et de tenir à tous le même discours. Mais surtout je vous reste reconnaissant d’avoir organisé en mai 2005 ce débat sur ce sujet tabou qu’est et que demeure plus que jamais le sédévacantisme. Sans doute reste-t-on toujours quelque peu sur sa faim à l’issue de telles réunions car tout ne peut jamais y être dit mais enfin vous avez eu le mérite, fût-ce l’espace d’une soirée, et contrairement à beaucoup d’autres, de ne pas éluder cette question ô combien essentielle et votre attitude fut à cet égard profondément honnête et courageuse. Je tiens encore par la présente à vous en remercier du fond du coeur. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C’est donc avec d’autant plus de chagrin que je vous ai vu multiplier ces derniers mois les signes objectifs d’un ralliement à la Rome de Benoît XVI. Le 19 novembre sur Radio Courtoisie vous déclariez ainsi : « J'ai signé un document en quatre points dont les deux premiers je les ai déjà signés à Ecône avant mon ordination, je n'en parle donc pas. Les deux derniers, sont que je m'engage à une critique constructive de Vatican II, ce que je fais avec joie, cette critique constructive, j'ai essayé de la mener depuis longtemps, l'un des seuls à prendre le texte de Vatican II de front, et je continuerai à le faire. Le deuxième point est du même ordre, je m'engage à préparer les conditions d'une réception authentique du Concile Vatican II ». C’est beaucoup accepter en échange d’un mini-celebret ! Qu’il est loin le temps où, interrogé par Rivarol, le 13 juin 2003, vous expliquiez que « pour en finir avec la crise de l’Eglise, il faut rejeter Vatican II » ! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En décembre paraissait le premier numéro de votre nouvelle revue Objections. La une était déjà tout un programme : « Notre supplique à Benoît XVI le pape qui corrige Vatican II ». Et pour être sûr que l’on ait bien compris, vous en remettiez une louche dans le deuxième numéro : « Il est bien évidemment impossible que l’Eglise condamne le Concile, ce serait se condamner soi-même et porter un coup fatal à son autorité, déjà bien ébréchée dans la crise post-conciliaire. Si on ne peut le rejeter entièrement, il faut donc le « recevoir ». C’est à le « recevoir » que nous exhorte le pape Benoît XVI. Le Synode de 1985 pour les vingt ans de la clôture du Concile s’était démarqué déjà du langage habituel. Alors que les papes, jusque-là, exhortaient leurs ouailles à « appliquer » le Concile, à partir de 1985, les textes officiels demandent simplement de le « recevoir ». » </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce n’était pas le discours que vous teniez jusque-là, Monsieur l’abbé. Manifestement la disparition de Pacte et de Certitudes au profit d’Objections n’est pas un simple changement cosmétique. Il s’agit d’un virage, d’un renversement de ligne. Les mots ne sont d’ailleurs pas innocents : il ne s’agit plus de défendre des certitudes mais simplement d’émettre de timides objections. Il semble d’ailleurs, à la lecture des trois premiers numéros, que d’objections il n’y en aura guère à l’endroit du successeur de Jean Paul II comme d’ailleurs de Vatican II qu’il ne s’agit plus désormais de condamner, de rejeter, de combattre mais d’ « interpréter à la lumière de la Tradition ». </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Voilà près de trente ans que l’on nous bassine avec cette formule destinée à nous faire accepter l’inacceptable comme si Vatican II tant dans sa lettre que dans son esprit, tant par lui-même que dans toutes les réformes qui en sont issues, était compatible avec la Tradition bimillénaire de l’Eglise ! C’est d’ailleurs Jean Paul II lui-même qui, à peine élu, lors de son premier message au monde le 17 octobre 1978, déclarait à propos de la constitution conciliaire Lumen gentium, : « L’adhésion à ce texte conciliaire, vu à la lumière de la tradition (…) sera pour nous tous, pasteurs et fidèles, le secret d’une orientation sûre. » Jean Madiran, dans le numéro 63 du Supplément-Voltigeur (15 décembre 1978) avait été séduit par cette expression wojtylienne. C’est de cette époque, et non des sacres de 1988, contrairement à ce que beaucoup croient, que date le retournement du directeur d’Itinéraires. « Nous avons bien lu, « vu à la lumière de la tradition ». C’est un renversement de perspective; un renversement qui est une remise en ordre écrivait Madiran. Paul VI voulait imposer à Mgr Lefebvre de reconnaître aux innovations pastorales de Vatican II autant d’autorité et plus d’importance qu-aux formulations dogmatiques du concile de Nicée. Toute l’Eglise post-conciliaire travaillait à réviser la tradition catholique à la lumière de Vatican II. Si l’on en vient enfin à rétablir le principe qu’il faut au contraire interpréter Vatican II à la lumière de la tradition catholique, alors il n’y plus d’opposition radicale entre Mgr Lefebvre et le saint-siège au sujet du concile. Il ne subsiste que des difficultés accidentelles, mais avec le moyen de les résoudre : une même méthode, un même esprit, une même foi ; une même référence aux critères souverains, aux vrais critères, qui sont la tradition et les formules dogmatiques. » </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Vous partagez avec Benoît XVI, Monsieur l’abbé, la même illusion que celle de Madiran avec Jean Paul II. Curieuse quand même cette hécatombe dans la résistance traditionaliste avec l’arrivée sur le trône de Pierre d’un nouvel occupant ! Car enfin Jean Paul est l’homme d’Assise, du baiser au Coran, de (MODERE: AFFIRMATION INSULTANTE) et Benoît XVI qui fut un quart de siècle son plus fidèle collaborateur est son digne héritier. Dès son avènement, dans son premier discours au « Sacré Collège », il citait cinq fois Vatican II et onze fois Jean Paul II dont il a depuis accéléré l’ouverture du procès en béatification, déclarait sa « volonté ferme et certaine de continuer l’exécution du concile Vatican II sur les traces de nos prédécesseurs ». Le dialogue interreligieux, l’œcuménisme libéral et la collégialité (qui sera encore renforcée) dont le refus est au cœur du combat traditionaliste depuis quarante ans sont plus que jamais au programme du règne ratzinguérien. L’allégeance aux juifs et à la (MODERE)est encore plus grande que celle de feu le pontife polonais comme en témoignent la mise en sommeil de la béatification du père Dehon, la réception au Vatican des grands dignitaires du judaïsme et la visite à la synagogue de Cologne en marge des grotesques et abominables Journées mondiales de la jeunesse. Quant au fameux Compendium, il n’est jamais qu’un résumé du Catéchisme (MODERE) de l’Eglise catholique, lui-même résumé de Vatican II, façon de graver dans le marbre les erreurs et hérésies du conciliabule. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais ce qui a fait déborder le vase, Monsieur l’abbé, c’est ce « carrefour apostolique » à Paris avec Mgr Rifan et l’abbé Paul Aulagnier. Que vous ayez donné le sentiment d’approuver en tous points ce que disait ce super-rallié, dont le discours se situe à la gauche de la Fraternité Saint-Pierre, et qui est un reniement intégral des raisons de la résistance catholique à la nouvelle église est proprement stupéfiant. Car outre que ce prélat brésilien manifestement très content de lui, (MODERE: MERCI DE CONSERVER LE RESPECT DU AUX CLERCS) (moi je suis évêque et c’est un sacrifice pour moi d’être ici ce soir, moi je suis très fatigué d’être critiqué, moi j’ai été raccompagné à ma voiture par le nonce, moi j’ai une juridiction, etc, etc,etc) n’a fait que projeter son propre vide, il nous a expliqué que la nouvelle messe était catholique, que l’attachement à la messe tridentine n’avait au fond rien de doctrinal mais qu’il s’agissait de défendre la beauté de la liturgie, du chant grégorien, de l’orgue (très important l’orgue !), du latin. Peut-on davantage se moquer du monde ? On peut certes prendre les gens pour des imbéciles mais à condition qu’ils ne s’en aperçoivent pas ! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Qu’il est loin le temps, Monsieur l’abbé, où dans un coruscant éditorial de Pacte intitulé « Ce que nous ne signerons jamais » (avril 2002, numéro 64), vous n’aviez pas de mots assez durs contre le honteux ralliement de celui qui était encore l’abbé Riffan. Au terme d’un réquisitoire de trois pages entières où vous tiriez à boulets rouges sur la trahison de la communauté de Campos, vous concluiez : « D’ores et déjà on peut dire non seulement que la solution de la crise de l’Eglise ne viendra pas du Brésil, mais encore que le décret d’érection de l’administration apostolique représente une régression spectaculaire de la Tradition, même par rapport aux acquis de la Fraternité Saint-Pierre ». Vous me permettrez, Monsieur l’abbé, de préférer cet abbé de Tanoüarn-là à celui d’aujourd’hui. Je suis tenté de vous paraphraser : vos actes, vos déclarations ces derniers mois, vos silences devant les propos insupportables de Mgr Rifan, constituent une régression spectaculaire, même par rapport aux acquis de la Fraternité Saint-Pie X. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Par sympathie pour votre personne, je ne pouvais taire plus longtemps ce qui m’apparaît comme le naufrage d’un être intelligent, merveilleux commensal, brillant conférencier mais qui, peut-être parce qu’il ne supporte pas de rester seul (mais combien étaient-ils au pied de la Croix ou dans l’arche de Noë au moment du déluge ?), peut-être parce qu’il se lasse d’une crise de l’Eglise qui s’éternise (mais le temps ne fait rien à l’affaire : le Bon Dieu nous demande de rester fidèle et non pas d’avoir des résultats tangibles ici-bas. L’Eglise est un organisme surnaturel et non pas une entreprise), peut-être parce qu’il aime le paradoxe et les coups d’éclat (mais Notre-Seigneur ne nous dit-il pas dans l’Evangile : « que votre oui soit oui et que votre non soit non, tout le reste vient du démon » ?) préfère entrer de plain pied dans le giron de la (MODERE). Au risque de s’y perdre, lui et tous ceux qui le suivront par amitié, par copinage, par confiance aveugle, par admiration pour sa belle intelligence. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Comment pourrais-je ne pas avoir le cœur lourd et les yeux embués de larmes devant un tel gâchis dont on ne mesure pas encore toutes les conséquences ? </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je vous assure, Monsieur l’abbé, de mes prières affligées. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Petrus.</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-86179387757835769012005-08-28T07:43:00.000-07:002014-11-25T07:44:42.899-08:00FSSPX-Rome: accord ou pas accord?<div style="text-align: justify;">
C'est le sujet brûlant de la rentrée. C'est la question dont tout le monde parle en cette fin août. Internet crépite, les gazettes s'excitent, des milliers de personnes sont en transe. Non, chers amis, il ne s'agit pas des risques de scission au PS pronostiqués par Rocard, souhaités par Kouchner, de la zizanie chez les Verts qui comptent déjà six candidats à la prochaine présidentielle (qui dit mieux!), ni du verre de l'amitié bu par la triade des horreurs, José, Besancenot et Buffet à l'université d'été de la LCR, ni de la confirmation à Bordeaux de la cinquième candidature élyséenne de Jean-Marie Le Pen à septante-neuf printemps (quelle santé, chapeau l'artiste!), non, chers liseurs du FC, il s'agit de la rencontre le 29 août entre Mgr Fellay et Benoît XVI.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Puisque tout le monde y va de son grain de sel, Petrus se fait une joie et un devoir d'apporter sa modeste contribution.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
D'abord, y aura-t-il accord? That is the question. Si cela ne tenait qu'à Mgr Fellay et à ses principaux collaborateurs (les abbés Sélégny, Baudot, Schmidberger), sans aucun doute, il se ferait. Certes pas à n'importe quelle condition. Mais contre la levée des excommunications, une libéralisation de la messe tridentine et la mise en place d'une administration apostolique pour la FSSPX qui lui permettrait d'échapper à l'Ordinaire, tout laisse à penser que le supérieur général de la Fraternité apposerait sa signature au bas d'un protocole d'accord.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Par ailleurs, qui ne voit que ce serait pour lui une façon de rebondir après sa gestion très critiquée de la crise laguériste et des départs toujours plus nombreux (bien que encore numériquement limités) de cette société sacerdotale? Alors même que son mandat de douze ans expire au plus tard en juillet 2006, Mgr Fellay apparaîtrait comme l'homme qui a régularisé canoniquement la situation de la FSSPX, trente ans exactement après la suppression administrative de cet institut le 6 mai 1975 et vingt-neuf ans après la suspens a divinis de Mgr Lefebvre par Paul VI. Au bout d'une génération de conflit, ce serait les grands retrouvailles entre la Rome post-Vatican II et l'organisation fondée par le prélat d'Ecône.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ajoutons que la grande majorité des fidèles de la FSSPX, au moins en France (à l'étranger, cela semble moins vrai) souhaitent un accord avec Benoît XVI. Il faut dire que les publications officielles de la FSSPX, et notamment celles du district de France, se sont montrées jusque-là globalement favorables au successeur de Jean-Paul II.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Par conséquent, si un accord était finalement conclu, le plus probable est que la grande majorité des prêtres, et plus encore des fidèles, suivraient. D'ailleurs, de plus en plus de soutiens de la FSSPX n'hésitent pas à fréquenter occasionnellement des lieux de culte ecclésiadéistes quand cela les arrange, (tendance nettement renforcée depuis la crise de l'automne 2004) ce qui s'explique aisément dès lors que l'on considère comme eux que le combat est seulement ou d'abord celui de la messe.</div>
<div style="text-align: justify;">
Tous ces éléments plaident objectivement pour un accord.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et pourtant, nous ne serions pas prêt à parier une villa sur la Côte d'Azur que l'accord se fera. Car il existe des obstacles qu'il ne faut pas se cacher ni minorer. Sont-ils de nature doctrinale? On nous le fera croire en cas d'échec des négociations mais il ne faut pas prendre pour argent comptant ces justifications a priori. En effet, si la FSSPX considérait comme absolument impossible tout accord avec des partisans résolus de Vatican II et de ses enseignements, elle ne nourrirait aucun espoir en Benoît XVI qui, il y a encore quelques jours à Cologne, s'est inscrit dans la parfaite fidélité à Jean-Paul II dans sa volonté oecuménique avec les protestants et son dialogue interreligieux avec les juifs (visités et honorés en premier, ce qui n'est pas un hasard) et les musulmans.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Non, vous pouvez en être convaincu, chers liseurs, s'il n'y a pas d'accord, c'est que Mgr Fellay, craignant une scission de l'aile droite de la FSSPX et la rébellion d'un ou plusieurs évêques, préférera sauvegarder l'unité de la structure à l'accord avec le Vatican. Plutôt le statu-quo juridique que l'éclatement de la Fraternité! C'est d'ailleurs, à mon sens, cette obsession de l'unité, de la survie, du maintien, de l'homogénéité (au moins de façade) de la FSSPX, confondue de fait avec l'Eglise, qui explique l'échec de toutes les tentatives d'accord depuis trente ans. C'était déjà vrai du temps de Mgr Lefebvre, cela reste vrai aujourd'hui. La FSSPX s'est mise dans une telle situation qu'elle ne peut ni glisser à droite vers le sédévacantisme ni se déporter sur la gauche vers le ralliement (même pudiquement déguisé en simple régularisation canonique) sans exploser en plein vol.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mgr Fellay le sait. Il sait que, s'il y a accord, il y aura des pertes. Il y est prêt si elles sont minimes. Mais si la contestation gagne une minorité non négligeable des clercs et s'étend même, ne fût-ce qu'à un seul des trois autres évêques, on peut douter que l'accord avec Rome se fasse.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Car, pour qui connaît la FSSPX, l'on sait bien que les prêtres qui la composent ne sont à peu près d'accord sur rien, sauf sur le culte, légèrement infantile, voué au fondateur. Par exemple, je connais un prêtre, l'abbé Basilio Méramo, qui est prêtre de la FSSPX, actuellement en poste au Mexique, d'ailleurs très sympathique, tout en étant sédévacantiste complet. Il ne cachait pas que pour lui Jean-Paul II était l'Antichrist et il est évidemment non una cum au canon de la messe. A l'autre extrémité, l'abbé Didier Bonneterre, actuellement en poste à Paris à la chapelle Sainte-Germaine, ne pouvait s'empêcher dans la plupart de ses sermons dominicaux de dire tout le bien qu'il pensait de Jean-Paul II et de la nécessité d'être uni au pape. Le seul point commun entre les deux? Le culte qu'ils vouent à Mgr Lefebvre considéré par eux comme un saint. Et en effet comme le fondateur de la FSSPX a dit à peu près tout et son contraire, successivement mais aussi simultanément, selon les lieux et les publics, selon qu'il parlait à des journalistes ou à des fidèles, selon qu'il parlait à des "durs" ou à des libéraux, selon l'évolution de ses rapports avec Rome, selon l'intérêt de la structure FSSPX, les deux prêtres peuvent chacun à bon droit se réclamer de l'héritage moral, doctrinal et spirituel de l'archevêque qui les a fait prêtres pour l'éternité.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bref, tout cela pour dire qu'il y a, pour faire simple, trois tendances au sein de la FSSPX :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
-l'aile ouvertement favorable aux accords et au fond très proche des milieux ecclesiadéistes. C'était le cas de la quasi-totalité des laguéristes quand ils étaient encore au sein de la Fraternité. C'est, semble-t-il, le cas de Mgr Fellay et de ses adjoints et des principaux responsables du district de France.</div>
<div style="text-align: justify;">
_l'aile indifférentiste qui suivra sans états d'âme la décision finale, quelle qu'elle soit. C'est la grande majorité des troupes cléricales formées à l'obéissance et qui ne s'imaginent pas ailleurs qu'à la FSSPX, qu'elle soit ralliée ou non à Rome.</div>
<div style="text-align: justify;">
_l'aile hostile voire très hostile aux accords. Il y a bien sûr les dominicains d'Avrillé mais qui, il est vrai, ne sont pas membres de la FSSPX tout en s'inscrivant résolument dans la mouvance lefebvriste et en cherchant leurs ordinations auprès des évêques de la Fraternité. Dès l'avènement de Benoît XVI, ils ont publié deux plaquettes très hostiles au nouvel occupant du siège de Pierre et l'on imagine mal les voir accepter un accord qui contredirait presque quinze ans de combat dans leur revue doctrinale Le Sel de la Terre. Si accord il y a, ils seront selon toute vraisemblance à la tête de la résistance. Il y a aussi un certain nombre de prêtres qui ne suivront probablement pas. C'est à coup sûr le cas d'un abbé Vignalou, d'un abbé Meramo et de tous les crypto-sédévacantistes de la FSSPX.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Que fera un abbé Beaublat, un abbé Pivert? Difficile de choisir entre leur conviction profonde et leur fidélité à la structure FSSPX?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est là que la question des évêques devient déterminante : si un seul évêque résiste, l'on peut être sûr qu'il sera suivi par au moins quelques dizaines de prêtres sur les quelque 460 que compte officiellement la Fraternité. En revanche, si aucun n'ose se rébeller, on peut douter que les résistances ecclésiastiques soient nombreuses. D'autant que, et je dis cela sans mépris, l'aspect matériel compte. Lorsque l'on jouit du confort d'un prieuré, d'une voiture, du remboursement de l'essence au kilomètre, lorsque l'on est dans une oeuvre connue, étendue dans le monde entier et relativement prospère, il faut une sacrée dose de courage pour la quitter et aller dans la nature. D'autant que la quasi-totalité des chapelles appartient aujourd'hui à la FSSPX. Donc un prêtre qui quitte l'oeuvre se retrouve sans rien. S'il n'a pas une fortune personnelle, s'il ne peut pas compter sur le soutien de riches et dévoués bienfaiteurs, la situation peut être extrêmement difficile.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Si un évêque devait résister à un accord, beaucoup pensent que ce serait Mgr Williamson. C'est d'ailleurs ce que sous-entendent les gazettes et autres dépêches d'agence. Il est à peu près certain en effet que si résistance il devait y avoir, ce n'est sûrement pas de Mgr Tissier ou de Mgr de Galaretta qu'elle viendrait. Ils n'en ont ni le profil, ni le caractère ni l'envergure.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cependant je ne parierai pas très cher sur la rébellion de Mgr Williamson. Il est homme à faire des déclarations tonitruantes, et généralement alambiquées (ce que ne suffit pas à expliquer sa nationalité britannique!) et puis rien ne se passe. La montagne accouche d'une souris. On l'a bien vu dans l'affaire laguériste où, après un sermon à Saint-Nicolas très virulent contre Mgr Fellay (jamais cité), il est complètement rentré dans le rang. Au moins extérieurement. Décevant ainsi les laguéristes après s'être discrédité auprès des fellaysiens.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ajoute que s'il devait être le chef de file de la résistance, sa crédibilité serait très entamée auprès des "durs" qui, pour la plupart, ont été à la pointe contre les laguéro-tanoüarniens et contre les positions sur la gnose des abbés Célier et de Tanoüarn. C'est notoirement le cas des milieux gravitant autour de la revue Sous la Bannière d'Adrien Loubier, de CSI de Louis-Hubert Rémy, de DPF de Jean Auguy et de La Politique de Philippe Ploncard d'Assac, même si la vérité oblige à dire, s'agissant de ces deux derniers, qu'ils ne sont pas par principes hostiles à un accord avec Benoît XVI.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En toutes hypothèses, la FSSPX est actuellement très fragilisée et, quel que soit le choix que fasse in fine son supérieur général, elle est dans une mauvaise posture. Soit elle ne signe pas l'accord proposé par Benoît XVI, auquel cas beaucoup de ses fidèles ne comprendront pas et rejoindront les milieux Ecclesia Dei, d'autant plus nombreux si la messe tridentine est "libérée". De même, les prêtres qui souffrent de moins en moins l'ambiance interne, en effet irrespirable, et qui ne sont pas fondamentalement hostiles à une régularisation canonique, profiteront peu à peu des solutions offertes par Rome. Ce ne sera peut-être pas une grosse hémorragie mais du goutte-à-goutte qui interdira toute expansion de la FSSPX. Laquelle déclinera irrémédiablement, même si elle subsistera comme structure pyramidale et autocentrée fonctionnant alors de plus comme une petite Eglise sans pour autant s'orienter vers le sédévacantisme.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Soit au contraire la FSSPX se rallie, et c'est toute une aile qui la quitttera. Minoritaire très certainement mais bruyante. Elle criera à la trahison du combat de Mgr Lefebvre comme si le prélat d'Ecône n'avait pas lui-même signé un protocole d'accord avec le cardinal Ratzinger le 5 mai 1988, dix-huit mois seulement après Assise et deux ans après la réception par Jean-Paul II sur le front du signe du Tilak.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans tous les cas, nous sommes à la veille d'un véritable carnage spirituel. Les familles vont à nouveau se diviser, s'invectiver comme au moment des sacres, comme au moment de la crise laguériste. Les accusations de traîtrise et de libéralisme d'un côté, d'intégrisme et de schisme de l'autre vont réapparaître. Des gens dégoûtés abandonneront tout. Les amis d'hier deviendront les ennemis de demain. L'atomisation et la neutralisation du courant traditionaliste est en voie d'achèvement. L'éclipse de l'Eglise est désormais totale. Nous sommes au Samedi Saint de l'Eglise militante.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Tout est humainement désespéré.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Petrus.</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-90228083362771903932005-08-26T12:38:00.000-07:002016-05-01T12:48:51.613-07:00Apologie de Mgr Lefebvre<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Bien sûr, Victor. Il y a même des textes faisant le
panégyrique du nouvel Athanase du XXe siècle.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Jugez plutôt ces deux textes d'un clerc de la FSSPX:<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<b>Texte A : accord avec Benoît XVI.<span class="apple-converted-space"> </span></b></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<!--[if !supportEmptyParas]--> </div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Ainsi
soit-il.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Mes biens chers frères.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Gaudete in Domino : Réjouissez-vous dans le Seigneur. Oui,
mes biens chers frères, jamais sans doute cette adresse de l'Apôtre Paul aux
Philippiens n'a été aussi vraie qu'aujourd'hui. A n'en pas douter, nous vivons
de grands jours. Une immense joie nous étreint. Une infinie reconnaissance
aussi. La Tradition enfin reconnue par Rome, mes frères. La Tradition rétablie
dans ses droits sans concession, sans faux-semblants, sans repentance. La messe
traditionnelle hier outragée, piétinée, abusivement interdite, aujourd'hui
libérée, aujourd'hui glorifiée. Le missel de saint Pie V enfin autorisé , mieux
réhabilité, remis en honneur pour tous les prêtres catholiques qui souhaitent célébrer
selon la messe de toujours, celle qui a sanctifié des générations entières,
celle des saints, des apôtres, des martyrs, des confesseurs de la foi.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Mais ce n'est pas tout, mes frères, le combat que nous
menons depuis plus de trente ans est enfin reconnu. Les injustes
excommunications qui freinaient notre apostolat, handicapaient nos missions
sont levées sans aucune rétractation de notre part. Ah, chers amis, comme nous
sommes heureux de nous retrouver cum Petro et sub Petro, dans la pleine et entière
communion avec notre vénéré pape Benoît XVI.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Dès son élection, un immense vent d'espérance s'était levé
sur l'Eglise. Nous n'avons pas été déçu. Deo gratias. Le pape nous a reçu avec
beaucoup de chaleur, de sympathie. Il nous a félicité pour notre attachement à
la Tradition bimillénaire de l'Eglise et a souhaité que nous l'aidions dans sa
tâche pour relever, redresser la barque de Pierre qui prend l'eau de toutes
parts.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Pouvions-nous refuser, biens chers fidèles, cette main
tendue, cette voix suppliante du Souverain Pontife ? Quel catholique digne de
ce nom pourrait rester sourd à l'appel du doux Christ sur la terre, au Père
commun des chrétiens, à celui qui est la tête, le roc et le fondement de
l'Eglise, qui a l'assistance du Saint-Esprit et le charisme d'infaillibilité,
qui est la source de toute juridiction et le principe d'unité des catholiques ?<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
D'autant que notre chère Fraternité Saint-Pie X conserve
toutes ses prérogatives. Nous gardons intactes, mes biens chers frères, les
chapelles de la Tradition et nous aurons bientôt des églises avec la pleine et
entière autorisation de l'Ordinaire. Nous gardons les écoles de la Tradition
avec leur rayonnement, et leur 98% de réussite au baccalauréat dont une
majorité de mentions (les écoles FSSPX, ça marche !), nous gardons nos
prieurés, mes frères, que nous avons construits, achetés, restaurés grâce à vos
deniers, à votre générosité. Merci, bien chers fidèles, et surtout ne relâchez
pas vos efforts.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Mieux, nous sommes érigés en Administration apostolique ce
qui nous protège des compromissions avec les modernistes, garantit notre
spécificité liturgique et disciplinaire. Nous échappons au contrôle de l'évêque
du lieu, ne dépendant que d'un cardinal nommé par le pape et chargé de la
sauvegarde de nos intérêts.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Cette victoire extraordinaire, inespérée il y a encore peu
de temps, nous savons que nous la devons à notre vénéré fondateur, Mgr
Lefebvre, le nouveau saint Athanase, le nouveau saint Pie X, le saint évêque
prédit par la Vierge de Quito et sans lequel rien n'aurait été possible.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Comment ne pas voir dans ce succès de la Tradition, bien
chers fidèles, la puissante intercession de Mgr Lefebvre et comment ne pas voir
pareillement un signe de la Providence dans cet accord avec Rome l'année même
du centième anniversaire de la naissance de notre saint fondateur.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Oui, mes frères, remercions Monseigneur, prions-le avec
ferveur. C'est grâce à lui que cette reconnaissance pleine et entière de la
Tradition a été possible. C'est le succès personnel du saint archevêque.
Dédions-lui, offrons-lui cette victoire. Car c'est sa démarche qui a été
couronnée de succès. Lui qui toute sa vie a été un évêque romain. Lui qui n'a
jamais voulu rompre les liens avec Rome, au point de signer tous les textes de
Vatican II, de prôner au concile l'abandon de la soutane et l'usage de la
langue vernaculaire dans la liturgie, lui qui fut convaincu jusqu'à sa mort que
Rome reviendrait un jour à la Tradition, que le Pape rétablirait dans tous ses
droits la Tradition. Il n'a jamais douté, même aux pires heures de sa vie. Il a
toujours voulu maintenir le contact avec le Saint-Père, demandant à ses prêtres
de se dire en communion avec lui chaque jour au canon de la messe, de chanter
l'Oremus pro pontifice lors des salut du Saint-Sacrement, de prier pour lui
lors du chant de la litanie des saints, aux Rogations, à la veillée pascale,
dans les prières liturgiques du Vendredi saint.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Il a exigé de ses séminaristes qu'à la veille du
sous-diaconat, du diaconat et du sacerdoce, ils signent par trois fois une
déclaration de fidélité et de soumission à Jean-Paul II reconnaissant son
autorité suprême sur l'Eglise catholique, son pouvoir d'ordre et de juridiction
universelle et immédiate sur tous les clercs et sur tous les fidèles.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Monseigneur a d'ailleurs rencontré Paul VI puis Jean-Paul
II. Il a signé le 5 mai 1988 un protocole d'accord avec le cardinal Ratzinger
et ce n'est qu'après beaucoup d'hésitations, et la mort dans l'âme, qu'il a dû
retirer sa signature le lendemain après avoir passé une nuit blanche. Non pour
des raisons doctrinales mais simplement parce que Monseigneur voulait être sûr
que la Tradition fût rétablie dans ses droits. C'est pourquoi il voulait une
date certaine pour la consécration de l'évêque, que par sécurité il voulait
même plusieurs évêques et il tenait à avoir la majorité des membres dans la
commission romaine qui devait s'occuper de notre tant aimée Fraternité. Et puis
les tentes avaient déjà été louées pour le 30 juin. Pouvait-on décemment
annuler une cérémonie alors que les gens avaient déjà réservé l'hôtel près
d'Ecône?<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
N'en doutons pas, mes biens chers frères, du Ciel où il
règne en majesté avec Notre-Seigneur, la Vierge et les Saints, Monseigneur nous
voit. Je suis sûr qu'il nous sourit. Rappelez-vous, mes frères, ce beau sourire
de Mgr Lefebvre. C'était déjà un coin de paradis sur la terre. Comme il doit
être heureux aujourd'hui. Quel grand jour pour lui, pour l'Eglise, pour
Notre-Seigneur ! Quelle reconnaissance nous lui devons ! N'hésitez pas à
appeler vos enfants Marcel. Nul doute qu'avec un tel saint patron ils seront
protégés, bénis, exaucés !<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Certes, comme toujours ici-bas, notre joie n'est pas
parfaite. Quelques prêtres et quelques fidèles, heureusement peu nombreux, nous
ont quittés, refusant cette réconciliation avec Rome. Il faut beaucoup les
plaindre car ils mettent leur âme en grand danger. Ils sont schismatiques, ils
sont excommuniés. Certains sont même tentés par le sédévacantisme, un poison
épouvantable contre lequel nous n'avons cessé de lutter. Priez pour eux. Si
vous en connaissez, essayez de les ramener au port de la vérité et du salut, au
sein de notre chère Fraternité qui reste le roc sur lequel s'édifie l'avenir de
l'Eglise, l'arche par laquelle la Tradition est conservée, revivifiée.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Quelle grâce, mes amis ! Quelle grâce ! Remercions la
Sainte-Vierge à laquelle Monseigneur vouait un culte particulier. Et saint
Joseph, son très chaste époux. Et les saints anges qui se réjouissent avec nous
dans le ciel.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Gaudete in Domino : Réjouissez-vous dans le Seigneur.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi
soit-il.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<b>Texte A' : absence d'accord avec Benoît XVI.<span class="apple-converted-space"> </span></b></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<!--[if !supportEmptyParas]--> Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Mes biens chers frères,<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Judica Domine nocentes me expugna impugnantes me :
apprehende arma et scutum et exsurge in adjutorium meum, Domine, virtus salutis
meae ? Jugez, Seigneur, ceux qui me font du mal ; combattez ceux qui me
combattent. Prenez vos armes et votre bouclier, et levez-vous pour me secourir,
Seigneur, vous dont la force est mon salut.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Comme elles sont d'une brîlante actualité, mes amis, ces
paroles du psalmiste. Savez-vous que c'est là l'introït de la messe du lundi
saint, le jour même où notre vénéré fondateur a rendu l'âme et est allé au
Ciel, le lundi 25 mars 1991 ?<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Il faut relire les oraisons et les lectures de cette messe
tant elles sont miraculeusement adaptées à ce que nous vivons aujourd'hui :
" j'ai livré mon corps à ceux qui me frappent et mes joues à ceux qui
m'arrachaient la barbe ; je n'ai pas détourné mon visage de ceux qui me
couvraient d'injures et de crachats " écrit le prophète Isaïe. Et le
graduel, mes frères : " Levez-vous, Seigneur, pour me rendre justice, mon
Dieu et mon Seigneur, pour défendre ma cause. Tirez l'épée et frappez ceux qui
me persécutent ". Et la secrète : " Arrachez-moi à mes ennemis,
Seigneur ; je me suis réfugié auprès de vous ". Et la communion : "
Qu'ils soient confus et confondus tous ensemble, ceux qui se réjouissent de mes
maux ; qu'ils soient couverts de honte et de confusion ceux qui disent du mal
contre moi ".<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Oui, mes frères, méditez bien ces textes du missel. Car le
combat de notre vénéré fondateur n'est pas terminé. Le temps n'est pas encore
venu d'une pleine reconnaissance de la Tradition par Rome. Au contraire, plus
que jamais, nous avons affaire à la Rome néo-moderniste et néo-protestante que
dénonçait Monseigneur.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Pouvions-nous, mes frères, décemment accepter un accord avec
un pape imbu de modernisme, de philosophie hégélienne, qui répète sans cesse
qu'il continue l'œuvre de son prédécesseur, qu'il entend appliquer fidèlement
Vatican II ?<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Mais cela, mes frères, nous ne pouvons pas l'accepter.
Oserions-nous nous regarder dans une glace si nous avions cédé aux sirènes du
modernisme, du ratzinguérisme ? Oh bien sûr on nous proposait la liberté pour
la messe traditionnelle, on nous proposait de nous ériger en administration
apostolique. On était prêt à lever notre excommunication. Oui, mais à quel prix
mes frères ? Le silence sur Vatican II ! Le silence sur ces abominables et
grotesques JMJ ! Le silence sur la visite à la synagogue de Cologne ! Sur la
risette aux musulmans ! Sur l'œcuménisme avec les protestants, les anglicans et
les orthodoxes ! Non possumus, mes frères. Nous ne pouvons, nous ne voulons
avoir aucune part, nullam partem, avec les ennemis de Notre-Seigneur, ceux qui
nient la virginité perpétuelle de la Sainte-Vierge, ceux qui nient la divinité
de Notre-Seigneur, son Incarnation, sa Résurrection, ceux qui rejettent le Dieu
trinitaire.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Quelle différence, biens chers fidèles, y a-t-il entre
Benoît XVI et Jean Paul II ? Le premier n'a-t-il pas été le principal et dévoué
collaborateur du second pendant un quart de siècle ? N'est-il pas à l'origine
de l'excommunication de Monseigneur ? N'a-t-il pas été à Vatican II l'un des
théologiens les plus modernistes ? Et qu'est-ce que cette grotesque réforme de
la réforme ? Nous voulons la messe tridentine sans arrangement, sans
combinazione, sans combinaison sordide. De Dieu on ne se moque pas.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Notre combat, notre mission historique, ce n'est pas
seulement ceux de la messe. C'est d'abord et avant tout ceux de la foi, de la
foi catholique, mes frères. Que nous défendons dans son intégrité. Dans sa
pureté doctrinale. Sans tache. Sans aggiornamento. Sans habile synthèse hégélienne.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Si nous avions signé l'accord que l'on nous proposait, en
quoi aurions-nous été différents du Barroux, de la Fraternité Saint-Pierre, de
l'Institut du Christ-Roi, de Campos ? Que serait devenue notre chère Fraternité
? On ne dialogue pas, mes frères, avec le modernisme. On lui fait face. On le
combat de manière frontale.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Alors, certes, nous restons excommuniés et schismatiques.
Mais excommuniés par qui ? Par un pape qui vante tous les ennemis de la sainte
Eglise, qui préside d'indignes cérémonies liturgiques, qui refuse le règne
social de Notre-Seigneur, qui détruit l'Eglise avec son œcuménisme libéral, ses
initiatives interreligieuses désastreuses, son droit de l'hommisme maçonnique.
Non, non, mes frères, nous n'avons rien à voir avec ces gens-là.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Remercions notre fondateur qui du Ciel où il règne en
majesté avec Notre-Seigneur, la Vierge et les saints veille sur nous et nous a
donné la force de résister à ce qui aurait été le suicide de la Tradition, de
ses écoles, de ses chapelles, de ses prieurés. Comment ne pas voir qu'en cette
année où nous fêtons le centenaire de la naissance du nouvel Athanase, du
nouveau saint Pie X, du nouveau saint Paul résistant à Pierre Monseigneur a
intercédé avec une puissance toute particulière pour que le Saint-Esprit nous
éclaire afin de ne pas mettre en danger notre chère Fraternité à qui le Bon
Dieu a donné l'Arche d'alliance du Nouveau Testament et qui reste l'instance
critique de l'église conciliaire ? Remercions Monseigneur de son intercession,
de sa puissance tutélaire. Prions Dieu de nous aider à rester fidèles à son
message, à sa voie, à son exemple. Car il y a en chacun de nous un Dom Gérard
qui sommeille, un Père Rifan qui nous hante. Il faut lui opposer la force de la
prière et de la foi. Soyez vigilants mes frères car, comme le dit l'Apôtre
Pierre, le démon comme un lion rugissant rôde autour de vous, cherchant
quelqu'un à dévorer ; résistez-lui, forts dans la foi.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Puisque, comme le disait Mgr Lefebvre, " tous les
chaires à Rome sont occupées par des anti-Christ ", puisque, comme Mgr le
disait encore " un vrai successeur de Pierre ne peut se donner aux
réformes de Vatican II ", nous continuerons fermement et calmement notre
combat au service de l'Eglise et de la Tradition. Sans haine mais sans concession.
Nous appellerons un chat un chat et un moderniste un apostat doublé d'un
traître comme le disait le regretté père Calmel. Etre excommunié par des
modernistes, ce n'est pas une source de désolation mais au contraire un motif
de gloire. Nous porterons cette sentence injuste, invalide, criminelle comme
une palme, comme une décoration. Elle est la preuve que nous sommes dans le bon
combat.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Et puis nous aurons une pensée pour les prêtres et les
fidèles, heureusement peu nombreux, qui nous ont quittés et qui ont trahi le
bon combat pour céder aux sirènes de la facilité, du confort. Prions pour eux
car ils sont en grand danger. Essayez pour ceux que vous connaissez et sur
lesquels vous avez quelque influence de les ramener au port de la vérité et à
l'unité de la foi au sein de notre chère Fraternité qui, comme le disait Mgr
Lefebvre, a les notes d'unité, de sainteté, de catholicité et d'apostolicité
alors que l'église conciliaire ne les a évidemment pas, elle qui est
œcuménique, pluraliste, démocratique, ouverte à toutes les hérésies et qui ne
professe plus la foi des Apôtres.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Prions pour la conversion du pape et de toute la hiérarchie
moderniste du novus ordo.</div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Prions les uns pour les autres.<span class="apple-converted-space"> </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Sanctifions-nous bien en allant seulement aux messes de la
Fraternité, dans des centres de la Fraternité, en se confessant seulement à des
prêtres estampillés FSSPX. C'est une garantie inégalable. Nous n'avons rien à
voir ni avec les ralliés, les messes de l'indult qui sont une insulte comme
s'il fallait demander la permission à Dieu pour dire la messe de toujours, la
messe canonisée par le saint concile de Trente. Ni avec les ralliés qui sont
des traîtres et des lâches, dis-je, mais ni non plus avec les sédévacantistes
qui sont des schismatiques puisqu'ils sont coupés de Rome, qu'ils n'en
reconnaissent pas l'autorité, la légitimité. Alors que nous, suivant l'exemple
de Monseigneur, nous voulons rester romains. Sans Rome et même contre Rome s'il le faut mais romains ! Et nous restons unis au pape même à son corps défendant, à l'insu de son plein gré. Nous continuerons donc à chaque messe à nous dire en communion (una cum) avec Benoît XVI et avec l'évêque diocésain nommé par lui. C'est la seule façon de n'être pas schismatique tout en gardant la Tradition. C'est la voie étroite que nous a apprise notre fondateur et dont, grâce à Dieu, nous n'avons jamais dévié. C'est elle seule qui nous permettra d'aller au Ciel où nous retrouverons Notre-Seigneur, la Sainte Vierge, Saint Joseph, Mgr Lefebvre et tous les saints régnant en gloire et en majesté pour l'éternité. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Que Dieu et Monseigneur vous gardent, mes biens chers frères, dans la fidélité à Dieu, à l'Eglise et à la Fraternité, seule arche de salut. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Edifiant, n'est-ce pas, Victor ? </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Petrus.</div>
</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-53648904694579884312005-04-29T12:26:00.000-07:002016-05-01T12:26:43.080-07:00A Ben, à Florilège, à Baudelairec2000, à Eti Lène<div style="text-align: justify;">
J'ai bien noté vos questions et objections qui méritent en effet réponse. Je vais m'employer à y répondre mais je vous propose, si vous le souhaitez, de reprendre longuement et point par point toutes vos remarques et interrogations lors des fameuses quarante-huit heures désormais imminentes sur le sédévacantisme où je serais d'ailleurs très heureux que vous participiez, ne fût-ce que pour poser des questions et émettre des objections, toujours stimulantes pour le débat. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour l'heure, je me contenterai de répondre à Baudelairec2000 que ce que je reproche radicalement à la FSSPX et à Mgr Lefebvre (d'où en effet la violence de ma charge), c'est précisément de ne pas avoir mené le bon combat. Je suis intimement convaincu que la Providence attendait de Mgr Lefebvre qu'il jetât l'anathème sur les modernistes, qu'il constatât publiquement la vacance du Saint-Siège depuis la mort de Pie XII (qui peut nier que tout va mal dans notre monde depuis 1960? Sans pape, le monde court à sa ruine!). Au lieu de cela, il a préféré la combinazione, la diplomatie. On ne lui demandait pas d'abord d'ordonner des prêtres mais de confesser la foi, de frapper à la tête. C'est pourquoi, dussé-je encore me faire beaucoup d'ennemis, je maintiens que le prélat d'Ecône a été objectivement le fossoyeur de la Tradition catholique. Et si la FSSPX comme c'est probable se rallie, la trahison sera complète. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Car, cher Eti, soyons sérieux, vous voyez la réalité non telle qu'elle est mais telle que vous voudriez qu'elle soit. Honnêtement qu'est-ce qui a concrètement changé dans l'église post Vatican II pour que l'on puisse comme vous le faites tout à coup se montrer si enthousiaste? Vous évoquez certains discours de Joseph Ratzinger mais vous omettez tous les autres qui vont dans le sens de la pleine adhésion à Vatican II, à la liberté religieuse. Ne savez-vous que le propre du moderniste est d'alterner les discours d'apparence orthodoxe et les déclarations hétérodoxes? Mais en fait vous le savez très bien, vous qui citez souvent Pascendi.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Je vais vous dire votre problème : vous êtes sincèrement révolté par le traitement infligé par Mgr Fellay à l'abbé Laguérie que vous chérissez et par conséquent vous vous sentez désormais plus proche du Vatican et des Ecclesia Dei que de la FSSPX. C'est votre liberté mais dites-le clairement. Vous êtes sur la voie du ralliement. Et pour justifier cette démarche, vous devez nier ou minorer la réalité de ce qu'est l'église conciliaire, ses scandales, son apostasie, ses hérésies. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cher Baudelairec2000, vous me dites que Vatican I est plus complexe que je ne le prétends. Pardonnez-moi mais c'est la lecture dans le Denzinger de Vatican I qui m'a fait quitter il y a cinq ans (ce dont je me félicite tous les jours que Dieu fait) la position lefebvriste. Je rappelle en effet que Vatican I enseigne que tous les catholiques doivent obéir au pape en matière de foi, de moeurs, de discipline et de gouvernement. Ce qui est radicalement incompatible avec l'enseignement et la pratique de la FSSPX. Il est quand même affolant que la FSSPX, pour justifier sa position hétérodoxe, se croie obligé de reprendre tous les discours mensongers et anathématisés des gallicans, des jansénistes et des vieux catholiques.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Vous dites avoir été déçu par un prêtre sédévacantiste. Comme je ne connais pas son nom, je ne puis vous répondre. Mais cela n'a rien d'étonnant. Lorsqu'il n'y a plus d'autorité infaillible à laquelle se référer, comment voulez-vous que les choses fonctionnent bien? Actuellement il s'agit seulement de survivre tant bien que mal. C'est le sauve-qui-peut général. Encore faut-il survivre en confessant la foi et non en cherchant un arrangement adultère avec la Rome moderniste et en étant en communion au canon de la messe avec des destructeurs de la foi catholique. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cher Ben, vous me dites que Benoît XVI est haï par le monde. Cela me paraît très excessif. Les gazettes sont à nouveau beaucoup plus favorables à son endroit. Et de toute façon des groupes comme Golias ou des personnalités comme Mgr Gaillot étaient déjà marginalisés sous Jean-Paul II. Que la gauche de l'église conciliaire soit déçue ne prouve rien. La gauche n'aime pas l'Opus Dei. Et pourtant l'Opus Dei est pour la liberté religieuse. Ratzinger s'inscrit tout à fait dans le schéma de Vatican II et ne pas le voir, c'est vraiment prendre ses désirs pour des réalités. Dans un système révolutionnaire, il y a toujours une droite et une gauche. Les deux sont également mauvais et à rejeter totalement. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Florilège me pose la question de la possibilité d'un nouveau pape. C'est une question complexe à laquelle je répondrais longuement dans le cadre des quarante-huit heures. Tout le monde n'est pas d'ailleurs d'accord sur la réponse à donner mais pour ma part je crois plutôt à une fin du monde assez proche (dans le siècle) sans bien sûr en faire une certitude. D'autres, majoritaires, croient davantage à une restauration soit par conversion partielle ou totale de la hirarchie conciliaire (thèse de Cassiciacum), soit par retour miraculeux d'Apôtres (Pierre et Paul pour les uns, Jean pour d'autres) ou de prophètes (Enoch et Elie). M'appuyant sur l'Evangile où Jésus se demande s'Il retrouvera la foi quand Il retournera sur terre, je crois davantage à un scénario de fin du monde dans les quelques décennies qui viennent. Mais je reconnais qu'il ne s'agit là que d'une hypothèse. Je confesse que ce n'est pas une vision très optimiste , cependant il me semble que les signes sont nombreux qui vont dans ce sens (destruction massive de l'environnement, apostasie générale, folie de la techno-science, vacance prolongée du Saint-Siège, éclipse de l'Eglise catholique depuis Vatican II, immoralité généralisée : avortements massifs, homosexualité militante, féminisme agressif, destruction des nations par le mondialisme...) </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Personnellement, je me désole de voir que Tradiland n'a qu'une obsession : avoir sa messe tridentine enfin reconnue. Comme si l'église conciliaire était l'Eglise catholique. Et comme si la messe ainsi reconnue n'était pas mise au service de Vatican II et des modernistes. Ce qui nous perd, c'est le goût du confort, l'incapacité à embrasser et à tenir des positions radicales et apparemment désespérantes, j'en conviens. Mais que devaient penser les Apôtres le soir du Vendredi Saint? La position lefebvriste est une position de confort. Elle prétend être la vérité. Elle n'est qu'un poison qui donne la mort. Vous comprenez pourquoi, cher Baudelairec2000, je ne puisse avoir aucune indulgence pour des empoisonneurs et des fossoyeurs, même si je tâche de distinguer les victimes des coupables. Ce n'est pas la haine ou la hargne comme vous dites qui me fait écrire, c'est le dégoût et la nausée que m'inspirent les dirigeants actuels et passés de cette organisation de neutralisation de la réaction traditionaliste et d'étouffement de la vérité. D'ailleurs, ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi le pire ennemi de la FSSPX était le sédévacantisme honni, méprisé, vilipendé? Voilà qui devrait faire réfléchir, ne croyez-vous pas? Je me suis toujours méfié des gens qui diabolisaient leur droite. C'est éminemment suspect, surtout dans notre monde de tièdes et de larves.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
En toute sympathie.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Petrus.</div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-25375240913787044912005-04-28T12:16:00.000-07:002016-05-01T12:17:41.877-07:00Les 48 heures ou l'extase à l'état brut!<div style="text-align: justify;">
Quelle joie totale! Quel bonheur ineffable! Quel délice indicible ! Ces quarante-huit heures tant promises, tant attendues, le rêve des uns, le cauchemar des autres, enfin là devant nous! </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Depuis que la FSSPX s'acharne à discréditer la position sédévacantiste sans d'ailleurs jamais la réfuter (et pour cause!) en jouant sur les peurs, en profitant de son quasi-monopole sacramentel, de sa richesse, de ses relations, de l'aura de Mgr Lefebvre, voilà enfin un débat doctrinal, une controverse théologique. Où toute la vérité pourra être dite sans tabou, sans réserve, sans faux semblant. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
C'est pour des moments comme ceux-là que l'on se dit que la vie mérite d'être vécue. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
L'on pourra notamment s'attacher au cours des débats à montrer les incohérences, les contradictions, les illogismes et les absurdités de la position, d'ailleurs évolutive et purement praxiste, de la FSSPX. Pour un lefevriste, on peut recevoir une juridiction ordinaire du pape, même à son corps défendant, sacrer des évêques contre sa volonté formelle, ouvrir des écoles, des chapelles et des prieurés sans autorisation de l'autorité que l'on reconnaît comme légitime. Bref, dire et faire n'importe quoi. Au moment des sacres, l'on nous avait ainsi expliqué que l'être profond du pape ne pouvait pas s'opposer aux consécrations de Mgr Lefebvre. Ce qui rappelle la jésuitique distinction des jansénistes entre le sedes et le sedens auquel on pouvait désobéir. Tantôt Jean-Paul II était l'anti-Christ, tantôt le vicaire du Christ. Tantôt l'église conciliaire est l'Eglise catholique, tantôt elle est une fausse église et une nouvelle religion. Comment peut-on détruire davantage les intelligences et la notion de vérité en refusant à ce point le principe de non-contradiction ? C'est un peu comme si l'on disait d'une femme qu'elle n'est ni enceinte ni pas enceinte mais qu'elle est à demi-enceinte et que plus ça va, moins elle est enceinte! </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Au cours de ces 48 heures l'on pourra s'essayer à poser les questions essentielles et tâcher d'y répondre : l'église conciliaire est-elle l'Eglise catholique? Les pontifes conciliaires sont-ils les vicaires du Christ? Les nouveaux rites sacramentels sont-ils valides, ont-ils été promulgués par une véritable autorité? Comment expliquer la crise de l'Eglise? Comment en sortir? </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Avouez que c'est quand même d'un autre intérêt que de savoir qui de Laguérie ou de Fellay est le méchant et quel est le premier des deux qui a commencé ou qui va être élu au chapitre général de 2006 pour continuer à mentir et à tromper douze ans durant. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Cher Eti, vous disiez hier : "A bas le sédévacantisme!" </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Pour ma part, je vous réponds en écho : "à bas la FSSPX!" </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Pas de FSSPX dans mon quartier, pas de quartier pour la FSSPX! </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Elle est d'ailleurs déjà dans les poubelles de l'histoire! Qu'elle y reste! Grand bien lui fasse! </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Petrus. </div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-181440268873397146.post-80489031873067728752005-04-27T12:50:00.000-07:002016-05-01T12:52:37.306-07:00Quel avenir pour la FSSPX ?<div style="text-align: justify;">
Ces dernières semaines j'ai jugé plus sage de me retirer temporairement du FC tant l'unanimisme soviétoïde autour de Jean-Paul II, déjà médiatiquement canonisé, empêchait toute voix discordante de s'exprimer. O combien révélatrice des hommes de notre temps, cette unanimité dans la louange, du Front national au Parti communiste, de La Croix à Présent, de L'Humanité à National-Hebdo, de Libération à L'Action française 2000, du Hamas à Ariel Sharon, de Cuba à l'Italie, des juifs aux musulmans, des bouddhistes aux protestants, des croyants aux athées. Le pontife d'Assise reçoit ici-bas sa récompense. Elle est grandiose. Elle est universelle : un milliard de téléspectateurs pour ses funérailles, un à deux millions de personnes présentes Place Saint-Pierre et aux alentours.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
Qu'en sera-t-il au Ciel? Dieu seul le sait mais me revenaient à l'esprit lorsque résonnaient toutes ces louanges dithyrambiques la prophétie de Notre-Seigneur à Ses Apôtres dans l'Evangile selon saint Jean : "Le monde vous haïra comme il m'a haï" et la huitième Béatitude dans l'Evangile selon saint Matthieu : "Heureux serez-vous quand on vous insultera, qu'on vous persécutera et qu'on vous calomniera de toute manière à cause de moi. Soyez dans la joie et l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux : c'est bien ainsi qu'on a persécuté les prophètes, vos devanciers" (Matthieu, V, 11 et 12). Avouez que nous en sommes loin. Et que notre monde apostat, matérialiste, hédoniste, relativiste adule ainsi Jean-Paul II devrait, me semble-t-il, être matière à réflexion.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais comme une image chasse l'autre, voici l'avènement de Benoît XVI. Alors là, ce ne sont plus les pleurnicheries médiatiques qui ont accompagné la mort de Jean-Paul II, c'est une délirante bouffée d'enthousiasme qui submerge la quasi-totalité de la galaxie traditionaliste comme en témoignent tant les messages euphoriques sur le FC que le communiqué de Mgr Fellay, les déclarations très optimistes de l'abbé Régis de Cacqueray au Figaro, les interventions des abbés Barthe et de Tanoüarn sur Radio Courtoisie, l'emballement de l'abbé Aulagnier ; ça frétille, ça s'excite, ça s'enthousiasme! Attention, messieurs les abbés, l'excitation, c'est comme les moules pas fraîches, quand on en abuse, ça fait mal au ventre!</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Toujours est-il qu'on assiste à une course au ralliement à l'église conciliaire de tous les côtés de Tradiland. C'est à celui qui arrivera le premier sur la ligne d'arrivée décrochant le pompon du philoratzinguérisme. L'abbé Barthe, longtemps sédévacantiste, est désormais officiellement una cum famulo tuo Papa nostro Benedicto au canon de la messe. Du côté cacquerayso-fellaysien comme du côté laguéro-tanoüarnien on ne parle que de régularisation canonique.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le vent d'enthousiasme qui avait suivi l'élection de Jean-Paul II avait divisé et neutralisé une grande partie de la résistance traditionaliste. C'est à cette époque que Mgr Lefebvre a commencé la chasse aux sédévacantistes parmi ses prêtres et ses séminaristes à la grande joie de Dom Gérard et de Jean Madiran. Car il en va à Tradiland du sédévacantisme comme du révisionnisme dans la société : c'est sulfureux, c'est tabou, n'en parlons pas, je vous en prie. Nous sommes entre gens bien élevés, n'est-ce pas?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Eh bien la neutralisation de la réaction traditionaliste, déjà fortement amorcée sous le règne de Jean-Paul II, est en voie d'achèvement sous le règne de Benoît XVI. Je suis personnellement prêt à parier qu'avant la fin de la décennie, et probablement bien avant, la FSSPX se sera ralliée à l'église post Vatican II. Tout ça pour ça serait-on tenté de dire? Après trente ans de dissidence envers une autorité reconnue comme légitime contre vents et marées, voilà que l'on prépare en douceur le ralliement des quatre évêques, des 450 prêtres et des quelques dizaines de milliers de fidèles de la FSSPX et des oeuvres amies. Peu importe que Joseph Ratzinger ait redit, une fois élu, sa ferme volonté d'appliquer Vatican II, l'oecuménisme, la collégialité, le dialogue interreligieux, peu importe qu'il soit appuyé par le courant néo-conservateur américain, peu importe que son élection ait été chaleureusement applaudie par les juifs et par le clan Bush, peu importe qu'il fut le premier naguère à reconnaître la prétendue responsabilité de l'Eglise catholique dans l'"Holocauste", aucune réserve, aucune critique n'est désormais permise. C'est l'extase à Tradiland!</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Après Mater Ecclesiae, Dom Augustin (1986), la Fraternité Saint-Pierre, les soeurs de Pontcallec et le Barroux (1988), l'Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre (1990), la Société Saint-Jean (1999), Campos(2002), ne reste plus qu'à avaler la FSSPX qui manifestement ne demande que cela. Les prêtres lassés, fourbus (30 ans, c'est long!), divisés (crise de Bordeaux, puis à Paris, crise des séminaires, problèmes graves dans le district d'Allemagne, en Amérique), les fidèles désireux de revenir à la pleine communion avec les conciliaires, les jeunes de s'insérer pleinement dans la vie sociale et professionnelle, ce qui est plus facile quand ne pèsent pas sur soi la sentence d'excommunication et l'accusation de schisme, tout concourt à un ralliement rapide et en bonne et due forme.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Que les "tradi" ne s'inquiètent pas : on leur laissera la place pour la messe traditionnelle dans le Panthéon d'Assise! Et s'ils veulent en plus le Syllabus, ils l'auront! A côté de Vatican II! Quand on aime, on ne compte pas! Pie IX et Jean XXIII béatifiés en même temps, c'est-à-dire tout et son contraire!</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et le jour où la FSSPX se ralliera, je vois d'ici les manchettes : "Grand jour pour l'Eglise", "Victoire pour la Tradition". Avec un grand T comme tartuferie!</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Comme me faisait justement remarquer une dame à la pointe du combat depuis trente ans : "que vouliez-vous qu'il sortît de bon d'une source empoisonnée comme Lefebvre qui a dit et fait tout et le contraire de tout?"</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En une phrase, tout est dit.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Chapeau, la FSSPX!</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Rideau!</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Petrus. </div>
</div>
Unknownnoreply@blogger.com