Cette dépêche le confirme : rien n'a vraiment changé à Rome. A l'instar et à la suite de Jean-Paul II, Benoît XVI se rendra cet automne dans la grande synagogue de Rome. Dès 2005, année de son élection, il s'était rendu à la synagogue de Cologne puis en 2008 dans une synagogue de New-York dire tou le bien qu'il pense du judaïsme. Il a déjà remis des prix à des rabbins, redit moult fois son amitié pour les dignitaires juifs, "nos frères aînés dans la foi". Rappelons qu'il s'agit là au minimum d'une grave erreur théologique car le judaïsme talmudique n'est pas l'héritier de l'Ancien Testament. C'est l'Eglise catholique et elle seule qui est le nouvel Israël et qui est fidèle à la foi d'Abraham, d'Isaac et de Jacob.
Mais, soyons juste, Benoît XVI sait aussi prier dans les mosquées comme il le fit à Istanbul dans la mosquée bleue tourné vers La Mecque et il devrait remettre le couvert puisque, nous apprennent les dépêches d'agences, il devrait, lors de son voyage en Jordanie, se rendre dans une mosquée. Avant d'aller à Jérusalem au mur des Lamentations et au mémorial de Yad Vashem, comme le fit son prédécesseur en 2000. Quel courage !
Mais à part ça, on l'a compris, ceux qui considèrent que les modernistes règnent toujours à Rome et que les principes de Vatican II sont plus que jamais en application dans ces temps antéchristiques et apocalyptiques sont des orgueilleux, des fanatiques et des passéistes qui n'ont pas l'intelligence, la mesure, l'esprit surnaturel, le charisme et la vision de Mgr Bernard Fellay, seule Autorité (avec un grand A) légitime de la Tradition (avec un grand T) !
Mais il est vrai qu'il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir et pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
A bon entendeur...
Petrus.